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Monthly Archives: septembre 2018

Retrouvez le carnet de voyage de Lise et Nico. Ils sont sympas ils vous ont fait une petite carte qui retrace leur parcours dans le pays ! Entre les Andes, la côte et l’Amazonie il y en a pour tous les goûts … En un peu plus de deux semaines ils ont vu le Podocarpus à Vilcabamba, Loja, Cuenca, Puerto Lopez avec los Frailes et l’isla de la Plata, le Quilotoa, le Cotopaxi, Papallacta, le Yasuni et Quito avec la Mitad del Mundo ! Ils ont pu voir des baleines et des fous à pate bleu sur la côte et en Amazonie des singes, les anacondas et autres serpents, des caimans, des toucans et oiseaux magnifiques mais aussi une flore merveilleuse !

1. Itinéraire

 

9. Cotopaxi (2)

23/08 : vol Quito-Loja puis bus Loja-Vilcabamba. Arrivée vers 11h à l’hôtel Izhcayluma, un lieu incroyable avec vue sur les montagnes et la vallée, un terrain arboré et une jolie piscine dans un cadre naturel et une équipe très disponible.
Randonnée dans les environs l’après-midi.

24/08 : randonnée à la loop du parc Podocarpus qui nous emmené à 3400m d’altitude (jolie vue, végétation abondante, multiples oiseaux)

2. Vilcabamba - San José Trail

3. Parc National Podocarpus - Loop

25/08 : bus Vilcabamba-Cuenca (navette direct organisée par l’hôtel à 8h), visite de Cuenca l’après-midi

26/08 : visite de Cuenca le matin puis bus pour Puerto Lopez (prévoir environ 8h de bus avec une escale à Guayaquil)

4. Cuenca

27/07 : Randonnée dans le parc Machalilla pour découvrir les différentes plages dont Los Frailes. Nous avons séjourné dans un hôtel incroyable à Puerto Lopez, l’Hosteria Mandala, possédant un jardin hors du commun dans lequel viennent fréquemment faire halte de multiples animaux (iguanes, petites chauves-souris blanches ….). Les propriétaires sont exceptionnels.

6. Puerto Lopez- Hosteria Mandala

28/08 : excursion à l’Isla de La Plata (festival de baleines à bosse bondissant tout autour du bateau, tortues de mer, fous à pieds bleus, frégatidés ….)

7. Isla de la Plata (2)

7. Isla de la Plata (1)

5. Parque Machalilla

29/08 : bus Puerto Lopez-Quevedo puis bus Quevedo-Latacunga

30/08 : Excursion à la laguna Quilotoa. Ce lieu est grandiose. Nous avons eu la chance de réaliser cette excursion avec un guide d’exception. Ce fut une rencontre inoubliable. Javier est un des rares guides francophones sur place. Il est passionné et passionnant. Nous avons commencé la journée par le marché de Saquisili qui a lieu tous les jeudis puis il a fait des pauses à différents points de vue avant d’arriver à la Laguna Quilotoa à 3800m d’altitude. Une fois sur place, nous sommes descendus dans le cratère, nous avons mangé puis nous avons fait un petit tour en hauteur.

8. Laguna Quilotoa (2)

31/08 : Il était impensable de faire le Cotopaxi sans Javier suite à l’excursion de la veille. Nous sommes donc partis avec lui pour une randonnée jusqu’au glacier à 5000m de hauteur. C’était magnifique ! Nous vous conseillons vraiment de prendre ce guide, ce fut notre coup de cœur du voyage !

9. Cotopaxi (1)

Javier nous a ensuite aidé à attraper un bus de Cotopaxi à Quito pour ensuite en prendre un deuxième pour Papallacta. Ayant eu la chance de dormir à l’hôtel Termas de Papallacta, nous avons pu profiter des bains bains chauds, ouverts toute la nuit jusque devant les chambres.

01/09 : bains thermaux et SPA toute la matinée puis bus pour Lago Agrio (l’aéroport de Coca étant fermé temporairement, le départ pour l’Amazonie était à Lago Agrio)

10. Termas Papallacta

02/09 – 05/09 : séjour en Amazonie au Sani Lodge, une expérience INOUBLIABLE !!! Le Sani Lodge est un lieu magnifique, le guide et son assistant, Edwin et Jonathan, étaient adorables. Si vous pouvez, demandez à avoir ce guide, il était génial ! Nous avons pu voir de multiples animaux, une flore exceptionnelle… C’était une parenthèse hors du réel !!!!

11. Sejour Sani Lodge Camping (5)

11. Sejour Sani Lodge Camping (3)

11. Sejour Sani Lodge Camping (1)
Le dernier jour, nous sommes repartis à Quito de Lago Agrio et avons pu y passer une partie de l’après-midi et la soirée avec un premier tour du centre historique.

06/09 : montée au Teleferico le matin pour une vue incroyable sur Quito et sur les différents volcans puis visite du marché artisanal

12. Quito - TeleferiQo

07/08 : visite de Quito, de ses parcs et de ses églises, puis repas du soir dans une ancienne chapelle qui a été réhabilitée par Fausto (petit secret de Léon). Il propose désormais des diners traditionnels précédés d’explications sur les lieux. Le dimanche, il y a un brunch avec des danses traditionnelles. Nous aurions adoré vivre cette expérience très réputée.

12. Quito - restaurant Los Milagros (2)

 

12. Quito (1)

08/09 : visite de La Mitad del Mondo, un lieu un peu aseptisé mais à faire malgré tout. Nous avons aussi fait une excursion avec Fernando au cratère de Pululahua et à Catequilla (le véritable centre du monde à 0°0°0°). Fernando est un guide très intéressant. Vous trouverez son agence dans la petite cabane en bois à côté de l’arrêt de bus sur le rondpoint en face de l’entrée de la Mitad del Mondo. Attention, faites cette excursion de matin car l’après-midi c’est très nuageux à Puluahua. (c’est très facile d’aller en bus à la Mitad del Mondo et très économique (0,40$ par personne), prenez d’abord le MetroBus depuis le centre historique jusqu’à La Ofelia et ensuite un bus nommé ‘Mitad del Mondo’ vous emmène directement à destination)

 

 

13. Mitad del Mondo (2)

13. Mitad del Mondo (1)

Un voyage incroyable avec des expériences très diverses ! L’Equateur est notre coup de cœur parmi tous nos voyages car c’est un condensé de multiples choses sur un petit espace. De plus, les équatoriens sont adorable.

Un TRES TRES GRAND MERCI à Leon et son équipe de TOUTEQUATEUR pour vos conseils et votre aide précieuse. Vous nous avez permis de vivre un séjour exceptionnel !!! Vraiment merci à tous et à très vite.

Lise & Nico

J’ai l’habitude de faire une petite introduction aux carnets de voyage mais je ne vois pas grand chose à ajouter à celle ci …

Bonjour, nous sommes une famille composée de deux quarantenaires et deux garçons de 11 et 14 ans. Nous avons passé trois magnifiques semaines en Equateur. C’est un pays aux multiples facettes encore authentique, les touristes y sont accueillis sans fioriture. La faune et la flore y est abondante, les activités sportives aussi. Voici notre itinéraire, j’espère qu’il aidera certains d’entre vous, en tout cas, j’ai construit le notre après lecture des récits d’autres voyageurs Tout Equateur.

Nous nous sommes déplacés en car, il y en a partout et à toute heure. Nous nous sommes toujours déplacés de jour sachant que le soleil se couche à 18h15 environ. En altitude, il faut boire beaucoup, nous avions donc chacun une gourde filtrante, de ce fait, nous la remplissions à n’importe quel robinet d’eau sans crainte et sans multiplier le nombre de bouteille en plastique vide. Les entrées dans les parcs nationaux sont gratuites par contre il faut veiller à toujours avoir sur soi les passeports ou vos numéros de passeport qui y sont demandés. Pour les déplacements, l’application mapps.me est d’une grande aide.

Equateur 01 QUITO (12)

Jour 1 : QUITO : Après le briefing avec François, nous avons commencé la visite du centre ville de Quito avec la plaza grande sur laquelle se situent le palais présidentiel, l’office du tourisme et la cathédrale metropolitana puis nous nous sommes éloignés vers le « Carolina parque » et le jardin botanique où nous avons vu des bonzaïs de 45 ans et des fleurs que nous avons croisées plus tard lors de nos excursions en forêts équatoriales. En guise de repas, un almuerzo typique servi dans un restaurant classique.

Equateur 01 QUITO (8)

 

Equateur 01 QUITO (10)

Jour 2 : QUITO : Le « Teleferiqo ». Ce dernier nous transporte au sommet de la Cruz Lima à 4100 m d’altitude, sur les flancs du volcan Pichincha. La vue y est spectaculaire mais gare au soroche (le mal des montagnes). Puis nous avons traversé la ville d’ouest en est pour découvrir les œuvres de Guyasamin. La capilla Del Hombre et le musée Guyasamin sont consacrés aux œuvres du peintre équatorien Oswaldo Guyasamin. Les fresques représentent les souffrances de la population d’Amérique latine. La maison quant à elle a une très belle architecture et est remplie d’objets liés au culte. Nous avons terminé par la cathédrale du vœu national.

Equateur 01 QUITO (26)

Equateur 01 QUITO (33)

Jour 3 : COTOPAXI : Nous nous sommes levés à 7h15 pour petit déjeuner puis nous avons enchaîné avec le taxi pour aller au terminal de Quitumbe dans lequel nous avons pris un bus pour rallier Machachi. Sur le chemin vers le prochain bus, nous avons mangé dans un petit resto dans lequel passait le match France/Pérou. Les équatoriens étaient déçus du match… mais pas nous J. Nous nous sommes ensuite rendus au repère de Tout équateur en prenant un autre bus rempli de collégiens qui rentraient à la maison après les cours, c’était amusant de les voir discuter et échanger des friandises. L’auberge avec vue sur le volcan du Cotopaxi est un enchantement. Nous avons posé nos affaires et sommes ressortis pour profiter de la nature et des paysages environnants. A notre retour de balade, les enfants sont allés pêcher les poissons qui nous ont été servis au dîner. Ils en étaient très fiers. Le coucher de soleil a donné de magnifiques couleurs au paysage.

Equateur 02 COTOPAXI (11)

Equateur 02 COTOPAXI (12)

JOUR 4 : COTOPAXI : Nous avions réservé une balade à cheval de deux heures : des rivières à traverser, des paysages magnifiques, des oiseaux et des chevaux sauvages, un ravissement pour nous 4 alors que les enfants n’étaient jamais montés sur un cheval auparavant! Nous avons ensuite déjeuner au lodge situé à même le parc avant de reprendre le même chemin qu’à l’aller. Au chalet, une nouvelle partie de pêche nous attendait.

Equateur 02 COTOPAXI (45)

Equateur 02 COTOPAXI (38)

 

JOUR 5 : QUILOTOA : Nous avons quitté notre hôte pour nous diriger vers Machachi avec pour objectif de rallier le cratère de Quilotoa. Sur la route, les paysages sont très jolis et alors que j’avais vu les photos de ce cratère en préparant le voyage, j’ai été émerveillée par sa grandeur sur place. Nous sommes descendus dans le cratère en 30 mn. Nous avons mis les pieds dans l’eau… froide. Comme nous étions avec toutes nos affaires, nous avons préféré ne pas pratiquer de canoë bien que l’activité était proposée en bas, de plus, il commençait à être tard. La remontée nous a pris une heure avec 400m de dénivelé, nous avons eu une bonne suée sur le chemin poussiéreux. On voyait à côté de nous des gamines courant qui proposaient de remonter les touristes à dos de mulets. Elles devaient bien faire une dizaine d’aller/retour sur la journée. Retour à l’hôtel, jeux de société, dîner sur le pousse avec des jeunes touristes : 1 anglaise, 2 allemands et 1 usa.

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JOUR 6 : QUILOTOA : Le village de Quilotoa ne compte que 150 âmes, toutes dévouées au tourisme, la visite est donc rapide et les activités réduites. En fait, c’est un village d’étape qui accueille les randonneurs de la boucle de Quilotoa. Nous y croisons des français, des allemands, des anglais et des états-uniens. A 9 heures, nous avons entamé la randonnée permettant de faire le tour du cratère (12km-5 heures). Ça monte et ça descend et surtout c’est très venteux. Le panorama est impressionnant, nous basculons parfois sur l’autre vallée et voyons les petits champs en patchwork, les enfants qui gardent leur cochon, les femmes en jupe et chapeau qui courent après leurs chevaux dans la pente alors qu’on galère en marchant sur notre sentier balisé. Il y a de nombreux belvédères autour de ce cratère, les eaux vertes qui miroitent dans le fond appellent constamment notre regard. Le lac aurait une profondeur de 250 m. Après 4h30 de marche, la boucle est bouclée et nous nous précipitons au restaurant. Le match Pologne-Colombie se joue mais nous n’y portons pas d’intérêt, nous préférons recueillir des informations auprès de françaises ayant déjà passé près d’un mois et demi dans le pays. Rincés, nous rejoignons notre chambre, demandons du feu dans le poêle et nous nous relaxons. Les enfants des propriétaires ayant apporté le bois, ils ont été récompensés d’une petite pièce et de petits jeux offerts par la compagnie aérienne lors de notre vol aller.

Equateur 03 QUILOTOA (32)

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JOUR 7 : BANOS : Nous avons quitté l’hôtel pour chercher une camionnette qui nous emmena à Zumbahua. Notre conducteur nous déposa au niveau de l’arrêt de bus et ce dernier arriva quelques minutes après. Le voyage vers Latacunga fut assez court. Arrivés, nous attendons notre prochain bus… qui se situait juste derrière le précédent. A peine sortis, nous entrons donc dans le prochain. Durant le trajet, des vendeurs montent aux arrêts et nous proposent diverses collations et au bout de 2h de voyage nous arrivons enfin à destination : BANOS. Nous sommes allés à la cascade de la Vierge, au « Mercado Central » puis avons profité d’un massage à l’hôtel. Banos est très touristique, les restaurants proposent tout type de spécialités culinaires (chinois, italien, mexicain…) et il est possible d’acheter de grands poussins dans un magasin d’aliments pour animaux…

Equateur 04 BANOS (4)

JOUR 8 : BANOS : Nous sommes allés jusqu’à un magasin de vélo pour en louer 4. Après quelques pauses, nous arrivons enfin à un téléphérique qui s’arrête au dessus d’une cascade. Nous avons pris des photos avant de repartir de plus belle. Les difficultés étant nombreuses entre la pluie, le froid et les montées, nous devenons fatigués et décidons d’écourter le trajet initialement prévu. Après 20 km, nous accrochons nos vélos avant de descendre un chemin feuillu jusqu’à une énorme cascade « El Paillon del Diablo ». On pouvait même passer derrière la chute, le débit est impressionnant, on en a le souffle coupé. Au retour, nous nous fîmes embarquer dans le coffre d’un camion avec nos vélos. Nous rendîmes nos vélos avant de retourner à l’hôtel nous reposer car nous étions trempés. Banos est aussi l’une des rares villes où l’on peut trouver de vrais expressos, on en a donc profité !!

JOUR 9 : PUYO : Journée de transition. Sur notre parcours, nous avons visité un centre de soin pour les animaux avec des Aras ou Perroquets de toutes sortes, des petits chimpanzés ou des singes hurleurs. Ils sont tous là en réhabilitation pour se déshabituer de l’homme avant d’être relâchés dans leur habitat naturel. Les personnes qui donnent les soins sont tous des bénévoles; mieux, ils payent 150$ par mois pour leur hébergement. En forte saison (été et Noel), ils peuvent être jusqu’à 25 personnes avec presque autant de nationalités différentes. Nous avons eu la chance de découvrir cette pension avec un bénévole français, Jérémy, ancien déménageur. Il a appris son « métier » de soigneur sur place. Il agit depuis 3 ans auprès des animaux. Merazonia, ce centre de soin polyglotte, existe depuis 14 ans. Il a été fondé par un hollandais. Par contre, les visites ne sont pas possibles, Jérémy ne nous a donc présenté que certains oiseaux. Puyo est une ville triste et sans charme. Elle donne l’impression d’avoir été oubliée du monde.

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JOUR 10 : RIO PASTAZA : Le départ est prévu à 8h30 à l’agence de tourisme communautaire. Sur le chemin, le soleil pointe son nez et l’air devient immédiatement lourd. Notre guide se présente, il est un indien d’Amazonie, il vient de la forêt, bien plus loin de Puyo. Petit comme la plupart des équatoriens, il a de petites mains aux doigts courts. Nous chaussons nos bottes, emportons le poncho ciré prêté pour le séjour et faisons route vers Maca. Durant le trajet, nous nous arrêtons dans un autre refuge pour les singes maltraités par leurs anciens maîtres. Il y a des coatis, des singes laineux, singes araignées, tamarins…et encore des français bénévoles. Beaucoup de français viennent ici et font du bénévolat, d’ailleurs la plupart des touristes venant dans la jungle sont des français et des allemands. Un peu plus loin, il nous montre des poissons géants de 2 à 3 mètres, ces jeunes poissons sont petits comparés à leurs congénères vivant dans les rivières d’Amazonie et qui peuvent atteindre 7 m de long. Nous arrivons enfin dans la communauté des Indichuris. En fait c’est un village situé au bord de la rivière Pastaza, il n’y a pas beaucoup d’indiens qui vivent là, Ils travaillent plus loin et jusque Puyo, ils reviennent le dimanche avec leur famille pour manger tous ensemble, seul « el señor de la casa » reste là, c’est le Shaman. Nous rencontrons, les uns après les autres, les occupants en liberté de ces lieux : le chien puis le singe à tête de lion, les poules et coqs, les canards, les tortues et enfin le perroquet, les enfants sont heureux et moi aussi. Le grondement de l’eau de la rivière est constant, des oiseaux rasent l’eau à la recherche d’insectes, des vautours ont repéré une carcasse de poisson et viennent la bèqueter. Le guide nous emmène ensuite vers la cascade Holà Vida. Sur le trajet, il jette des cailloux dans l’eau calme bordant le chemin et soudain, des yeux sortent de l’eau, un caïman. Ce dernier s’approche des vaguelettes créées par le caillou, berné, il s’arrête et nous fixe. Nous continuons la promenade dans la forêt et nous découvrons de la sève qui colore les ongles, une autre qui soigne les boutons (sang du dragon), du répulsif naturel à moustiques. Au bout du chemin, une magnifique cascade se dévoile, nous nous baignons dans l’eau rafraîchissante. Au retour, tout nous invite à la détente : le coulis de l’eau, les hamacs et l’inexistence du Wifi. A l’heure du dîner, il fait noir, la pluie arrive et s’installe.

EQUATEUR 10 PUERTO LOPEZ (222)

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JOUR 11 : RIO PASTAZA : Au petit-déjeuner, le singe a pointé le bout de son nez et s’est précipité vers nous, ou plutôt vers la table autour de laquelle nous étions assis. Il est tellement mignon qu’il parvient assurément à nous prélever des morceaux du repas. Ce matin, il jette son dévolu sur le lait chaud et la confiture de goyave. Quel gourmand!! Le perroquet atterrit à l’extérieur et la femme du shaman tend alors une banane à mon fils pour qu’il nourrisse le perroquet. Jaloux, le singe vient chiper des bouts et la banane est vite engloutie. C’est l’heure de la balade en pirogue, faite d’un seul morceau de bois, nous montons à six dessus. Le niveau de l’eau n’est pas très haut, les marques laissées par la dernière saison des pluies sont encore fraîches. Nous traversons d’autres villages indiens, passons de petites rapides, écoutons les perruches jacasser et arrivons au bout de 30 minutes au point final de la balade. Il ne nous reste plus qu’à monter jusqu’au mirador pour clore cette « jungle » parenthèse mais un rideau de pluie s’avance sur la rivière, nous le voyons arriver de loin, le départ est repoussé puis annulé. Une initiation à la sarbacane s’organise en compensation. Les enfants doivent viser une banane sur un bâton, après quelques soufflages réussis, la cible devient le haut d’un tronc d’arbre…les enfants sont finalement embauchés pour la chasse! Le séjour se termine, il faut rentrer sur Puyo puis rejoindre Baños avant la nuit parce que demain la France joue en huitième de finale!!

EQUATEUR 10 PUERTO LOPEZ (195)

JOUR 12 : CHIMBORAZO : Nous nous sommes réveillés à Baños, puis nous sommes allés petit déjeuner à Aromi pour voir le match France-Argentine. Quel match! On a stressé durant 94 minutes! Les équatoriens déçus, ont quitté les lieux dès que nous avions 4 buts à 2. Puis, nous avons pris le bus pour Riobamba. Arrivés, nous sommes allés manger en vitesse pour prendre le bus de 15h vers Guaranda. Après 45 min de chemin nous arrivâmes enfin à la casa cóndor qui est dans un petit village qui forme une communauté. Les habitants élèvent des alpagas et des moutons pour leur laine, en logeant dans ce village nous les aidons à subsister. Une balade pour voir un élevage d’alpagas, des colibris, des chiots et échanger quelques mots avec les enfants de la communauté puis nous nous sommes retrouvés dans la salle commune pour faire des jeux de société en mangeant du pop corn salé tout chaud. Le repas arrive, au menu soupe de patate en entrée, du riz avec du steak de cochon saucé de tomates à l’oignon. Il y avait un mélange choux-carotte. Et en dessert une délicieuse tomate d’arbre. Nous sommes allés nous coucher, la chambre avait une vue sur le Chimborazo, la montagne la plus haute de l’équateur qui fait 6 268m.u

 

JOUR 13 : CHIMBORAZO : Nous avons mangé très vite pour prendre le bus qui devait passer à 8h40…sauf qu’il arriva trois quarts d’heure plus tard. Nous avons démarré la randonnée vers le premier refuge. Nous avons décidé de nous écarter de la route principale pour éviter la poussière et les gaz d’échappement, le trajet est plus long mais nous ne sommes pas là pour nous presser, ce sont les vacances tout de même. Pendant la montée nous avons croisé beaucoup de vigognes (des alpagas indomptables et moins laineux), ce qu’elles sont belles. François nous avait dit qu’elles étaient craintives, notre fils a testé la distance minimale acceptable… La montée dura 3 longues heures…. sur la fin il commença à grêler mais nous ne nous sommes pas découragés. Le dénivelé était de 600m environ et enfin arrivés à 4850 m d’altitude au refuge Carrel , nous avons pris des empanadas froids (pain fourré aux légumes ou à la viande). Nous avons voulu continuer la marche mais le temps brumeux lui ne voulait pas. Nous sommes donc descendus à l’arrière d’une camionnette après négociations. Nous avons pris le bus du retour puis nous sommes allés nous reposer.

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JOUR 14 : TRAJET VERS LE SUD : Avant de quitter la communauté, nous avons joué avec les chiots et un cochon. Les chiots qui étaient affamés, mangeaient tous les trois dans la gamelle du cochon qui essayait tant bien que mal de la défendre. Les habitants se regroupaient non loin pour une petite réunion à l’extérieur, ils en profitaient pour se réchauffer au soleil, certaines femmes partaient avec leur troupeaux de moutons. Nous sommes allés attendre le bus de 10h. Pour avoir un peu d’avance, nous sommes arrivés à la route à 9h45. Le bus nous passa devant s’en s’arrêter et celui de 11h aussi!! A ce moment-là, on a commencé à faire du stop et 15 minutes plus tard, une voiture nous embarqua pour notre destination « Riobamba ». Nous y avons mangé rapidement avant de prendre une correspondance vers Ingapirca. Le trajet durait 4h, arrivés à l’hôtel, on a pris un dîner typique avant d’aller se coucher. Nos hôtes (partenaires de Tout Equateur) étaient aux petits soins, ils nous ont donnés des bouillotes pour la nuit.

JOUR 15 : Ingapirca est le site archéologique inca d’équateur le mieux préservé. Un guide anglophone nous a été imposé pour la visite du musée et du lieu. Nous ne l’avons pas regretté puisque nous avons pu l’interroger à notre guise. Nous l’avons eu que pour nous. Les enfants ont travaillé leur attention et leur anglais. Nous sommes à 3230m. Nous amorçons une descente en douceur depuis le Chimborazo. 3 heures de bus pour rejoindre Cuenca avec un changement à la station « cañar ». L’altitude de cette ville de 330 000 âmes est à 2500m. Nous avons déambulé avec curiosité pour trouver notre auberge de jeunesse nommé « la cigale » à côté d’une boulangerie-pâtisserie française tenue par Julien, marié à une équatorienne ! Nous allons finir par croire que la diaspora française est très présente en Équateur.

t

JOUR 16 : CUENCA : Après trois jours au calme dans de petits villages, nous avons retrouvé l’agitation de la ville. Ce matin, nous avons opté pour un « free walking tour » de deux heures. C’est une formule très agréable pour découvrir la ville : notre guide, une jeune fille de l’université de la ville, nous balade devant les monuments les plus représentatifs de la ville et raconte leurs anecdotes et tout cela en espagnol suivi d’une traduction dans la langue de Shakespear. Nous apprenons ainsi que la construction des tours de la cathédrale a été stoppée à cause d’une faiblesse dans les fondations, plus loin nous découvrons la jolie maison du premier photographe de la ville qui utilisait du matériel…français !! Nous avons aussi traversé le marché couvert de la ville, c’est un lieu extrêmement vivant, au rez-de-chaussée, nous trouvons les matières premières : fruits légumes, viandes… et au premier étage, des stands de cuisine et des tables pour manger des plats typiques. La visite s’est terminée dans le musée du Toquilla alias le Panama. Ce célèbre chapeau n’est pas confectionné au Panama mais en Équateur!! Un chapeau de base peut nécessiter trois jours de travail alors que les plus fins d’entre eux sont achevés au bout de 6 à 7 mois et là, les prix s’envolent $$$. Une visite de la ville n’est jamais complète sans une vue en hauteur, c’est l’estomac plein de tapas et en taxi, que nous sommes montés au mirador de Turi. Enfin, beaucoup d’équatoriens revêtent encore quotidiennement leurs tenues traditionnelles et que selon les régions du pays, ces tenues changent, et bien le musée de Pumapungo (archéologique et ethnographique) explique très bien toutes ces différences. En bref, ce fut une journée culturelle. Ces séjours en ville nous permettent également de déposer notre linge sale dans des lavanderias et de le récupérer le lendemain, propre, sec et plié pour un prix modique! Nous avons aussi rencontré le troisième camélidé d’Amérique du Sud : le lama, plus foncé que l’alpaga, il est doux et sert (d’après ce que l’on a pu voir par ici) de tondeuse naturelle.

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JOUR 17 : PARC NATUREL DE CAJAS : A 1h de route en car de Cuenca, l’entrée du parc, le temps change radicalement, il y a de la brume. Nous nous rendons au Centre d’informations pour les conseils d’itinéraire. La balade dura 3h30, elle était remplie de paysages magnifiques, nous avons croisé très peu de gens, tout d’abord une famille avec laquelle nous avions fait le « free walking tour » la veille et un groupe d’italien. Il y a aussi eu une pause fruits achetés le matin même au marché. Quand nous sommes arrivés à la fin, nous avons attendu le bus au niveau d’un péage et nous sommes repartis pour Cuenca.c

JOUR 18 : CHURUTE : Enfin c’est le jour tant attendu du match France / Uruguay, un peu stressant mais on finit par gagner 2-0. Après notre petit déjeuner, on a sauté dans un taxi jusqu’à la gare routière pour prendre un bus. Notre destination nous menait près de la côte et en descendant nous avons été englouti par une mer de nuages, c’était impressionnant. Nous avons demandé au bus de nous déposer, trois heures plus tard, à une station essence. Jairo, partenaire Tout Equateur, nous y attendait et nous mena à sa ferme de cacao. Il nous présenta Jamel, le plus jeune de ses 8 frères et sœurs. Jamel nous guida à travers l’exploitation familiale en nous expliquant la culture du cacao, de la fleur au chocolat. Tout cela en nous faisant passer par des champs de riz, devant des arbustes d’aciote et de fruits de la passion, il nous a aussi montré des plants de poivres, de vanille, de piment rouge … La visite s’est terminée sur une préparation de chocolat chaud maison (à partir des fèves de cacao cultivées sur place. Le soleil commençait déjà à se coucher donc nous sommes rentrés à l’hôtel

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JOUR 19 : LA RESERVE DE MANGROVE DE CHURUTE : Nous montons dans une pirogue motorisée pour observer la faune de la réserve : les hérons gris et bleus, des spatules roses, des aigrettes partout, des aigles pêcheurs (d’après Jairo) et autres cigognes. Dans un des bras de notre maraîchage, notre guide nous amène sur le reposoir vide d’un crocodile. Il vient s’y installer quand le soleil est doux. Nous sommes dévorés par les moustiques. Nous continuons de glisser sur cette rivière plate, Jairo extatique, pointe au loin qqch. Mon fils et mon homme ont à peine le temps de voir disparaître dans les eaux troubles du marigot, les yeux d’un crocodile. Nous éteignons le moteur pour avoir une chance de le revoir. Nous dérivons silencieusement. Nous attendons. Mais les moustiques ont eu raison de notre patience. Retour à la base. Nous reprenons la voiture pour qqs minutes. Notre éclaireur nous montre un sentier où nous allons randonner 1 heure ou un peu plus. Jairo avec son âme de pisteur déniche des singes en train de « siester ». Il les réveille. Commence alors une cacophonie de mécontentement du mâle. Nous sommes émerveillés par l’espace sonore qui est pris. Et nous sommes surpris par la découverte d’un bébé parmi eux. Nous restons un moment à les espionner pour essayer de capturer de belles images.

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JOUR 20 : PUERTO LOPEZ : un petit tour dans la bourgade et nous voyons, dans le ciel, des frégates qui tournoient à une centaine de mètres de là, nous nous approchons et accueillons, avec les autres habitants, des pêcheurs revenus de la mer. Ils débarquent les produits de leur pêche : des calamars, des thons, des rougets, des crevettes… et trois énormes espadons. Ces derniers créent l’étonnement dans la foule et la fierté des pêcheurs à la barque. Ils approchent la balance, les estimations vont bon train, l’affichage clignote… : 275 kg! Belle bête (sans la tête). La journée s’écoule lentement entre des longueurs et jeux dans la piscine de l’hôtel, une sieste, un moment lecture.

EQUATEUR 10 PUERTO LOPEZ (193)

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JOUR 21 : LA ISLA DE LA PLATA : Pendant le trajet aller d’une heure trente, nous avons entr’aperçu le dos d’une baleine à une petite dizaine de mètres du bateau. Puis arrivés sur l’île, nous avons fait une randonnée de 2h30 avec un guide, nous y avons vu des fous à pied bleus, des fous de Nazca et des frégates. Du haut de l’ile, nous pouvions voir une baleine qui nous narguait en sautant dans l’eau. Après cette marche au soleil, nous avons donné à manger à 3 tortues à côté du bateau, on les a nourries avec de la pastèque et de l’ananas. Après, nous sommes allés faire du snorkeling, nous avons vu tous types de poissons des petits, des gros, des colorés et des bizarres, puis nous sommes remontés dans le bateau pour rejoindre Puerto Lopez. Sur le chemin du retour, nous avons repéré le jet d’eau caractéristique et nous avons enfin vu trois baleines, nous les avons suivies pendant une petite moitié du chemin, c’était magnifique, elles sortaient, plongeaient, ressortaient, replongeaient tout le temps, nous nous exclamions dès qu’elles levaient un peu plus la queue. Cela nous amusait beaucoup mais nous avons du les quitter…

EQUATEUR 10 PUERTO LOPEZ (178)

JOUR 22 : LOS FRAILES : Ce matin, journée plage !!!!!! Le ciel était couvert donc nous avons attendu un peu avant d’aller à la plus belle plage d’Equateur : Los frailes . 1h plus tard, quand le ciel est devenu bleu, nous avons sauté dans un taxi avant d’arriver à une plage sur laquelle se prélassaient de petits crabes. Des pélicans ont survolé la crique. Nous nous sommes baignés avec des tubas, avons vu de petits poissons. Puis, nous avons randonné une heure sur le sentier Los Frailes qui passe par plusieurs plages et que l’on fit en 50min (le temps pressait pour le match France vs Belgique résultat des courses 1-0 pour la France).

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JOUR 23 : PARQUE NATIONALE MACHALILLA : Il est ce qui reste d’une belle forêt primaire côtière. Notre guide, partenaire de Tout Equateur, est passé nous chercher à l’hôtel.
Notre visite a commencé par le potager de notre hôte. La femme de ce dernier, nous présente leurs aliments quotidiens dans cette jungle. ( banane plantain, Le manioc…) Puis, nous sommes partis pour 3 heures de randonnée en jungle. Très rapidement, alors qu’il nous exhibe la beauté de la flore, nous apercevons des singes capucins puis des singes hurleurs. Nous nous sommes émerveillés à quatre reprises devant ces agiles primates avant de retourner à notre point de départ les yeux encore pétillants.

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JOUR 24 : GUYAQUIL et départ : Nous endossons donc nos sacs à dos et prenons le bus pour Guayaquil. Avant cela, je me mets à la recherche de timbres : trouver quelques cartes postales fut déjà une aventure mais je ne pensais pas que les timbres étaient aussi compliqués à obtenir : à Puerto Lopez, ville de 16000 habitants, il n’y a pas de post-office. Il faut se rendre dans de plus grandes villes à plusieurs heures de route pour pouvoir en acheter. Cela tombe bien, nous nous rendons dans la 2ème plus grosse ville d’Equateur. Du bus, je vois encore des aigrettes, des vautours, des poules qui traversent la route, des vaches, des chevaux qui broutent….Déposés au terminal routier, il nous reste 6 heures avant de décoller. Nous allons en centre ville alourdis par nos gros sacs et flânons sur le malecon Simon Bolivar jusqu’au Parque Bolivar. C’est un petit square dans lequel nous pouvons approcher des iguanes en liberté, il y a aussi des poissons et des tortues dans un bassin en ciment. Une femme vend de la laitue pour nourrir les reptiles, des cireurs de chaussures proposent leurs services à l’entrée du square. Il Les enfants caressent la peau des adorateurs du soleil, ils ont l’air d’apprécier cela. Le soleil décline (il fait nuit à 18h30 toute l’année ici), nous décidons de nous rendre à l’aéroport, prêts pour le décollage.

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Le voyage s’est passé sans encombre. Le programme a été entièrement réalisé à part la balançoire à Banos. Nous voulions voir beaucoup d’animaux dans leur milieu naturel et nous avons été servis. Ces rencontres sont tellement plus fortes qu’une visite au parc zoologique. Merci à François, Léon, le reste de l’équipe et à tous leurs partenaires, c’est inoubliable !

Salut de toute la famille ; )

Découvrez le petit résumé du voyage de Laurence en Equateur en bus et en voiture. Vous y trouverez leurs impressions sur les hôtels mais aussi les activités et le timing du voyage. Ils ont eu le chance d’aller à Mindo, dans la vallée de l’Intag, à Otavalo, au Cotopaxi, au Quilotoa, à Banos,  Tena aux portes de l’Amazonie, et enfin aux Galapagos.

J1        Dimanche 22 juillet  Vol Bordeaux  Quito arrivée à 16h Voiture de location qui nous attend à l’aéroport réservation via vos services tout equateur - Nuit Quito aéroport El Cano  31,5 $ bon rapport qualité / prix

J2        Trajet Quito Mindo   Mitad del Mundo, visite d’une fabrique de chocolat Nuit Mindo Cabanas Armonia petit dej compris (93 € les 2 nuits) bon hébergement

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J3         Mindo : Reserve de Milpe, Canopy,  tarabita et rando cascades

J4        Mindo : sortie ornitho pour voir les coq de roche + autres oiseaux, visite élevage de papillons nuit à Mindo Ananaw (moyen à part une jolie vue de la terrasse de la chambre)

J5       Mindo  la vallée de l’Intag Nous avons trouvé les paysages jolis mais le temps de route très très long (en fait un chemin non goudronné pendant 4 à 5h, peut être que maps.me ne nous a pas fait prendre le plus court en terme de temps Nuit à Pacheco Farmhouse vallée de l’Intag réalité qui ne correspond pas aux photos sur le site booking, hébergement très délabré et à coté d’un torrent, nous n’avons pas aimé

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J6       Lagune cuicocha puis villages autour d’Otavalo nuit à Otavalo Cabañas Buenos Aires très bon rapport qualité prix, accueil très sympa, nous recommandons !

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J7      Marché Otavalo  et route vers cotopaxi nuit à l’auberge conseillée par Léon : Merci pour l’adresse ! c’est un super endroit, accueil sympa, bonne ambiance nous recommandons !

J8      lagune de limpiopungo puis rando jusqu’au refuge (sous la neige) nuit Tambopaxi Lodge (115 $) situé dans le parc, le site est très beau mais l’accueil pas vraiment sympa et repas du soir pas terrible. Nous n’avons pas vraiment aimé, trop cher pour ce que c’est

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J9      Route pour quilotoa  via Isinlivi où nous déposons nos sacs opour partir légers pour 2 jours de  rando nuit à l’hôtel chukirawa (62 $ avec repas & pdj) hôtel ok ambiance sympa , On rend la voiture ce jour à l’hôtel de Quilotoa (pas de souci avec la location de voiture, la personne est venue la récupérer le soir )

J 10     Rando Quilotoa chugchilan  très beaux paysages Nuit chugchilan hotel el vaquero (diner et petit dej 51 €) Hôtel ok a sauna et hamac

J 11     Rando chugchilan isinlivi Hôtel llulu lama : diner + petit dej : 93 € ça sera notre plus bel hébergement de tout le voyage avec une super ambiance routarde en plus. Nous recommandons

J12     Taxi jusqu’au marché saquisili puis bus et taxi jusqu’à la communauté de femmes de San Francisco de Cunuguachay (près du Chimborazo) Nuit à la casa Quilla pacari accueil et hébergement moyen (nous avons eu très froid)

J13      « Rando du lama » avec une femme du village, repas au restau de la communauté nuit  San Francisco de Cunuguachay et nuit à la casa Quilla pacari

J 14     Bus pour Riobamba puis Banos nuit à Hostal Princesa Maria. Très bon rapport qualité prix, bien siyué, accueil sympa, cuisine à disposition. Nous recommandons

J15      Vélo vers les cascades Nuit à Hostal Princesa Maria à Banos

J16      Bus pour Tena puis Puerto Bararantilla et nuit à Runa Huasi Lodge après s’être baigné dans le rio

J17      Rando toute la journée avec un guide en forêt (une journée c’était trop long pas grand chose à voir) nuit Runa Huasi Lodge

J19      Matin visite du centre amazoonico sympa puis balade sur une ile et visite des familles (préparation chicha, …) nous n’avons pas aimé trop aimé, trop touristique nuit à Runa Huasi Lodge (l’endroit est joli et très bien situé au dessus de la rivière, la salle de restauration est aussi très jolie avec une belle vue sur la rivière,  les repas sont plûtôt bons mais chers, les cabanes mériteraient plus d’entretien, des trous énormes dans les moustiquaires et l’accueil très moyen, à plusieurs reprises ils ont voulu nous faire payer des choses qu’ils ne devaient pas. C’est dommage du coup on n’a pas envie de les recommander ; d’ailleurs pendant les 3 jours, nous étions les seuls touristes.

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J20     Bus pour Tena puis Quito aéroport nuit à nouveau à El Cano pour prendre l’avion le lendemain

J21      Quito San Cristobal  Nuit San Cristobal Hostal La Posada de Jose Carlos (216 $ les 3 nuits avec pdj) correct sans plus

J 22     Nuit San Cristobal Hostal La Posada de Jose Carlos

J23     Nuit San Cristobal Hostal La Posada de Jose Carlos

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J 24/25/26     Santa cruz Nuit Santa Cruz Hostal Vista al mar (45,90 $/nuit) hôtel sans prétention mais propre, bien situé et proprios sympas

Nous avons fait une excursion payante d’une journée à l’ile Pinson pour faire du snorkeling c’était bien et  loué les services d’un chauffeur pour visiter différents coins de l’île

J27      Fin du voyage   Baltra– GUYAGUIL –PARIS

Nous avons beaucoup aimé San Cristobal (plus tranquille que Santa Cruz) et très sympa avec toutes les otaries partout. Nous regrettons de ne pas être allé à Isabela. Si c’était à refaire, nous ferions 2 nuits à san Cristobal, 3 nuits à Santa Cruz et 2 à Isabella.

Concernant le timing général du voyage, j’ai trouvé ce voyage bien équilibré. Le réseau de bus fonctionne bien mais c’était sympa d’avoir la voiture pour les 8 premiers jours.

Amicalement

Laurence

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Les petites bêtes à plumes vous fascinent ? L’objectif de votre voyage est d’en observer le plus possible et de les photographier ? Alors suivez les aventures et la préparation de Adeline et Mathieu qui vous partage les détails de leur aventure dans le pays. Il nous régalent en plus de superbe photos et d’une petite vidéo pour finir Préambule Nous sommes de jeunes naturalistes français passionnés par la nature et rêvant de mettre un jour un pied en Amazonie. Après avoir lu de nombreux comptes rendus ornithologiques (Réseau solidaire Toutequateur, LPO…) et identifier les hotspots ornithologiques (grâce à Ebird notamment), nous avons décidé d’établir notre propre circuit. Nous avons écarté l’idée de la voiture qui n’était pas très rentable à la journée pour le peu de liberté qu’elle apportait. N’ayant pas non plus envie de courir et ne voulant pas exploser le budget, nous avons également décidé de ne pas aller jusqu’aux Galápagos ou Isla de la Plata, ce sera pour un autre voyage. Nous nous sommes concentré sur le nord du pays, autour des Andes et jusqu’en Amazonie. Nous aimons voyager en autonomie, découvrir les espèces par nous-même, prendre le temps d’observer et d’identifier les animaux que nous voyons. Nous sommes donc partis avec notre livre d’identification sous la main (Guide Helm, Birds of Ecuador), notre matériel et nous n’avons pas pris de guide professionnel afin de nous aider dans nos observations. N’ayant pas d’expérience en Amérique du Sud et n’ayant pas beaucoup de temps pour tout organiser, nous avons privilégié les réservations par internet (Booking et compagnie). Malheureusement, ce n’est pas le moins cher et nous nous sommes rendu compte qu’il était bien plus rentable de réserver progressivement sur place (nous n’étions pas en période touristique). Quito Arrivé à l’aéroport de Quito le vendredi soir à 22h avec une heure de retard, nous prenons un taxi pour nous rendre à l’hôtel Léon Colonial. Le lendemain matin, l’équipe Toutequateur vient à notre rencontre pour nous faire un breifing sur l’Equateur, les transports, comment se rendre à notre première escale, nous parler des choses incontournables à faire, etc… Nous avons beaucoup apprécié ce moment rassurant qui nous a permis de commencer notre voyage sans perdre de temps et avec sérénité. Après un premier bus qui nous emmène au terminal de La Ofelia plus au nord, nous prenons un second bus pour nous rendre à Mindo (attention en période de vacances, les bus vers la côte étaient pleins). Mindo Après deux heures de route, nous arrivons au magnifique village de Mindo. Nous avons réservé 4 nuits à l’hôtel Cabañas Armonía y Jardín de Orquídeas. L’hôtel est à un prix très raisonnable (20$ la nuit), le personnel est très gentil, souriant et arrangeant. Le jardin d’Orchidées qui l’accompagne est superbe, il y a plusieurs mangeoires à bananes qui sont très fréquentés (Euphonia et Tanager). Le petit-déjeuner, installé devant les mangeoires à colibris, est très copieux et il est inclus dans le prix de la nuit. On peut notamment y observer en nombre le Brown violetear, le White-necked Jacobin et plus rarement le Violet-tailed sylph ou encore le White-whiskered Hermit. La ville de Mindo est un petit paradis. Les gens sont ouverts, accueillants, très respectueux de l’autre et de l’environnement. En tant que végétariens, nous avons adoré cet endroit avec un grand nombre de restaurants totalement végé/vegans (les restaurants à touristes style Italien sont à éviter, les prix sont exorbitants et ils n’ont aucun intérêt). Il y a même une microbrasserie qui vient d’ouvrir ! Durant notre premier jour, nous avons pris un taxi qui nous a emmené à Milpe Bird Sanctuary. L’entrée est payante et peut être mutualisée avec celle de Silanche Bird Sanctuary pour réduire le coût (26$ pour les deux par personne). C’est relativement cher mais cela vaut vraiment le détour. Les mangeoires à l’entrée permettent une superbe proximité avec le Green honeycreeper, le Choco toucan, ou encore le Red-headed barbet. Nous avons également observé le Broad-billed Motmot. Les petits sentiers sont bien aménagés et permettent d’y passer la journée si on a amené de quoi manger. Nous sommes rentrés de la réserve en stop car en période de vacances, les bus revenant de la côte étaient pleins et ne s’arrêtaient pas).

Green honeycreeper
Green honeycreeper

Silanche Afin de nous rendre dans la réserve de Silanche, nous avons dû nous arranger la veille avec un taxi car il y a de la route (1h15) et un 4×4 est nécessaire. Le coût du trajet est relativement élevé car le taxi reste sur place en nous attendant mais cela vaut le détour (50$ AR). Les milieux sont très différents et c’était pour nous l’endroit le plus à l’ouest où nous allions en Equateur. La majorité des observations ont été réalisés en haut du mirador qui permet d’avoir une vue sur la canopée. Nous y avons notamment observé le Rose-faced parrot, le Tiny Hawk avec une superbe proximité, le Masked Tytira, toucans et araçaris ou encore plusieurs espèces de Pics. Mindo Nightwalk Nous avons réservé une balade nocturne avec Mindo Nightwalk dans un des centres de tourisme du village. La personne vient nous chercher en minibus et nous emmène en groupe de 8 personnes environ pour une balade découverte des animaux nocturnes sur un sentier qui lui appartient. Les explications étaient très pédagogiques et malgré l’absence de serpent durant notre passage, nous avons pu observer de nombreux phasmes, de superbes araignées, plusieurs espèces d’amphibiens et un Kinkajou à seulement quelques mètres de nous ! Au retour, nous avons observé sur la piste un Common parauque ! Las cascadas Le lendemain, nous prenons un taxi qui nous emmène au niveau de la Tarrabita permettant d’accéder à différents sentiers menant à des cascades. La télécabine permet d’observer la rivière et d’être au-dessus de la canopée. Le ticket pour un AR est de 5$. Comme partout, il faut marcher lentement et discrètement pour observer et nous n’avons donc pas fait l’ensemble du circuit. Nous y avons notamment observé le White-capped Dipper et le White-tailed Hillstar. Bellavista Le dernier jour, nous partons avec un taxi en direction de Bellavista Cloud Forest Lodge. Nous n’avons pas réservé au lodge qui était trop cher pour nous mais à un Airbnb (Hill cottage) géré par le même organisme et qui est 3 fois moins cher (40$ la nuit). Le logement est situé à 40 minutes du lodge principal et il faut donc marcher pour manger au restaurant. Si on amène à manger, on peut être en autonomie car il y a une cuisine. Néanmoins, le logement manquait cruellement d’aménagement, pas d’eau chaude, pas de chauffage, matelas très dur… Les repas au restaurant sont très chers (26$ par personne) mais ils sont vraiment trop copieux (fait pour une clientèle américaine…). Le responsable a été très arrangeant avec nous et nous avons pu partager un repas pour deux à chaque fois. Malgré ces inconvénients l’endroit est réellement magique et c’est un des endroits que nous avons préféré de tout notre périple. Les ambiances sont incroyables tant par la lumière, les nuages dans la forêt ou les chants d’oiseaux (comme celui du Andean solitary). L’observation des oiseaux est très difficile à Bellavista. Il faut avancer très lentement et écouter le moindre bruit. Nous avons eu la chance d’observer le Golden-headed quetzal, un grand nombre de Plate-billed mountain toucan, le Toucan barbet, le Chestnut-crowned Antpitta ou encore le Masked trogon. Les mangeoires à colibris du lodge principal sont très actives et la proximité avec les oiseaux est incroyable. On y retrouve notamment le Buff-tailed Coronet en grand nombre, le Colared Inca, le Violet-tailed sylph, le White-booted Racket-tail, le Sparkling Violetear et plusieurs Flowerpierciers et Tanagers comme le Blue-winged Mountain Tanager. Pour les amoureux de nature, de calme et d’observation, cet endroit est incontournable. Le soir lors du repas au lodge principal, il est possible d’observer plusieurs espèces de mammifères attirées par un tas de bananes dans les arbres. On y observe fréquemment l’Olinguito (différencié de l’Olingo récemment et endémique de cette forêt), le Kinkajou et plus ponctuellement l’Opossum.

Plate-billed mountain toucan
Plate-billed mountain toucan

Millay lodge Millay lodge est un projet d’écotourisme éthique dans la réserve de Cuyabeno en Amazonie équatorienne. Le projet est assez récent et c’était son côté plus « authentique » et moins « touristique » qui nous a plu. Il est porté par une communauté Kichwa et Isaac qui en est à l’origine. Ce projet permet à la communauté de développer une activité sans nuire aux écosystèmes et de proposer une alternative à l’exploitation du pétrole, à l’exploitation agricole et de la forêt. Il a pour objectif de préserver le milieu naturel et les territoires de la communauté ou encore faire perdurer les traditions locales et transmettre leurs savoirs. Malgré le peu de commentaires sur ce nouveau projet, il nous a beaucoup plu et nous avons voulu tenter l’expérience. Lors de notre passage en Amazonie, notre but n’était pas spécialement de trouver le séjour le moins cher, mais plutôt de trouver un projet éthique et de sortir des lieux très attractifs au niveau touristique. Millay lodge a entièrement tenu ses promesses. Nous sommes partis de Bellavista en minibus jusqu’au terminal de Carcelen dans la partie nord de Quito, puis nous avons pris un bus de nuit jusqu’à Lago Agrio (aussi appelé Nueva Loja). Nous avons ensuite attendu le lever du jour avant de sortir de la gare routière et nous nous sommes rendu au lieu de rendez-vous ou Isaac et le reste du groupe (nous étions 8 au total) nous attendaient. S’en est suivi un long périple de plusieurs heures de minibus puis de pirogue à moteur en remontant le Rio Aguarico jusqu’à un plus petit cours d’eau pendant plusieurs heures. Nous avons eu la chance d’observer plusieurs Dauphins roses d’Amazonie durant ce trajet. 2 Le programme (sur une durée de 4 nuits et 5 jours pour un total de 390$ par personne) était vraiment bien construit. Nous n’avions pas l’impression d’assister à une simple attraction touristique mais à un vrai beau projet de partage. Les activités étaient variées, généralement nous partions au lever du soleil explorer les environs en pirogue à la recherche d’animaux puis nous revenions au lodge pour le petit-déjeuner. Nous partions ensuite pour un périple plus long où nous apprenions grâce à un guide ancien de la communauté l’utilité de chaque plante tout en restant attentif à la faune observable. Nous avons ainsi eu la chance d’observer plusieurs espèces de mammifères (dont certaines visibles devant le lodge) comme le Red titi monkey, le Common squirrel monkey, le Black Mantle Tamarin, le Monk Saki, le Red Howler Monkey (singes hurleurs), des Mono nocturno, un Kinkajou ou encore un paresseux à trois doigts. Il y a également une diversité de papillons incroyable autour du lodge.

Common squirrel monkey
Common squirrel monkey

Niveau ornithologie, l’observation est relativement difficile en comparaison des lieux où il y a des mangeoires, mais ce n’est que plus authentique. La plupart des observations se faisaient de la pirogue où le paysage est plus dégagé. Bien évidemment, ce n’est pas un projet tourné exclusivement sur l’ornithologie, c’est donc parfois un peu frustrant et sans appareil-photo, l’identification est quasi-impossible. Nous avons observé 14 espèces de parrots dont 4 espèces de Macaw (Blue-and-yellow Macaw, Chestnut-fronted Macaw, Red-bellied Macaw et le Scarlet Macaw), 4 espèces de Toucans (White-throated Toucan, Channel-billed Toucan, Lettered Aracari et Many-banded Aracari) ou encore le Black caracara. Malgré nos recherches dans une tour d’observation de la Harpie féroce, elle restera invisible durant notre séjour. Les explorations de nuits (en pirogue ou à pieds) nous ont permis d’observer de nombreux arthropodes comme la Fourmi balle de fusil (Congas), des Amplypiges, des mygales, plusieurs espèces de lézards et d’amphibiens ou encore le Common potoo de très près et furtivement la Ferruginous Pygmy Owl. L’observation des reptiles reste compliquée car ils sont très discrets, un seul serpent observé durant notre séjour mais pas des moindres : un Anaconda vert ! Les Caïmans sont par contre très fréquents et présents juste devant le lodge. Les temps libres du programme étaient également très agréables afin d’explorer la forêt autour du lodge par nous-même. Après ce superbe séjour, nous repartons avec tristesse pour notre dernier voyage en pirogue à moteur. Sur le retour, nous observons de nombreux oiseaux comme le Capped heron et avec de la chance, deux King vultures en vol et plusieurs Swallow-tailed kites !

Red titi monkey
Red titi monkey

Rio bigal Nous partons par la suite de Lago Agrio en bus avec une correspondance à Coca pour rejoindre Loreto où nous logeons dans un hôtel. Le lendemain matin, Thierry nous rejoint et nous partons en taxi à la réserve biologique de Rio bigal. Son projet a pour objectif d’acquérir et de protéger une vaste zone tampon de forêt entre le Parc national de Sumaco et l’agriculture intensive qui s’étend. Il a de nombreux projets en cours et fait venir régulièrement des volontaires pour l’aider (inventaires, suivis, production de supports de communication, etc). Nous avions prévu de rester 3 nuits (on ne peut pas y rester moins) afin de visiter sa réserve. Nous étions entre deux sessions de volontaires et nous étions donc seuls. Pour s’y rendre, il faut marcher une petite heure. Le lieu est très beau, au milieu de la forêt, il n’y a pas l’électricité mais des douches à l’eau de pluie. Le confort est rudimentaire mais suffisant. Comme nous visitions en tant que touristes, nous avons pu profiter d’une vraie chambre avec une vue magnifique sur la forêt. Chaque jour, nous partions le matin en exploration sur les sentiers de la réserve. La diversité est incroyable à Rio bigal, néanmoins l’observation y est particulièrement dure et cela peut être très frustrant. Nous n’avons pu observer/identifier que peu d’espèces car les conditions sont difficiles (faible luminosité notamment) et les oiseaux très discrets. Les temps libres où nous avons pu explorer certains sentiers seuls étaient très agréables. Parmi les observations notables, on peut citer le White hawk, le Great tinamou, le Gilded bartbet, le Blackish pewee, le Green-backed Trogon ou encore au chant la nuit la Band-bellied Owl et le Nocturnal Curassow. On peut également noter la présence d’un grand nombre d’invertébrés et d’amphibiens (nous avons notamment observé une grenouille de verre et une salamandre). Les mammifères sont très présents à Rio bigal et nous avons vu des traces de Tapirs et de Jaguarundi. Nous avons pu observer des Olingo la nuit et des singes très furtivement en journée (difficile en sous-bois). Nous sommes heureux d’avoir pu contribuer à ce beau projet, le prix reste un peu élevé pour le confort sur place mais il faut le voir comme un don au projet afin qu’il puisse continuer à acquérir des terrains et les protéger (65$ par jour et par personne grâce à la réduction Toutequateur + 50$ AR de taxi). Cosanga Etant sur sa route, Thierry nous dépose gentiment à notre arrêt suivant : Cosanga. Nous avions loué un Airbnb auprès de Toni à Cabanas San Luis. Le prix y est très correct pour les gens qui n’ont pas le budget pour dormir au lodge San Isidro et l’accueil chaleureux. La personne a été très arrangeante et s’est même déplacée en ville pour régler un problème avec notre taxi. Durant l’après-midi, nous avons fait une balade au niveau de la Cordillera Guacamayos en bord de falaise. L’endroit est très joli et très intéressant pour l’ornithologie. Nous y avons vu plusieurs nouvelles espèces dont le Green-and-black fruiteater, le Dusky piha et l’Undulated antpitta. Le lendemain matin, nous partons pour la journée à San Isidro lodge. Au lieu de payer 130$ la nuit là-bas, nous y passons la journée pour seulement 5$ par personne. Le responsable Alejandro a été très accueillant et bienveillant avec nous. Il nous a notamment donné une indication afin de trouver par nos propres moyens le Coq-de-roche par la suite… Les mangeoires du lodge sont bien occupées ici aussi et on y retrouve notamment le Fawn-breasted Brilliant, le Bronzy Inca, le Lesser Violetear. Nous y avons également observé le magnifique Inca jay de très près. L’endroit est magique mais nous n’avons malheureusement pas le temps de nous éterniser plus d’une journée. Nous repartons à pied avec notre valise jusqu’à la route. De là, nous arrêtons un bus afin de nous rendre à Baeza.

Inca jay
Inca jay

Baeza Nous logeons pour une nuit à l’hotel Kopal dans le vieux Baeza. La chambre est correcte mais le nettoyage pas terrible, le restaurant (pizzeria) est presque au même prix qu’en France et la nuitée n’est pas donnée pour le peu de service (45$ sans petit-déjeuner). Tôt le lendemain, nous partons faire une balade à proximité d’une cascade autour de Baeza durant laquelle nous aurons la chance d’observer le Crested Quetzal.

Crested quetzal
Crested quetzal

Nous revenons à notre hôtel pour payer la chambre puis nous prenons un bus jusqu’à Guango lodge, endroit apparemment incontournable pour ses mangeoires à colibris. Et effectivement, la diversité y était incroyable. Comme pour San Isidro, nous payons 5$ chacun pour profiter du lieu. La diversité et la proximité avec les colibris est incroyable. Nous y observons le Chestnut-breasted Coronet, le White-bellied Woodstar, le magnifique Tourmaline sunangel, le Tyrian Metaltail, le Buff-winged Starfrontlet, le Colared Inca, le Long-tailed Sylph, le Gorgeted Woodstar, le Buff-tailed coronet et enfin le rare Sword-billed hummingbird (seul oiseau avec le bec plus long que le corps) !! Pour les autres groupes, on y observe également le Turquoise jay, le Crimson-mantled Woodpecker et la Spectacled Whitestart. Après cet après-midi très riche en observations, nous reprenons un bus en direction de notre dernier arrêt : Papallacta.

Sword-billed hummingbird
Sword-billed hummingbird

Papallacta Lorsque nous préparions notre voyage, nous avons eu du mal à trouver où nous loger à Papallacta. Nous avons opté pour l’hosteria Pampallacta mais les prix étaient élevés. Il y a des hotels moins chers sur place et cela ne vaut pas le coup de réserver. Nous sommes malheureusement tombé malade car nous avons mangé dans un restaurant local pas cher, grave erreur car nous avons perdu une journée et demi à rester au lit… Nous n’avons pas pu aller au-dessus de Papallacta comme nous l’avions prévu à la réserve Cayambe-Coca. Nous nous sommes contentés des petits sentiers dans la forêt naine d’altitude (3400 mètres) au-dessus des thermes. L’endroit s’est avéré très riche en oiseaux et nous avons tout de même pu compléter notre liste par de nouvelles espèces : Andean gull, Shining sunbeam, Viridian metaltail, Mountain Velvetbreast, plusieurs espèces de Tanagers, Conebills, Warblers, Flowerpiercers et Tyrannulets. Nous terminons par un magnifique Masked trogon, le Tawny antpitta, un Black-chested Buzzard-Eagle qui survole le secteur et enfin, alors que nous avions abandonné l’idée de le voir, le Condor des Andes qui traverse les nuages comme un mirage devant nous.

Masked trogon
Masked trogon

Nous repartons sans regret en bus jusqu’à Quito puis en taxi jusqu’à l’aéroport. Au final, nous terminerons ce voyage avec 320 espèces d’oiseaux observés en quasi-intégralité en self-found et un budget maximum de 1900 euros par personne tout inclus (parking aéroport, avion, repas, activités, trajets, etc). Nous avons adoré l’Equateur et nous avons déjà hâte d’y retourner pour y découvrir le reste. Les gens sont très accueillants, bienveillants envers les touristes, on se sent en sécurité et le transport y est très facile. La richesse naturelle y est incroyable.

A travers nos jumelles

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Sur les forums et les réseaux sociaux, je vois passer beaucoup de questions sur les transports publics en Équateur. Plus le temps passe et plus je me dis que j’oublie comment c’était de vivre dans un pays « organisé » ! Il est venu le temps de vous rassurer sur vos inquiétudes et de répondre à toutes vos questions pour vous aider à voyager en bus.

Vous qui venez découvrir l’Équateur, vous avez sûrement l’habitude de regarder les horaires sur internet, de comparer les compagnies, de réserver à l’avance en ligne et surtout à stresser si vous ne pouvez pas le faire… Je comprends que ça puisse être inquiétant de ne pas pouvoir faire tout ça mais vous vous apprêtez à partir à l’aventure dans un pays latin avec des pratiques plus… relax. Donc détendez-vous, tout va bien se passer.

En plus, je suis là pour vous aider à voyager. Dans cet article, je vais vous tout vous expliquer sur l’organisation des transports publics équatoriens, locaux, nationaux et même internationaux : les itinéraires, les horaires, les prix, les réservations, les gares routières, les coopératives de bus, les consignes de sécurité, etc. Asseyez-vous confortablement, c’est parti !

  • Est-ce que mon itinéraire est faisable en transport public ou est-ce que je dois louer une voiture ?

Bien sûr, vous pouvez découvrir l’Équateur en bus, c’est même très pratique en combinant par ci et par là avec quelques taxis au besoin. Vous pourrez aller partout en transport public, je vous le garantis ! C’est aussi le moyen de transport le plus économique sachant qu’il faut compter à peine 1,5 $US de l’heure ou environ 40-50 kilomètres. Je recommande cette option à tous les voyageurs ayant un temps suffisant, des treks et randonnées de plusieurs jours, un budget limité pour le transport ou encore une envie de partager avec les locaux. Oui, tout le monde !

Partagez-moi votre itinéraire sur le Forum, je vous aide à valider la faisabilité de votre programme. J’en profiterai aussi pour vous donner quelques bons plans et petites adresses pour vous permettre de profiter pleinement des trésors de chaque région du pays.

Quel que soit votre âge, vous pouvez voyager en transport public. D’ailleurs, je le conseille souvent aux voyageurs âgés comme moi autour de 50-70 ans sachant que ça évite de conduire et permet donc de se reposer. Oui, après autant d’années d’Amérique Latine, j’adore faire la sieste et les bus sont parfaits pour ça. C’est aussi idéal pour profiter tranquillement des paysages même si vous ne pourrez bien sûr pas vous arrêter quand vous voudrez pour prendre une photo. Si vous n’êtes pas très à l’aise dans les bus locaux, surtout avec des bagages, il faudra éventuellement prendre des taxis pour rejoindre les gares routières (2 à 12 $US), ce qui reste une dépense très raisonnable.

Si le bus n’est pas pour vous, la voiture de location offre d’autres avantages, notamment plus de liberté et d’autonomie. J’en parle dans une autre chronique sur le road-trip si ça vous intéresse d’étudier cette option.

Route - Tout Equateur

  • Où prendre le bus en Équateur ?

Chaque ville ou village a une gare routière appelée « terminal terrestre ». C’est généralement plutôt bien organisé avec des stands par région et par coopérative terrestre. N’hésitez pas à vous renseigner auprès des locaux, ils vous aideront à trouver votre bonheur. Ensuite, le ticket en main et celui pour entrer dans la zone d’embarquement, rejoignez votre quai ou « anden » environ 15 minutes avant le départ.

Et oui, contrairement aux idées reçues, les bus partent souvent à l’heure en Équateur ! Si vous avez besoin de faire des petites courses de dernière minute, sachez que vous trouverez des kiosques dans toutes les zones d’embarquement.

Bien sûr, nous sommes en Amérique Latine, c’est aussi possible de monter dans un bus en l’arrêtant sur la route. Oui oui, ici, il y a aussi des arrêts de bus improvisés un peu partout dans chaque région du pays. C’est notamment le cas sur la Panaméricaine où les bus ne rentrent pas dans chaque village pour gagner un peu de temps. D’ailleurs, si votre destination n’est pas la destination finale, vous pourriez être déposé à proximité et non dans le centre-ville.

Votre destination n’apparaît pas ? Ne vous inquiétez, un bus passe sûrement à proximité. Cherchez une ville importante un peu plus loin sur la route, les bus la desservant pourront vous déposer en chemin. Sinon, il peut éventuellement être nécessaire de faire un changement. Cela concerne notamment les destinations éloignées ou encore les villages comme ceux de la côte Pacifique. Pour ces derniers (Mompiche, Isla Portete, Canoa, Olon, Ayampe, Montañita, Ayangue, etc.), vous aurez à changer de bus à Esmeraldas, Puerto Lopez, Santa Elena ou Guayaquil.

Petites informations utiles :

- La capitale Quito a 3 principales gares routières : Quitumbe pour les Andes sud, l’Oriente et la côte Pacifique centrale et sud (plus quelques uns pour les Andes nord), Carcelen pour les Andes nord et la côte Pacifique nord (plus quelques uns pour Cuenca et Lago Agrio) et Ofelia pour Mindo. Pour les rejoindre, c’est 12 $US en taxi. Sinon, ça fonctionne aussi en bus local avec l’Ecovia, le Metrobus ou encore le Trole. Demandez à l’équipe lors du briefing Chez Léon, ils vous expliqueront tout ça.

- La gare routière de Guayaquil est énorme sachant que c’est aussi un grand centre commercial. Il est facile de s’y perdre. N’hésitez pas à demander de l’aide aux locaux, ils le feront avec plaisir ! En tout cas, sachez que les billets s’achètent normalement au rez-de-chaussée tandis que les quais (anden en espagnol) sont aux différents étages.

  • Comment trouver un itinéraire et comment choisir son bus ? Combien ça coûte ?

Ne perdez pas votre temps à chercher sur internet les trajets possibles et les horaires précis, ça n’existe pas ou alors vous ne trouverez que des bribes d’information et souvent plus d’actualité car ça change souvent. Quand on a le temps en Équateur, on peut aller n’importe où en bus grâce à 2 types de trajets nationaux :

  • Des trajets « classiques » d’une grande ville à une grande ville ou entre 2 villes proches : Ces trajets sont simples, économiques, rapides et la fréquence des bus est élevée. Si vous allez par exemple de Quito à Baños ou de Cuenca à Guayaquil, vous avez des bus partant toutes les 10 minutes toute la journée entre 6h00 et 19h00 et même la nuit parfois (premier bus pour Baños de Quito à 3h30 le matin).
  • Pour ce genre de trajet, c’est donc très simple, vous vous dirigez à la gare routière quand vous êtes prêts, vous prenez sur le moment votre billet et en moins de 15 minutes vous êtes déjà dans un bus. Comme je vous le disais plus haut, si vous êtes dans une petite ville ou dans un village, vous pouvez aussi arrêter le bus sur la route principale, ce qui peut vous permettre de partir plus vite que d’attendre le prochain départ depuis le terminal terrestre.
  • Des trajets « moins conventionnels » d’une grande ville à un petit village : Ces trajets vous conduisent généralement à des villages perdus au milieu de nulle part (ex : Sigchos pour le début de la boucle de Quilotoa, Loreto de Pedregal pour l’entrée nord du Cotopaxi, etc.). Les bus sont bien sûr moins fréquents. Ils sont aussi économiques mais par contre lents ! Ils peuvent s’arrêter tous les 50 mètres pour récupérer des locaux. Pour le coup, il pourra falloir faire preuve de patience pour arriver à destination ou privilégier un taxi si vous êtes pressés.
  • Petite astuce ! Je vous conseille en arrivant dans la ville où vous vous rendiez de demander au terminal les horaires des bus pour votre prochaine destination (ou de retour). Notez-les bien, ça vous évitera d’attendre 1 à 2 heures votre bus quand vous repartirez (ou de rater le dernier). Les locaux connaissent aussi généralement les horaires et peuvent vous renseigner. Bon, prenez vos précautions et vérifiez auprès de plusieurs ! Même quand ils ne savent pas, les Latins ont tendance à répondre.

Vous verrez, ça semble un peu anarchique mais ça fonctionne très bien et c’est vraiment très bon marché. Oui, seulement 1,5 $US par heure ! Vous pourrez compléter au besoin avec des taxis de temps en temps.

Si ça vous fait trop peur, que vous voulez gagner du temps, sortir des sentiers battus et pouvoir vous arrêter au grès de vos envies, il y a la location de voiture. Vous pouvez aussi faire une demande de devis sur mon site pour avoir une idée du budget.

De nombreuses gares routières ont des sites web. Malheureusement, comme je vous le disais, ils ne sont généralement plus à jour ! Le site Ecuador Turistico offre aussi des informations intéressantes tout comme les sites de certaines coopératives (voir plus bas).  Pour avoir une idée des destinations et de la fréquence des bus, voici des liens qui pourraient vous aider à préparer vos déplacements :

Pensez aussi à consulter mes chroniques, j’essaye de vous donner des horaires de bus pour sortir des sentiers battus (Quilotoa, Cotopaxi, Mindo, etc.) et profiter des trésors de chaque région de mon pays d’adoption. Et si vous en trouvez que je n’ai pas, vous pouvez me les partager en commentaire, je les ajoute avec plaisir pour aider les futurs voyageurs.

  • Combien de temps dure mon voyage ?

C’est la question que je redoute le plus car c’est la plus difficile !

Pour me mouiller et vous aider, je dirai qu’il faut compter une vitesse moyenne de 50 km/h sur les axes principaux. Par exemple, entre Quito et Guayaquil, soit 420 kilomètres, ce sont environ 8 heures de bus qui vous attendent. Oui, c’est plus agréable en bus de nuit. Sur les axes secondaires, c’est plutôt 35-40 km/h. Par exemple, entre Quito et Lago Agrio, soit 275 kilomètres, comptez 7 heures de bus ! Sur les chemins, ça descend même à 20-25 km/h avec tous les arrêts. Par exemple, entre Latacunga et Sigchos, soit 75 kilomètres, prévoyez presque jusqu’à 3 heures.

Pour vous aider, voici les distances entre les principales villes du pays :

distances

Cela donne en partant des gares routières :

Temps de trajets villes Equateur

  • Quelle coopérative de bus privilégier ? Laquelle éviter ?

Rassurez-vous, toutes les coopératives de bus sont agréées par le Ministerio de Transito et les bus sont régulièrement contrôlés. Contrairement à d’autres pays, il n’y a donc pas de liste noire ici.

Pour les trajets de jour, généralement assez courts (1 à 4 heures), ce n’est pas très important, prenez le premier qui part. Le plus important est d’arriver à destination au plus tôt, non ? Pour les trajets de nuit, je vous conseille de comparer les différentes options disponibles en demandant aux guichets, cela vous permettra de vous reposer voir même de dormir. Par exemple, entre Quito et Guayaquil, j’aime TransEcuador qui offre des bus à étage avec des sièges inclinables et beaucoup d’espace. Et le wifi !

Voici quelques compagnies auxquelles je vous recommande de demander les unités disponibles sur le trajet souhaité : TransEcuador, TransEsmeraldas, Cooperativa Baños, Reina del Camino ou encore Flota Imbabura. Je vous ai mis les liens des sites web pour que vous puissiez consulter les trajets et les horaires. Et oui, elles ont des sites presque à jour.

  • Où se placer dans le bus ? Quel siège choisir ?

Pour un meilleur confort, il est conseillé de se placer au milieu du bus entre les 2 essieux. C’est là que vous serez le moins dérangé par les dos d’âne toujours un peu violents et les éventuels nids de poule (même si le réseau routier principal est globalement de très bonne qualité).

Comme je vous le disais précédemment, si vous avez une ceinture dans le bus, utilisez-la !

  • Est-ce que les transports publics équatoriens sont sûrs ? Est-ce qu’il y a beaucoup d’accidents ? 

Oui ! Grâce aux grands travaux entrepris depuis une dizaine d’années, le réseau routier principal d’Équateur est l’un des meilleurs au monde. La Panaméricaine est par exemple une belle autoroute à 2×2 voies. Le réseau secondaire reste très bien entretenu. Bien sûr, si vous sortez des sentiers battus, vous passerez parfois sur des routes pavées ou des chemins, le bus ira plus lentement, ça se passera donc très bien.

En effet, en toute transparence, je préfère vous prévenir, les latins ont tendance à conduire rapidement même si ça reste raisonnable en Équateur par rapport à ses voisins. Comme les conducteurs connaissent parfaitement les itinéraires, ils peuvent parfois exagérer un peu sur le champignon mais vous devriez quand même vous sentir toujours. Je préfère vous rassurer, les accidents sont très très très rares grâce aux nombreux contrôles de la police et du Ministerio de Transito.

  • Est-ce qu’il y a des vols dans les bus ?

Comme vous le savez peut-être déjà, le salaire minimum est d’environ 380 $US par mois en Équateur (ce qui est très bien pour l’Amérique Latine). Même si les locaux ne sont pas des voleurs, ne les tentez pas non plus avec vos téléphones et vos appareils photo de dernière génération ! Avec les précautions d’usage classiques et votre bon sens, tout se passera bien. Je vous conseille par exemple de garder vos objets de valeur sur vous pour plus de sécurité. Comment ? Par exemple dans un sac banane, ça revient à la mode. Évitez surtout les galeries au dessus de vos sièges, c’est trop facile de dérober votre sac pendant un moment d’inattention. En soute, je n’ai jamais entendu parler de vol, vous pouvez y laisser vos affaires (vêtements, etc.) en toute sécurité. N’y mettez pas d’appareils électroniques, ces sacs peuvent être manipulés.

Dernière recommandation importante, n’écoutez pas les Ministères des Affaires Étrangères de vos pays respectifs ! Pour eux, il semble beaucoup mieux de voyager depuis son canapé… Sur les forums, vous pourrez aussi retrouver un tissu de mensonges de la part d’agences de voyage qui veulent vous inciter à utiliser les services de véhicules privés avec chauffeur.

  • Comment rejoindre directement le Pérou, la Colombie, le Chili ou encore l’Argentine ?

Si vous avez la chance de visiter plusieurs pays d’Amérique Latine, vous avez bien sûr des compagnies internationales ! Depuis l’Équateur, vous avez notamment Cruz del Sur et Rutas del America. Elles vous permettent de voyager entre les principales du pays (Quito et Guayaquil) et celles de nos voisins latins (Bogota, Cali, Trujillo, Lima, Santiago de Chile, Buenos Aires, etc.) pour des prix corrects pour le confort et la rapidité.

Des coopératives locales, comme la Cooperativa Loja, peuvent aussi parfois vous permettre de traverser des frontières en vous déposant généralement dans la première ville de l’autre côté. À ma connaissance, il n’en existe pas à la frontière colombienne.

Au fait, pour plus d’information sur votre voyage en terres péruviennes, pensez à Serge de Tout Pérou !

  • Petits conseils pratiques en vrac :

Suite à vos retours d’expérience toujours très utiles pour aider les futurs voyageurs, voici quelques informations utiles avant de monter dans un bus équatorien :

- Certains trajets longs sont facilement réalisables de nuit pour gagner du temps mais attention à bien calculer l’heure de départ et surtout celle d’arrivée, vous n’avez pas envie de vous retrouver dans le quartier de la gare routière des grandes villes à 4h du matin.

- Comme dans l’avion, les chauffeurs aiment bien mettre la climatisation à fond. Pensez à prendre un bon pull voir une couverture, même pour aller sur la côte (pensez aussi à mettre un change proche dans votre sac, le climat sera peut-être différent à l’arrivée).

- Les toilettes dans les bus sont en général fermées. En négociant avec l’assistant, vous y aurez en général accès.

- Si vous êtes une femme seule, vous pouvez bien sûr voyager aussi ! Comme dans tous les pays du monde, suivez juste les précautions d’usage et écoutez votre instinct pour des voyages agréables.

J’espère que vous êtes maintenant confiants avant de démarrer votre voyage en Équateur en transport public. N’hésitez pas à partager cet article avec vos amis pour les aider à découvrir le pays. Si vous avez encore des doutes, partagez-moi vos questions en commentaire ou sur le Forum, je vous réponds très vite ! L’équipe vous aidera aussi avec plaisir en briefing Chez Léon.

À bientôt,

Léon de Quito

Un road-trip dans les Andes ? Un séjour en Amazonie ? Une croisière aux Galapagos ? Je vous aide avec plaisir à profiter des trésors de l’Équateur aux meilleures conditions grâce aux partenaires du Réseau Solidaire ! Dès maintenant, vous pouvez aussi me poser toutes vos questions sur le Forum en commençant une nouvelle discussion. Allez, je vous attends !!!

Vous vous posez des questions sur votre voyage et ses données chiffrées ? Nous avons affaire ici à des voyageurs avec la bougeotte : Quito, Amazonie, Otavalo, Papallacta, Cotopaxi, Quilotoa, Banos,  Tigua, Riobamba, Cuenca, Loja, Vilcabamba, Podocarpus,  Alausi ! En 3 semaines : ) Le voyage en voiture de Nicole et Marc pourra peut être répondre à vos questions. 

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En 3 semaines (septembre 2018) , nous avons choisi, sur les conseils de Léon et selon nos envies, 14 sites, (certains, vus 2 fois) afin de regagner Quito, pour notre vol de retour, dans 11 hébergements différents :

Notre circuit dans l’ordre chronologique:

-          5 jours à Quito : la capitale, 2 millions d’habitants

-          4 jours en Amazonie, dans la réserve de Cuyabeno

-          1 journée à Otavalo ,52700 hab, son marché

-          1 journée à Papalacta pour ses thermes et ses bains chauds

-          1 journée jusqu’au refuge du volcan le Cotopaxi

-          1 journée à Quilotoa pour descendre dans le cratère du volcan et découvrir le lac vert

-          1 journée à Banos à la cascade le « Pailon del diablo »

-          Tigua (galerie de peinture) et Ambato (220000 hab) dans la journée (Ambato revu en remontant vers le nord)

-          1 journée à Riobamba, 156000 hab (laguna de Colta)

-          3 jours à Cuenca (332000 hab)

-          1 journée au parc du Podocarpus et Vilcabamba

-          1 journée à Loja(salon de café) et Alausi (marché indien, juste vu le train de « la nariz del diablo »sans faire le circuit)

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Nous n’avons pas fait le choix de la côte méridionale, ni des iles Galápagos.

Nous avons fait  7 randos, 7 musées, 3 baignades, entendu 4 orchestres ou fanfares, vu une douzaine d’animaux différents en Amazonie, 5 marchés,  2 danses locales sur les places.

-          Beaucoup  à voir à Quito : ses musées (museo de la ciudad très pédagogique et la Fondation Guaysamin : le « Picasso » équatorien) son marché central, la rue, animée le soir, des artistes « la Ronda » le palais de verre et ses places et monuments (incontournables) la grande statue de la vierge «  la virgen del panecillo » qui domine  la ville.

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Par contre, on ne s’y sent pas toujours  très en sécurité (vol du portable de mon mari dans un bus bondé au 3éme jour) présence policière importante, mises en garde de la population elle-même contre les vols ; bref, il faut faire attention comme dans toute grande ville, encore un peu plus sans doute dans les pays en voie de développement où les touristes sont encore  très peu nombreux.

La police des touristes se trouve Plaza grande ; je le précise car le 1er commissariat n’a pas voulu enregistrer notre plainte.

Notre hôtel, recommandé par Léon : « Chez Léon Colonial » était très bien situé près du centre historique, plutôt économique  et fort sympathique; on y a  rencontré quelques français (petit bémol sur la douche du rdc un peu fraiche…)

Aux environs de Quito, le téléphérique vaut le détour, un peu essoufflés par la rando de 4000 à 4200 m !! (Belle vue, des chevaux, des lamas), et la « mitad del mundo » (peut être un peu moins intéressant, trop touristique). Les 2 peuvent se faire dans la journée ; taxi et bus navette.

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-          Notre séjour en Amazonie, sans pluie, donc sans moustiques ! très agréable et dépaysant, Guacamayo ecolodges confortable réservée par Léon. Juste un peu long et fatigant pour aller de Quito à Lago agrio : départ à 23h, nuit en car. Il faut savoir que la conduite des équatoriens est très spéciale !!On y est pas toujours rassuré !vitesse et prise de risque ! Puis navette de 3 h et pirogue pour terminer !2 randos : de jour, de nuit, à la découverte des animaux en groupe de 12 très sympa ;  guide et son équipe  également : serpents, piranhas, tarentules, oiseaux, papillons, chenilles, grenouilles, pas de « grosses bêtes » et de superbes fleurs  !on a juste entendu des cochons sauvages. Observation des oiseaux au lever du jour baignades au coucher du soleil ; pas mal d’allers et venues en pirogue …rapides !une journée avec le chaman, dans un village où nous avons aussi travaillé le manioc .J’ai oublié de mentionner que nous avions fait le choix de la vaccination contre la fièvre jaune, non obligatoire mais recommandée.

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Nous avions loué une voiture (une Kia sportage) pendant 12 jours, par l’intermédiaire de Léon pour gagner du temps et éviter le plus possible les recours au bus et cars !un peu cher, mais l’essence ne l’est pas par contre.

Avons passé une journée à Otavalo , à 50 kms en remontant de Quito ; son marché très typique vaut le voyage , ainsi que le lac San Pablo . Hôtel très agréable « la luna » en pleine campagne et pittoresque, mais  mal indiqué au bout d’une longue route pierreuse

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La lagune Quicocha , à ne pas manquer . Puis les thermes chaudes de Papalacta , les plus belles du pays semble t’il avec 6 bassins et des aménagement très fleuris.

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Nous sommes allés ensuite dans le parc du Cotopaxi jusqu’au parking en voiture.. !!Sur une route assez chaotique à 4500 m d’altitude ;ensuite belle rando pdt 2h15 jusqu’au refuge (4862 m) en bonnet , doudoune et gants !pas mal de vent , un peu de neige .Il vaut mieux prévoir presque un équipement de ski !et une bonne voiture (une 2/4) au minimum

Nous avons fait la descente et la montée à pied ds le cratère du Quilotoa. Très beau  lac vert un peu couvert cependant ; prévoir plus d’une heure pour la descente et idem pour la remontée ; il y a des ânes pour les moins courageux !

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2 musées très intéressants à  Ambato qui peuvent être visités assez rapidement : museo provincial et la casa de cultura, puis la cascade « el pailon del diablo » assez impressionnante , proche spéléo par moment !

Cuenca est vraiment, pour nous, la plus belle ville de l’Equateur que nous ayons vu ! On s’y sent en sécurité, un  patrimoine riche avec un centre historique important, un artisanat municipal qui permet d’acheter de petits souvenirs, un beau musée d’art moderne ; un hébergement dans de beaux hôtels  (d’anciennes maisons coloniales : ex :« Inès et Maria » et « San Rafael ») tout à fait abordables.

Pour les amateurs de jazz, une soirée est possible au « jazz society cafe » ;   « La French route of Cuenca » rappelle des moments d’histoire commune entre la France et Cuenca et le musée du célèbre chapeau le panama, avec son processus de fabrication.

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Le parc du Podocarpus est à voir également pour la balade(très peu d’oiseaux vus) ; petite rando jusqu’au mirador 2800 m, à environ 70 km à vol d’oiseau de la frontière péruvienne. Très bel hôtel « RV guest house » à Vilcabamba ; le village était par contre en travaux ; dommage !

Un beau salon de producteurs de café à Loja (plantations fermées au moment où nous étions disponibles) avec interview en espagnol…on s’est débrouillé du mieux possible !!

Un beau marché typiquement indien à Alausi  pour acheter de belles écharpes en alpaga (un peu de marchandage possible)

Ce qui nous a frappés :

La beauté des paysages, grandioses !

De nombreux messages de prévention : environnement, santé, éducation, etc. (initiés semble t’il par l’ancien président de la République : Raphael Correa)

La religion catholique très présente dans l’espace public

Le délabrement de certaines routes dans les campagnes

Beaucoup d’échoppes de nourritures en ville comme à la campagne, partout !

De beaux marchés colorés : fruits et légumes (beaucoup de bananes, ananas, entre autres) laines, ponchos, etc

Les repas pris très rapidement, qui ne constituent pas un moment de convivialité comme en France

Des hommes à cheval (caballeros) et des femmes portant d’énormes sacs de fourrage

Le manque de monnaie quasi systématique lors des achats

La conduite en voiture  et celle des cars, très dangereuse, sans aucun respect des piétons ; beaucoup de gros camions

La présence de nombreux chiens errants dans les villes qui ne semblent pourtant pas affamés

Nicole et Marc