Découvrez, Vivez, Partagez!

Monthly Archives: décembre 2019

Nicole et Patrick nous racontent leur aventures en Equateur et Galapagos, en version non édulcorée ;-) Passage par le Cuyabéno, le volcan Cotopaxi, la lagune Quilotoa, Les Galapagos et retour sur le continent en direction d’Otavalo et sa région. Alors, prêts pour les suivre?

 

« On tient à remercier Tout équateur pour l’aide qu’ils apportent à la préparation d’un voyage en équateur par leurs conseils et les blogs qu’ils mettent sur leur site. De plus, chaque fois qu’on a utilisé leurs partenaires soit pour les hébergements, soient pour les activités on a été très satisfait et ils contribuent indiscutablement à la réussite du voyage. Nous avons pris la carte tout équateur car on trouvait normal de contribuer à leur réseau, tout comme on trouve normal de payer le guide du routard pour bénéficier de leurs conseils. Mais là, nous n’avons rien payé car avec les réductions on a même été gagnant !

Nous sommes un couple qui avons l’habitude de voyager en indépendant . Nous avons 69 ans . Nous ne sommes pas des montagnards . On aime la mer ( on habite à la Seyne sur mer ) mais on préfère la voir de la terre ferme d’où notre choix de ne pas faire de croisière aux Galapagos .

On aime voyager en bus en Amérique Latine car c’est très facile et on voit davantage nous semble t il vivre les gens. On a été impressionné en Equateur par les ventes ambulantes qui se succèdent dans les bus , par les bonimenteurs qui arrivent à parler une demi heure avant de vendre leurs produits avec un certain succès et par le fait que les bus s’arrêtent à la demande pour faire monter ou descendre les passagers . Les taxis intercités ne sont pas chers .

Nous n’avons pas eu très beau temps pendant notre séjour. On n’a jamais réussi à voir le sommet des volcans car ils ont toujours été dans les nuages et au Galápagos on a eu du soleil un jour sur deux . Mais cela ne nous a pas vraiment gêné.

Enfin on a voulu raconter nos mésaventures du 1er jour dans un but de prévention pour les autres voyageurs.

 

On est arrivé le dimanche 3 novembre vers 21h  Chez Léon Colonial dans le Quito historique ( accueil très sympa ) le lendemain débriefing avec Hélène avant la journée à Quito et le départ le soir pour l’Amazonie par la navette privée de nuit . La 1ère journée est dure. : Mon bagage par air france n’est pas arrivé, celui de mon mari oui . Il faut donc chercher anti moustiques, crème solaire, petites culottes… et c’est jour férié à Quito .L’après-midi on visite mais vers 15h 30 on se fait inonder de fiente de pigeon avec 2 hommes très gentils qui se proposent de nous aider à nous essuyer . Classique (on l’avait vu raconté sur les blogs ) donc on refuse mais il faut aller à la blanchisserie avant le départ le soir . …et là en sortant du restaurant, à 22 heures on appelle un taxi : le premier qui s’arrête dit qu’il ne connait pas l’adresse. Je sors mon portable pour vérifier mais une fille arrive par derrière, me l’arrache et l’envoie à son copain beaucoup plus loin qui part en courant. Avec un peu plus d’expérience du pays on aurait du demander au restaurant de nous appeler un taxi et il n’y aurait pas eu de problème. Donc à Quito, comme dans toutes les capitales il faut être vigilant mais rassurez-vous le reste du voyage a été parfait .

Les 5, ,6,7 novembre nous sommes dans la réserve de Cuyabeno au Guacamayo EcoLodge et c’est une vie hors du temps qui nous attend . On se déplace uniquement en bateau et le guide est très compétent et très motivé pour nous faire découvrir la faune et la flore . N ‘oublier pas votre lampe pour la balade de nuit. Bottes et capes de pluie très étanches sont fournies par le lodge. On mange super bien et il n y a pratiquement pas de moustiques.

P1230076

Vendredi 8 novembre retour sur Quito . Arrivée à 22 h après une petit arrêt dans un restaurant de montagne et on retrouve Chez Léon Colonial avec plaisir .

Samedi 9 novembre : journée à Quito . Le matin dans le Quito colonial où il y a des danses folkloriques dans la rue et une ambiance très bon enfant. Et l après midi on va à la Fondation Guayasamín ( Peintre équatorien , équivalent local de Picasso )sur une colline dominant Quito. Mais on ne peut visiter que la villa car la Capilla del Hombre est louée pour la journée et abrite un mariage . La fondation manque d’argent et loue le plus souvent possible ses locaux . . Le soir repas et dégustation d’un « Canelazo» à la Ronda ( boisson d’alcool de canne aromatisée à la cannelle et servie chaude.) C ‘est délicieux

Dimanche 10 novembre : On renonce à prendre le téléphérique car les nuages sont très bas et on se contente d’une balade dans la ville. Départ l’après-midi pour le Cotopaxi  . On prend un taxi pour la gare routière de Quitumbe (15 $ ) Il faut environ 1 heure pour l’atteindre car beaucoup de circulation et des travaux   . De là, le départ en bus pour l’entrée sud est immédiat et il faut environ 1 h 30 pour y arriver   On avait demandé au bus au départ de nous arrêter là et la propriétaire de l’hôtel Rondador qu ‘on avait prévenu ,nous attendait ce qui est très confortable . On vous recommande cet hôtel où le cadre et l’accueil sont très chaleureux avec un rapport qualité prix imbattable ( 40$ pour 2 avec un bon petit déjeuner ) .Ils peuvent aussi vous emmener au Cotopaxi mais comme on ne parle pas espagnol on a privilégié un guide qui parle français et dont on a été enchanté

P1230182

Lundi 11 novembre Parc du Cotopaxi avec Javier (recommandé par tout équateur ) Non seulement il parle français , mais il est passionné par les volcans , la montagne et la photo . On est monté jusqu’au pied du glacier à 5020m car il est très patient et très attentionné. (prévoyez quelques affaires chaudes et imperméables car il peut faire froid et surtout pleuvoir. Bon et aussi de la crème solaire et une casquette). On est rentré   avec lui le soir sur Latacunga . On était tellement bien avec lui qu’on s’est mis d’accord pour qu’il nous emmène le lendemain à la lagune de Quilotoa et comme on n’avait pas assez de jours pour faire une boucle de 2 ou 3 jours, nous avons finalement opté pour un crochet par Baños , ce que nous n’avions pas prévu au départ .

P1230353

P1230268

Mardi 12 novembre : Lagune de Quilotoa avec Javier et le soir il nous a ramené à l’arrêt de bus de Latacunga pour partir sur Baños . Quand on est arrivé à Baños on a tenté l’hostal princess maria indiqué par tout équateur ( comme on n avait plus de téléphone , on n’avait pas retenu ) . IL y avait de la place et là encore l’accueil a été très chaleureux pour un prix dérisoire le plus bas de notre séjour . 17$ la nuit pour 2 . Le patron prépare le café mais pour le reste du petit déjeuner vous vous débrouillez. ( a côté il y a le marché et la boulangerie ! ) Il vous donne plein de bons conseils à partir d’une carte du village et vous indique où louer des vélos (qui ont été de bonne qualité )

mercredi 13 novembre : route des cascades à Vélo : c’est très agréable car c’est en descente et surtout il y a des chemins de contournements des tunnels le long de la rivière qui permettent d’échapper aux voitures . Après la balade à la cascade Pailon del diablo retour à Baños en camionnette avec nos vélos . Baños est certes une petite ville touristique mais on a trouvé que c’était une petite ville très agréable et qui ne correspondait pas à ce qu’on avait imaginé à travers la lecture du guide et des blogs . C’était une belle étape .

jeudi 14 novembre :  Le matin on va à piscinas de la virgen et au mirador de la virgen avant de reprendre un bus pour  Riobamba . On prend une chambre à l’hôtel La estacion (sur le routard ) Accueil très chaleureux encore et le réceptionniste téléphone à notre guide de notre part qui vient nous rejoindre pour s’entendre pour le lendemain

vendredi 15 novembre : le Chimborazo à vélo ; Edison est super ( recommandé par tout équateur ) De Riobamba, il vous emmène au volcan Une fois arrivés en haut, nous sommes montés à pied jusqu’au refuge (sentier balisé) .la encore on dépasse les 5000m avec un guide très à l’écoute et bon montagnard . Puis redescente au refuge . Là , nous nous sommes équipés et avons commencé la descente dans la vallée en vélo ! c’est magnifique .. :c’est de la piste et non du caillou donc aucun souci . Notre guide nous a attendu à plusieurs endroits pour s’assurer que tout allait bien et pour nous donner quelques explications sur la nature et les paysages environnants. Une fois la descente achevée, nous avons remis les vélos sur le van et nous avons mangé dans un petit restaurant avant d’ être déposé à notre hôtel   .

Samedi 16 novembre : On prend le bus pour Cuenca  ( 6 h de route ) et on va à l’hostal Macondo où on a une chambre qui donne sur un patio . C ‘est sympa ! ( il est recommandé à la fois par tout équateur et le routard ) Cuenca est une ville très agréable où il fait bon se promener .Le soir on mange au bistrot français avec un plaisir fou car cela nous permet de faire un break avec la cuisine équatorienne …et le riz . Avant nous avons bu en apéro au café qui jouxte le bistrot français un super Canelazo pour 1,5 $ encore meilleur qu à Quito !

Dimanche 17 novembre . On devait aller au Parc Las Cajas  mais il ne fait pas beau et on est tous les 2 très enrhumés alors on fait du shopping au marché artisanal, on mange au marché du cochon rôti et on se balade le long de la rivière puis dans la ville.

lundi 18 novembre On prend le bus local ( au terminal de bus) pour Chordeleg pour voir les artisans bijoutiers . C ‘est un joli petit village à 1 heure de bus de Cuenca où quasiment chaque boutique est une bijouterie . On achète des petits bijoux en argent travaillés très finement pour rapporter à nos enfants . Quand on revient à Cuenca , on visite le museo de las culturas aborígenes avant de profiter encore de la ville

mardi 19 novembre: route vers Guayaquil en bus   Il faut compter environ 4h de bus, cela laissera du temps pour profiter du cerro Santa Ana et du malecon 2000, la promenade aménagée le long du fleuve . On dort à El Manso boutique Hostal ( sur le routard ) Toujours sans téléphone , on l’a retenu par booking avec comme critère de choix la proximité du Malecon , vu la réputation de Guayaquil  : il nous suffisait de traverser la rue

Mercredi 20 novembre Vol pour les Galapagos  Il faut prévoir du temps pour l’attente à l ‘aéroport pour payer le droit d’entrée . Direction l ‘ ile de San Cristobal / Là , l’arrivée est très cool . C’est un tout petit aéroport très près du village. On prend un taxi (2$) pour l’hôtel la casa de Jeimy ( recommandé par tout équateur ) 40 $ la nuit pour 2 sans le petit dej mais possibilité de le faire à l’hôtel . L ‘ambiance est très cool ( le marché est vraiment à côté ainsi que la boulangerie ) on peut prendre aussi son petit dej au marché .. L’almuerzo y est à 4 $ la chambre est très sympa avec un balcon et au dessus il y a une grande terrasse avec hamacs. Sympa pour le coucher du soleil. On découvre le port et Playa man : Proche de la ville, à l’extrémité du port, elle est facile d’accès et c’est notre 1er contact avec les innombrables lions de mer de cette île.

P1230524

mercredi 21 : On part avec le pic nic pour le centre d ‘interprétation qui est au bout de la playa man . C ‘est très intéressant et ensuite on prend le sentier qui va au Cerro tijeretas . Puis retour vers une petite crique où l’on peut faire du snorkelling au milieu des tortues . Pour cela il faut bien sur enjamber quelques lions de mer et enfin dernière étape Playa man où l’on se baigne au milieu des lions de mer .

Jeudi 22:On part de l’autre côté ( en direction de l’aéroport qu’il faut longer ) à La Loberia 40mn a pied du port. C est le règne des iguanes et si vous continuez le sentier au delà de la plage vous allez en voir de toutes les tailles , des marins et des terrestres . On se régale et on se baigne avec masques et tuba . Mais pas de tortues en vue …En résumé , San Cristobal est une île très minérale mais nous avons vu beaucoup d’animaux lions de mer et iguanes en particulier .et le centre d’interprétation donne de bons repères sur l histoire des Galapagos On n’a pas envie de prendre des tours et comme on veut rester un moment sur Isabella on décide de repartir .

P1240045

vendredi 23 transfert bateau sur Isabella . Ce n’est pas direct . Le bateau part très tôt à 7h du matin et arrive à l’ile principale Santa Cruz à 9 h . Le bateau pour Isabella repart à 14 h et arrive à 16h . Vu les commentaires, on pensait avoir le mal de mer mais aucun problème de ce type. A Isabella on n’avait rien retenu ( pas de téléphone ) et là par contre on a eu du mal à trouver : les hôtels qu’on avait sélectionné étaient complets . Finalement on a trouvé une chambre au Coral Blanco Lodging ( sur le routard ) pas très loin de la place centrale . De toute façon, c’est un tout petit village d’un autre temps et rien n’est loin .

Samedi 24 : On loue des vélos pour aller au mur des larmes. Ballade très sympa avec des tas de bifurcations intéressantes . On voit notre 1ère tortue terrestre . A Isabella , il y en a très peu et ils essaient avec le centre de Crianza de protéger les naissances et de repeupler à terme l’île . On aime beaucoup la tranquillité d’Isabella et la douceur de ses paysages en bord de mer . Après les rochers volcaniques très sombres qui bordent la côte à san cristobal , on apprécie la longue plage de sable clair qui ici borde la côte .

Dimanche 25, lundi 26 , mardi 27 , mercredi 28, jeudi 29 : On va rester à Isabella jusqu’au vendredi et on découvre qu’a part le mur des larmes et la concha de perla , petite baie sympa dans la mangrove où l’on peut faire du snorkelling , rien n’est possible en dehors des tours . Alors on va tous les faire … On n’avait pas trop envie de monter au volcan , la Sierra Negra mais en fait on va beaucoup aimer . On a un vieux guide passionné par les volcans qui veut nous en faire profiter et qui prend son temps . Les paysages sont lunaires .( 40$ par personne) . On va être très déçu par le Snorkeling a los Tuneles . Le matériel combinaison masque palme est fourni  On a bien aimé les tunnels de lave sur lesquels on s’est promené avec des fous aux pieds bleus qui nichaient et on a vu en dessous des tortues marines magnifiques . Par contre on est ensuite reparti pour aller faire du snorkelling plus loin et on a rien vu si ce n’est quelques poissons. C ‘est peut-être une question de chance mais aussi d’agence. Là le guide n’était pas top . Quand les jeunes qui étaient avec nous lui ont demandé d’avoir les photos sous-marine comme c’était convenu il a renaclé et a reporté à la fin d après midi dans un hôtel mais sans aucune certitude et il n ‘y en a pas eu . Vu le prix , 120$ par personne , ce n’était pas top ! D ‘autres agences organisent par exemple le transfert des photos d’une façon systématique . Le problème est qu’on n’a aucune information sur les différentes agences et comme on prend les tours par des intermédiaires on ne sait pas qui on prend. Et les intermédiaires ont la même commission que l’agence soit bonne ou mauvaise. Et comme il y a une très forte demande pour ce tour … Enfin on est allé aux Tintoreras, et là on s’est régalé. matériel fourni aussi C’est très près du port On avait un guide très bien et après une balade à terre au milieu des iguanes on a vu avec le snorkelling des tortues et des requins . (45$)

P1230684

Vendredi 29 Transfert bateau sur Santa cruz l ‘après midi : départ 15 heures . Arrivée 17 heures, cette fois ci on a retenu un hôtel par booking . Les critères : être près du centre et de la mer et avoir un extérieur On va donc à l hôtel Galapagos morning glory. Les chambres dans le patio sont très calmes et on a des hamacs . C’est cool ; par contre les chambres à l’extérieur du patio sont très bruyantes . Pour 5 nuits 250$ +30$ de taxes On repartira le mercredi.

A Santa Cruz, c’est le contraire d’Isabella . On peut tout faire tout seul. Et c’est la seule île où l’on a bien mangé car les pêcheurs tous les jours vendent des poissons scorpions et des langoustes à profusion . Vous pouvez les manger le soir dans les restos du bord de mer mais aussi   à « Binford », un alignement de restos populaires qui se font face, avec leurs étals de poissons frais à choisir : le « brujo » que l’on traduit par « poisson scorpion ». est   excellent, parfaitement cuit (à point) et cuisiné (sauce légère au citron vert).20$ pour 2 avec riz et petite salade ! De même que la langouste ! 25 à 30$ pour 2 selon la grosseur.

Le lendemain de notre arrivée, on va voir enfin les tortues géantes en liberté. Il y en a plein ici.

Sur les conseils du loueur de vélo, nous prenons le bus local qui nous mène à Santa Rosa (1$ par personne) Les bus à l’arrière ont une barre pour accrocher les vélos et on peut en mettre 5 ; et de là on est allé à la réserve de tortues géantes El Chato .(environ 2 kms ) Entrée 5$ par personne . En allant à la réserve on croise plein de tortues dans les champs, mélangées aux vaches. On s’est régalé. Et le retour, (mis à part la remontée de 2 kms jusqu’à Santa Rosa ),ce n’est que de la descente jusqu’à Puerto Ayora ;

on a fait aussi une journée plage à tortuga Bay avec picnic . On a beaucoup aimé .

Proche du centre et du port, la Laguna de las Ninfas. était fermée pour cause de remise en état

Ballade au site de las Grietas , une sorte de canyon creusé dans la lave . beaucoup ( trop ) de monde qui fait du snorkelling . On l’a fait quand même mais sans voir grand chose et on a préféré la plage plus tranquille. (taxiboat du quai où partent les lanchas .  min de traversée 1,60§A/R) . Bien sûr, on est allé aussi à la station internationale Darwin et on a fait du shopping pour ramener de petits souvenirs . On a trouvé que Puerto Ayora bien qu ‘incontestablement touristique était très agréable .

Mercredi 4 décembre : Retour des Galapagos sur Quito   L ‘avion est à 14 h et avec le décalage horaire d’une heure on arrive à Quito à 17 H . Trop juste pour se rendre au terminal de bus pour aller à   à Otavalo . On préfère dormir à Quito dans la Mariscal ( taxi officiel depuis l’aéroport ). On va a l’hôtel El Arupo ( routard ) très bien très calme .

Le lendemain on demandera à l’hôtel un taxi pour le terminal de Carcelen d’où l ‘on prendra un bus vers Otavalo! On a retenu l’hôtel El India . On n’avait pas beaucoup de choix , les hôtels qu’on voulait était pris et il a un avantage , il donne sur la place du marché donc très central . Chambre calme qui donne sur un patio, on a bien aimé l’ambiance d’Otavalo et le fait de rester 4 nuits nous a permis d’en profiter. On a passé une journée à la lagunas de Mojanda avec pic nic . Pour y aller on a demandé un taxi à l’hôtel. 15$ pour aller (il faut environ 1 h ) et comme on voulait faire le tour de la lagune on a demandé au taxi de revenir nous chercher à 16 heures   . No problème .15$ le retour.

On est allé aussi à Cotocachi (shopping pour le cuir) et à la lagune de Cuicocha Pour aller à Cotacachi , on a pris le bus localc0,35 $ par personne . Il y en a tout le temps puis de cotacachi taxi pour la lagune 6$ .

Le samedi bien sûr on a été au marché d’Otavalo . D’abord le marché aux animaux qui maintenant est loin, après Peguche . On a pris un taxi à l’aller pour ne pas se tromper (3$) et on est revenu en bus. On est en hauteur et on a une très belle vue sur Otavalo . Certains disent que ce n’est plus ce que c’était avec ce nouveau marché mais nous on a trouvé que l’ambiance valait le coup . On y était à 8h 30 et à partir de 9 heures la plupart des gros animaux sont repartis .Le marché dans la ville d’Otavalo est impressionnant car en plus de la place il occupe de nombreuses rues . On a vu très peu de touristes étrangers. Par contre les locaux sont au RDV et beaucoup en costumes traditionnels.

Enfin on a bien aimé le Parque condor. 4$ pour y aller en taxi et 5$ l’entrée. On y était au moment de la démonstration et c’était intéressant. De plus on était ravi de voir un condor de près car au Pérou on ne les avait vu que de très loin. Pour revenir, on demande à l’accueil d’appeler un taxi pas de problème.

On est reparti le dimanche 8 décembre de l’aéroport de Quito pour la France. Comme on était chargé, on a pris un taxi d’Otavalo à l’aéroport. 70$

coût total du voyage  pour 2 : 5300$ dépensés sur place + 2300 de billets d’avion France équateur + Galapagos ( souvenirs compris )

0 2023

Après les Andes et l’Amazonie Pierrick et Claire continuent leur voyage vers les Galapagos. Entre Balade et snorkeling, ils ont profité d’Isabela et Santa Cruz.

Lundi 03/09     NUEVO ROCAFUERTE → COCA → QUITO

Voilà quatre jours de passés en Amazonie quand, de bon matin, à 5 heures, nous reprenons le bateau local de transport en sens inverse de Nuevo Rocafuerte à Coca sur le Rio Napo. Sept heures de trajet et une escale repas et nous voilà à Coca ! Bonne nouvelle, nous sommes arrivés assez tôt pour prendre le dernier bus vers Quito partant en début d’après-midi, avec la compagnie de Transport Banos (très bien). Ça nous permet d’arriver à Quito en fin de soirée après 7 heures de route et de dormir dans un bon lit !

Mardi 04/09     QUITO

Après un bon petit déjeuner, nous partons à la découverte de Quito. Fondée au XVIe siècle sur les ruines d’une cité inca, Quito se dresse sur les flancs du volcan Guagua Pichincha. La capitale de l’Équateur possède le centre historique le mieux préservé d’Amérique latine malgré les nombreux tremblements de terre qui l’ont frappée durant le dernier siècle. Au milieu de ces rues colorées, l’architecture des bâtiments, les sculptures et les nombreux lieux de dévotion catholique témoignent de la période de domination de l’empire colonial espagnol.

Nous partons visiter notamment le quartier de Quito Colonial, le centre historique, ses places et ses rues :

  • Passage sur la place de Santo Domingo avec son couvent L’ensemble date de la fin du XVIe siècle (et début XVIIe siècle).
  • Découverte de la place de San Francisco et visite de l’église et du couvent, complexe catholique romain du XVIe siècle.
  • Balade vers l’Iglesia de la Merced et la place de la Plaza Grande avec notamment le palais du gouvernement et la Cathédrale Primada.
  • Visite de l’église de la Compania de Jésus, édifice religieux du xviie siècle, considérée comme une des sept merveilles de l’Équateur.

Ensuite, après un petit restaurant, nous prenons le taxi en direction du TeleferiQo ! Une montée à plus de 4000 mètres d’altitude, sur les flancs du volcan, le Rucu Pichincha. Le temps d’une jolie balade, nous pouvons contempler la vallée de Quito et le pied des volcans qui entoure la ville (les sommets sont dans les nuages…). Retour ensuite en ville en taxi, ou plutôt en taxi non officiel puisque nous rentrons dans un bus de transport scolaire… Nous avions de la place !

48

Un dernier petit tour et nous rentrons à l’hôtel pour un bon repos.

Mercredi 05/09     QUITO → ILE DE BALTRA (GALÁPAGOS) → PUERTO AYORA, ÎLE SANTA CRUZ (GALÁPAGOS)

Aujourd’hui, c’est le jour du départ vers les îles GALAPAGOS !!!

Après avoir pris un peu notre temps à l’hôtel, direction l’aéroport de Quito pour un départ en début d’après-midi avec la compagnie Latam. Nous payons une taxe de 20 dollars pour le contrôle de bagages (enfin il paraît que c’est pour ça…). Après 2h15 de vol, nous voilà arrivés sur l’île de Baltra. Nous payons l’entrée du parc national, mais notre périple n’est pas fini. Tout est bien organisé pour nous prendre des sous, en commençant par l’aéroport qui est à l’opposé par rapport au village principal de l’autre île. Bus (il était censé être gratuit et finalement maintenant c’est 5 dollars pour 10 minutes), bac pour passer le canal, bus,… Nous avons vite compris qu’on était bien des touristes. Mais nous le savions quand même un peu en avance et au final, ça vaudra vraiment le coup ! Nous voilà arrivé à Puerto Ayora au GALAPAGOS !

Après avoir déposé nos affaires à l’hôtel, et mangé une bonne glace dans une petite boutique, nous partons nous promener sur le port et le long de l’avenue Charles Darwin, longeant la mer. Et déjà l’occasion de voir de nombreux animaux : pélicans et autres oiseaux qui pêchent, crabes aux couleurs fluos, lions de mer, poissons… et même une première raie en front de mer ! Et c’est l’occasion aussi de se remettre au cocktail !!!

Jeudi 06/09     PUERTO AYORA, ÎLE SANTA CRUZ (GALÁPAGOS) → PUERTO VILLAMIL et ÎLE ISABELA (GALÁPAGOS)

De bon matin, après avoir englouti le petit déjeuner, nous partons prendre le bateau pour changer d’île, le New Julie (un bon bateau). Nous reviendrons sur Santa Cruz plus tard ! Plus de deux heures de traversée qui se promettait sportive. Et on n’a pas été déçu, même si il faisait beau et donc que la mer pourrait être bien pire encore. Claire n’a d’ailleurs presque pas été malade avec ces deux “mercalm” locaux…

Et nous voilà sur l’île d’Isabela (par rapport à Santa Cruz, c’est une île moins peuplée, moins touristique et donc plus nature). A peine le temps de descendre du bateau et nous voilà déjà émerveillés : plusieurs lions de mer se prélassent sur la plage et les bancs, les oiseaux nous accueillent, les iguanes de mer se dorent au soleil…

28

30

Quelques minutes de marche plus tard et nous voilà au centre du village où nous pouvons prendre possession de l’hôtel, nous reposer et aller nous sustenter dans un très bon restaurant, le seul recommandé par le Routard.

29

En ce début d’après-midi, nous partons pour une première session snorkeling au spot de « Concha y Perla ». On loue du matériel et nous retournons vers le débarcadère pour se mettre à l’eau. Enfin, avant ça, Claire casse l’élastique de son masque… Du coup, il sera pour moi.. Et dès cette première session, dans le spot le plus couru, nous ne sommes pas déçus : poissons tropicaux à gogo, plusieurs tortues, lions de mer, quelques raies,… Cela promet pour la suite !

Après ça, nous allons sur la plage voisine se réchauffer un peu au soleil, au milieu des lions de mer et des iguanes marins qui se dorent la pilule au soleil. Il est alors temps de retourner vers le centre-ville, rendre le masque cassé et aller boire des cocktails avant de manger et aller dormir !

Vendredi 07/09     ÎLE ISABELA (GALÁPAGOS)

Aujourd’hui, nous partons pour le tour “Los Tuneles” avec Isabela dive center. On embarque donc sur un bateau pour environ une heure, en direction d’une zone où se sont creusés des tunnels de laves en partie immergés. Arrivés à destination, Nous commençons par une petite balade sur les tunnels, l’occasion d’observer le travail géologique de la nature et quelques animaux.

31

Ensuite, il est temps de s’équiper pour aller découvrir le milieu marin de ce spot, en mode snorkeling ! Et là encore, “c’est trop beau”, avec pleins d’animaux au rendez-vous : poissons tropicaux bien sûr mais aussi des bancs de poissons plus classique, deux poissons trompettes, 4-5 tortues que nous pouvons contempler en long, en large et en travers, des petites raies “dorés” qui se déplace en bande, une raie léopard (plus grosse, noire à point blanc), … et surtout, la nouveauté du jour, des requins à pointes blanches et des requins à pointes noires ! Après ce moment de régal, malgré la fraîcheur de l’eau bien ressentie par Claire, c’est l’heure de faire le chemin du retour en dégustant quelques sandwichs.

32

33

34

Dans l’après-midi, changement de décor. Nous allons au centre d’élevage et de reproduction des tortues, le centre de Crianza. L’occasion de découvrir les tortues géantes, celles à carapace plates,… Ensuite, nous faisons le retour par un sympa petit sentier aménagé permettant de se promener entre les arbres puis d’admirer les oiseaux et les flamands roses dans des lagunes plus dégagées !

De retour en ville, on ne change pas les bonnes habitudes : les cocktails en happy hour et petit resto

Samedi 08/09     ÎLE ISABELA (GALÁPAGOS)

Ce matin, nous louons des vélos pour aller faire la balade du Parque Los Humedales et Muro de las Lagrimas. Une belle balade à vélo, d’abord le long de la mer puis dans un décor de mangrove avec quelques points de vue sur des petites lagunes ou des petites plages. L’occasion aussi de voir des tortues géantes traversés les chemins, ou un lion de mer se reposer sur un banc… Après 6 kilomètres environ, parfois sur un chemin un peu sablonneux, nous arrivons au Muro de las Lagrimas. Entre 1946 et 1959, il existait sur l’île une colonie pénitentiaire. Comme punition, les prisonniers devaient construire un mur de pierres volcaniques qui fait aujourd’hui 100 m de long et 7 m de haut, « le mur des larmes ».  De là, nous posons les vélos pour nous lancer dans une bonne petite grimpette qui nous mène à un mirador. Ce mirador donne une très belle vue sur l’île, et notamment la partie côtière ce jour, puisque les volcans étaient englués dans les nuages !

36

Sur le retour de cette promenade, nous nous arrêterons à la “Playa del amor”. De quoi profiter du lieu et faire une petite baignade avant de retourner vers le village pour manger. L’après-midi sera plus tranquille, avec une session snorkeling au spot de Concha y Perla pour moi et un peu de repos à la plage, à admirer les iguanes, les lions de mer, les pélicans pêchant ou encore un petit pingouins jouant dans l’eau, tout ça entre les siestes ! En soirée, même programme que la veille. Pourquoi changer un programme qui gagne…

37

Dimanche 09/09     PUERTO VILLAMIL,  ÎLE ISABELA (GALÁPAGOS) → PUERTO AYORA, ÎLE SANTA CRUZ (GALÁPAGOS)

Aujourd’hui, c’est le retour sur l’île de Santa Cruz. Nous profitons encore un peu de la plage proche de l’embarcadère et de ses animaux, en attendant l’heure du départ.

38

39

40

Ensuite, nous nous rendons vers le bateau, le même qu’à l’aller. Un peu d’attente et nous voilà partis pour les 2 bonnes heures théoriques de traversée. Contrairement à l’aller, Claire commence à être un peu malade… et le trajet dure un peu plus longtemps. Cerise sur le gâteau, juste avant la baie de Puerto Ayora, ils nous font le coup de la panne ou presque… Plus de carburant ! Un membre de l’équipage vient alors à l’arrière pour bien mettre les tuyaux dans le fond des bidons de carburant et on avance très très doucement sur une mer avec un peu de houle, ça bouge… Les membres de l’équipage ne faisaient pas les fiers, de peur de ne pas arriver jusqu’au port, mais aussi d’être emportés vers le rivage, si les moteurs ne répondaient plus ! Quant à nous, et bien ce n’était pas la grande forme : Claire était au bout de sa vie et moi aussi je commençais à être bien malade !!! Après presque 3 heures, nous accostons enfin et nous allons nous poser pour récupérer de ce trajet !

Nous partons ensuite prendre possession de notre hôtel et nous reposer un peu avant de ressortir pour faire un bon et beau restaurant au village. L’occasion de bien manger, bien sûr, mais aussi de se faire un copain pour la soirée. Un local, qui draguait à la table voisine, se mit à communiquer avec une autre table à côté de nous, visiblement des personnes qu’il a rencontrées à l’aéroport le matin même. Puis, au milieu, il y avait nous et on entra donc dans la danse par hasard, c’est le cas de le dire. Un bon moment d’anthologie, rythmé de danse au milieu du restaurant…

Lundi 10/09     ÎLE SANTA CRUZ (GALÁPAGOS)

Pour cette matinée, nous partons sur une des plus belles plages des Galápagos au spot de Tortuga Bay, avec la playa Brava et la bahia Mansa. Après un joli petit chemin d’accès piéton, nous arrivons sur une grande et large plage de sable blanc et fin. Une belle plage sur laquelle nous nous arrêtons quelques instants, admirant la mer, le sable, les pélicans, un iguane,… Mais, malheureusement, il n’est pas conseillé de s’y baigner. Nous traversons donc la plage dans toute sa longueur pour aller vers la bahia Mansa. Une plage un peu moins large mais très agréable pour se reposer un peu, se baigner et admirer tous les petits oiseaux qui sont de sortie !

41

Dans l’après-midi, changement de décor. Nous prenons un bateau taxi pendant quelques minutes, pour traverser la baie de Puerto Ayora et aller faire une balade jusqu’au canyon de Las Grietas. Un balade où nous longeons notamment les salines de la ville et le canyon pour monter à un joli point de vue. De là-haut, on peut admirer le canyon bien sûr, mais aussi un mélange de couleur entre la baie et l’océan. Nous en profitons ensuite pour aller nous baigner et faire un peu de snorkeling au cœur du canyon. De quoi voir notamment de “sacrés morceaux”. Autrement dit, des gros spécimens de poissons…

hdr

43

De retour en ville, nous partons à la recherche de notre tour pour le lendemain, à la recherche d’une sortie mixte avec une plongée pour moi et un snorkeling pour Claire. On rentre alors dans un centre de plongée : c’est complet… On part voir un second recommandé au bout du village : il n’existe plus actuellement… On va en voir un troisième, un quatrième : toujours pas de place… Il va falloir que je me fasse une raison, nous sommes à la fin du séjour, il risque de ne pas y avoir de plongée au Galápagos, sniff… Rassurons nous, nous allons tout de même aller faire un beau snorkeling ensemble… Pour ça, nous trouvons plus facilement des opportunités de sortie. Le temps de réfléchir à celui que l’on veut faire, nous allons voir un dernier club de plongée proche de nous et que nous avons vu dans un guide, Nauti Diving… Et là, bingo, contre toute attente, ils ont de la place à bord de leur voilier, le Nautilus. La sortie de demain sera sur le spot de Gordon Rock.  Un des plus durs du secteur paraît-il, notamment à cause des courants… Et en discutant ensuite avec les gens par ci, par-là, ça semble se confirmer. Ça en ferait presque peur…

Je saute sur cette occasion inattendue à ce stade et la plongée est alors réservée pour moi. Nous demandons donc si ils font le snorkeling en même temps pour Claire. Le patron, rassurant, nous indique qu’il n’y a pas de groupe mais qu’il n’y a pas de soucis, c’est faisable. Claire verra aussi les requins marteaux et l’annexe sera présente pour la sécurité. Vu la réputation du spot, les discussions avec d’autres membres dans le club,… Claire hésite. Devant le peu de certitudes sur le snorkeling dans ces conditions et à ce spot, elle décide finalement qu’elle le fera avec un autre organisme (on verra que c’était une très bonne décision, la meilleure et que les dires du patron, sympathique par ailleurs, sont un peu limites juste pour vendre un tour supplémentaire. Au vu du spot et de la houle le lendemain, Claire ne se serait clairement pas amusée en Snorkeling, au-delà de la peur !).

En soirée, nous allons manger un bon poisson frais dans la rue Charles Binford. Cette rue est bien connue à Puerto Ayora car tous les restaurants sortent les tables et les chaises au milieu de la rue et étalent les poissons à griller. Plus qu’à choisir ce que nous voulons manger et ils le grillent en direct. Un petit délice !

44

Mardi 11/09     ÎLE SANTA CRUZ (GALÁPAGOS)

Ce matin, je suis le premier à partir de l’hôtel à l’aurore pour aller faire mes plongées. Je rejoins donc le club en ville et on prend la route pour rejoindre le voilier. On navigue ensuite vers le spot de Gordon Rock, un rocher sortant de la mer. Le temps de faire un briefing, de se faire arnaquer par le guide, Marco, pour la location d’un ordinateur de plongée soit disant presque indispensable, par binôme, pour la sécurité (je voyais venir l’arnaque, ce qui n’a pas manqué, mais pris sur le fait accompli…)… et c’est parti pour la première plongée : profondeur maximum de 21 mètres et durée de 42 minutes. On remonte à bord pour manger un très bon repas mijoté par l’équipage puis on se remet à l’eau pour la seconde plongée : profondeur maximum de 25 mètres et durée de 37 minutes. Je serais dans les deux premiers à remonter. En effet, le courant est bien présent sur ce spot et donc ma consommation d’oxygène aussi ! Mais les plongées, aux côtés des bancs de requins marteaux notamment sont mémorables !!! Ça aurait été dommage de rater ça ! Il ne nous reste alors plus qu’à rentrer, avec sur le trajet, des raies qui sautent au-dessus de l’eau…

En Parallèle de mes belles plongées, Claire part à ses sessions de snorkeling. 2 sessions sont prévues sur des spots spécifiques. Bien que, dans les faits, il n’y avait qu’une vraie session et que la seconde était une petite arnaque (car plutôt une baignade à la plage), je la retrouve ravie de ce qu’elle a vu et notamment un pingouin qui est venu en fin de session pour nager avec le groupe… En plus, elle s’est fait deux amis Alsaciens qui débutent un tour du monde et elle a fini l’après-midi en visite au village avec eux !!!

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

En soirée, comme nous y avons bien mangé la veille, nous retournons dans la rue Charles Binford avec nos copains alsaciens ! Une bonne soirée autour d’un bon poisson grillé !

Jeudi 13 et vendredi 14/09     QUITO

Pour ces deux derniers jours de notre merveilleux voyage, nous sommes à Quito et poursuivons la visite de la ville, commencée avant les Galapagos. Nous nous promenons tranquillement :

  • Dans le centre historique comme le premier jour
  • dans le quartier de la Floresta connu pour son “street art”
  • Au Marché,…

46

51

Nous visitons également la Basilica del Voto Nacional en montant jusqu’au sommet des tours. De là, une belle vue sur la ville ! Nous terminons notre découverte de la ville par le musée du peintre Oswaldo Guayasamin : la “Capilla del Hombre Guayasamín”

50

Pour notre dernière soirée, nous partons manger dans un restaurant sur les collines. On goûte enfin le cocktail à base de bière, la Michelada… Ce n’est pas bon ! Un dernier restaurant sympa avec une belle vue de nuit sur la ville. Il est alors l’heure de rentrer, mais le restaurant est dans un quartier peu passant donc pas facile de trouver un taxi, de nuit, dans une rue déserte. Le temps de descendre un peu à pied et un taxi se présente et nous ramène à l’Hôtel

49

Samedi 15/09     QUITO (EQUATEUR) → BOGOTA (COLOMBIE) 

De bon matin, on prend le taxi en direction de l’aéroport. Et oui, les vacances sont terminées et il est temps d’aller prendre l’avion pour rentrer : Départ de Quito avec la compagnie Avianca et escale à Bogota en Colombie pendant 6h45.

Après une escapade dans les Andes qui les a mené sur les flancs du Chimborazo, le long de la boucle du Quilotoa et au pied du Cotopaxi, Pierrick et Claire se sont immergés au plus profond du Yasuni dans la forêt amazonienne.

Après un mois et demi de voyage à travers la Bolivie et le Pérou, nous voilà en Equateur. Suite à un vol de sac à dos avec nos passeports sur la fin de notre voyage Péruvien, notre arrivée en Equateur a été différée de 4 jours, le temps de repasser à Lima pour faire des passeports d’urgence. Du coup, nos étapes prévues à Cuenca et à Banos n’ont pu être faites et, après une halte rapide à Quito, nous commençons notre séjour dans ce beau pays par Riobamba et le Chimborazo.

Jeudi 23/08     QUITO → RIOBAMBA

Après un bon petit déjeuner et le briefing de l’équipe de Léon de ToutEquareur, nous partons prendre le bus pour quitter Quito et partir en direction de Riobamba. Durant les 4 heures de trajet, nous verrons défiler bon nombre de marchands ambulants dans le bus, profitant des arrêts pour monter faire leur commerce, original !

Arrivée à destination, et après avoir pris possession de l’hôtel, on part voir l’agence, Biking Spirit que nous a recommandé ToutEquateur, pour réserver un tour de vélo pour le lendemain. Après quelques minutes de marche, nous arrivons devant la maison. On se rend compte que ça ferme à 18h et qu’il est 18h15 et que nous sommes à l’écart du centre-ville ! Mais nous sonnons quand même et tout se termine bien : le gérant revient vite de sa sortie et nous pouvons réserver. Et en plus, il nous ramène gentiment à l’hôtel !

Vendredi 24/08     RIOBAMBA → VOLCAN CHIMBORAZO → LATACUNGA

Après un bon petit déjeuner, nous retrouvons notre guide, qui va nous emmener dévaler les pentes du Chimborazo à vélo. Le Chimborazo est un volcan culminant à 6263 m d’altitude. C’est le sommet le plus haut des Andes équatoriennes avec une base faisant 20 km de diamètre. Et, de par sa situation sur l’équateur, ce serait le sommet le plus proche du soleil. Il est surnommé Taita Chimborazo, c’est-à-dire Papa Chimborazo, la mère étant Mama Tungurahua.

Pour se rendre sur les pentes du volcan, nous faisons quelques minutes de 4×4 avec de belles vues sur le Chimborazo mais aussi sur les volcans environnants (El Altar,Le Sangay en activité, …). Nous rentrons alors dans le parc et continuons jusqu’au refuge Carrel à 4800 mètres d’altitude. Nous en profitons pour déguster un thé à la Coca que nous offre gentiment notre guide avant de “gravir”, à pied, les 240 mètres de dénivelé, sur le kilomètre qui nous sépare du refuge Whymper (26 minutes), le tout en contemplant le Chimborazo. Oui oui, d’après le guide nous sommes alors bien à 5040 mètres d’altitude et non 5000, ce qui représente notre record du voyage ! Le temps de profiter un peu du paysage, et nous empruntons le petit sentier en sens inverse, afin d’aller enfourcher nos vélos au premier refuge.

01

02

C’est alors 32 kilomètres de descente qui nous attendent, pour 1600 mètres de dénivelé négatif, du refuge Carrel au village de San Juan. Une descente, d’abord sur les pentes du volcan avec la vue sur la plaine et les autres volcans au loin puis sur la route à travers la campagne verdoyante et vallonnée. Ça valait vraiment le coup malgré “un vent à décorner les bœufs” ce jour, notamment sur les pentes du Chimborazo où il ne fut pas toujours facile à maîtriser ! Et pour finir en beauté cette belle matinée et se remettre de nos émotions, le guide nous avait réservé un bon restaurant à San Juan. Comme ToutEquateur, nous vous recommandons ce guide (Biking Spirit) très sympa, rassurant, à l’écoute,…

De retour à Riobamba, à la gare routière, nous cherchons le bus qui va nous emmener à Latacunga. Normalement, la tâche ne devrait pas être très compliquée car il en partirait un toutes les 15 minutes vers Quito ! Et bien, à notre grande surprise, ça sera tout l’inverse… À chaque compagnie dans le terminal (ou chaque rabatteur se promenant), on nous renvoie vers une autre compagnie en face, en soupirant, car tout est plein… Et nous ne sommes pas les seuls à chercher un bus, la longue file changeant de stand au grès des annonces… Du coup, avec tout ce monde, aucun bus ne veut s’arrêter à Latacunga, c’est direct pour Quito ! Nous ne savons donc plus trop comment nous allons partir… Quand, soudain, un rabatteur annonce un bus non prévu sur le quai d’embarquement vers Quito. Tout le monde se précipite alors et nous y allons aussi demander : “Latacunga ?” “Non, Quito direct !” Ce sera la même réponse du “boy” du bus que celle du chauffeur… Ce n’est pas gagné ! À tout hasard, je demande à un autre bus qui me dit que ce n’est pas possible et qu’il faut voir avec ce premier bus ! Du coup, on insiste un peu… Et là, un ancien, qui arrive de nul part, dit que c’est bon pour Latacunga, le chauffeur dit non, l’ancien oui, le chauffeur non,… Nous proposons donc de payer jusqu’à Quito et qu’il nous arrête à Latacunga. Au bout d’un moment, il accepte ! On souffle un bon coup, nous ne dormirons pas dans le terminal de Latacunga cette nuit et nous pouvons poursuivre notre programme ! Et, cerise sur le gâteau, on ne nous fera payer que le tarif jusqu’à Latacunga… Arrivés à destination, un resto et au dodo.

Samedi 25/08     LATACUNGA → LAGUNE DE QUILOTOA → La boucle vers CHUGCHILAN

De bon matin, nous prenons la direction de la gare routière de Latacunga pour prendre un bus vers Quilotoa. Quelques dizaines de minutes de trajet dans la campagne locale. Nous assisterons à la bagarre des places : Un ancien, sans Boletos, contre un jeune avec,… Le tout arbitré par le “groom” !

Arrivés à Quilotoa, nous n’aurons pas besoin de marcher longtemps pour pouvoir contempler la magnifique lagune, le cratère et ses falaises abruptes… Un merveilleux panorama ! Nous n’irons pas jusqu’à descendre toucher l’eau, pas par manque d’envie mais plus par manque de temps…

03

04

Un petit déjeuner plus tard, au restaurant communautaire, et nous voilà partis pour la randonnée du jour, de Quilotoa à Chugchilan avec des paysages à couper le souffle ! Et pour ne pas être déçu, quoi de mieux que la première heure à se promener sur des crêtes du cratère d’où l’on peut continuer à admirer la lagune sous tous ses angles ou presque… (si on avait le temps, en faisant le tour dans l’autre sens, nous aurions pu allonger un peu ce plaisir !). Ensuite, nous poursuivons la randonnée durant 3h30 environ en descendant dans la vallée. Nous avons choisi, complètement au hasard, le chemin “extrema adventura”. Il nous fait passer tranquillement dans un petit village avant une descente bien abrupte, dans du “sable caillouteux”, vers le canyon de Rio Toachi. Ensuite, la randonnée se termine par une jolie remontée sur l’autre versant vers Chugchilan.

05

Bref, une belle randonnée au cœur de la campagne même si un éboulement sablonneux sur le chemin, en fin de descente dans le canyon, a failli prolonger le plaisir. Claire commençait à angoisser à l’idée de traverser ces 2 mètres de sable (au risque de finir au fond du ravin, ensablé !) et voulait presque nous faire remonter les quelques 300 mètres de dénivelé abrupte que nous venions de descendre, alors qu’au final, ce n’était quasiment rien et surtout sans aucun risque…

Arrivée à l’hôtel en milieu d’après-midi, on se pose un peu avec une bière bien fraîche et bien méritée après ces 1000 mètres de dénivelé négatif et ces 300 de positif environ. L’heure du repas sonne alors avant de partir se coucher tôt !

Dimanche 26/08     La boucle de CHUGCHILAN vers ISINLIVI

Aujourd’hui, seconde étape de la boucle de Quilotoa, de Chugchilan à Isinlivi. Après un bon petit déjeuner, nous voilà repartis pour 4 à 5 heures de randonnée. Une bonne descente pour commencer, puis nous longeons une rivière, encaissée dans le canyon, en passant dans plusieurs petits villages, une forêt d’eucalyptus,… Nous remontons ensuite vers le village d’Isinlivi. Comme la veille, ce sont des paysages bien différents de ce que nous avions vu jusqu’à maintenant lors de notre voyage mais tout aussi magnifique.

06

Sans se perdre (mais bien indiqué), il faut compter 12-13 kilomètres (350 mètres de dénivelé positif, 550 mètres de dénivelé négatif). Bon, nous, on s’est un peu emmêlé les pinceaux à la fin, mais on a retrouvé le bon chemin rapidement et de toute façon les deux chemins arrivaient au village !

07

08

Nous voilà donc arrivés à l’hôtel Llullu Llama Mountain Lodge de bonne heure. Nous pouvons alors profiter tranquillement de cet hôtel “de luxe” (mais à ne pas manquer) et aller jouer un peu, faire trempette dans le jacuzzi et le hammam, profiter du paysage, prendre l’apéro, manger un bon repas,…

Lundi 27/08     ISINLIVI → SIGCHOS → LATACUNGA → MACHACHI → COTOPAXI

Notre boucle de la lagune de Quilotoa étant terminée, aujourd’hui, nous devons faire le trajet vers le volcan Cotopaxi. Nous aurions dû faire la “dernière étape” de la randonnée vers Sigchos à pied, mais le temps nous manque à cause de nos péripéties Péruviennes. D’ailleurs, à l’origine nous devions également faire cette boucle dans l’autre sens pour finir à la lagune comme cerise sur le gâteau mais l’organisation était quasiment impossible avec notre timing plus serré que prévu à l’origine. Dommage, mais dans tous les cas cette randonnée valait vraiment le coup.

Après un bon petit déjeuner, pour rejoindre la première étape de notre parcours du jour, nous partons devant l’église d’Isinlivi pour attendre le laitier, il passe à 9h15. Pourquoi le laitier me direz-vous, étonnant ? Et bien parce que pour débuter, nous devons aller à Sigchos mais les bus partent à 2h et à 5h du matin d’Isinlivi…. Autant dire que cette option ne nous plaisait guère… Les camionetas privées ? Bien plus cher ! Nous décidons donc de choisir cette option du laitier, une alternative bien connue dans le village. Et en plus ça promet d’être atypique ! Un peu en avance au lieu de rendez-vous, un pick-up passe et nous propose de nous emmener. Nous hésitons mais finalement ça peut être drôle aussi. Nous validons alors le prix avec lui, le même que si on avait été avec le laitier et nous embarquons : Claire avec des passagers à l’arrière et moi dans la benne. Quelques minutes après, d’autres passagers montent aussi et la benne est pleine : ne voulant pas nous asseoir sur le rebord pour ne pas être déséquilibré, le chauffeur roulant bien quand même, tout confort est perdu !

Heureusement pour mes genoux et mes cuisses, ça ne durera pas, les premières personnes descendant assez tôt. Me voilà alors debout, accroché au montant de la cabine, à profiter du paysage. Un “tour de manège grandiose” d’une demi-heure à tout petit prix . Mémorable !

Avec tout ça, nous arrivons à Sigchos assez vite pour prendre un bus qui nous emmènera à Latacunga. Un petit stop pour aller récupérer nos bagages laissés en consigne à l’hôtel de Latacunga durant notre randonnée et nous partons reprendre un autre bus pour Machachi. On achète un pique-nique, et nous terminons le trajet en Camionetas jusqu’au gîte recommandé par les petits secrets de Léon, à l’entrée du parc national du Cotopaxi. Ce gite est un bon plan de ToutEquateur et là encore nous ne sommes pas déçu, sa situation étant magnifique !

09

L’environnement est très agréable et nous profitons du lieu pour manger nos sandwichs en attendant l’arrivée des propriétaires. Le temps de se poser un peu en observant si le volcan se découvre et il est l’heure pour nous d’aller pêcher la truite pour notre repas du soir ! Ce sera assez rapide dans cette pisciculture où nous avons été d’une efficacité redoutable !

Mardi 28/08     PARC DU COTOPAXI

Aujourd’hui, nous visitons le parc national du Cotopaxi. Le Cotopaxi est un volcan culminant à 5 897 mètres d’altitude, situé au cœur des Andes équatoriennes. Il est le plus haut volcan actif de ce pays. Il représente un cône parfait dont le cratère principal mesure environ 550 à 800 mètres de diamètre. Son éruption la plus importante date de 1877, lorsqu’il détruisit plusieurs villes et vallées.

Après un bon petit déjeuner, vu le prix annoncé par la tenancière pour faire à peine 5 kilomètres en camionetas, nous décidons d’y aller à pied et en stop.  Notre gîte est situé plutôt vers l’entrée Nord du parc, l’entrée la plus sauvage et la moins passante, la majorité des touristes passant par l’entrée Sud. Et en effet, ça se confirme, nous pensions arrêter un voiture pour faire les kilomètres nous séparant de l’entrée mais il y en a très peu et souvent complètes. Au bout de 2 kilomètres, nous avons la chance de voir passer un camion travaillant par ici et qui accepte de s’arrêter. Très gentil, il nous emmène jusqu’à l’entrée du parc. Et en plus gratuitement.

On s’enregistre à l’entrée et c’est parti pour la randonnée au cœur du parc, le Cotopaxi en parti découvert en face de nous. En effet, il y a souvent des nuages qui s’accrochent à lui et il est rare de le voir en entier. Mais, aujourd’hui, nous avons plutôt de la chance ! Notre randonnée nous emmène vers une petite lagune en pied du volcan, la lagune de Limpiopungo. On en fait le tour, on pique-nique et on fait la sieste près des chevaux et bovins sauvages,… Nous ne nous attaquerons pas à l’ascension des contreforts du volcan, bien trop long sans moyen de locomotion pour s’en approcher ou même aller jusqu’au refuge.

11

Vient alors l’heure de faire le chemin inverse, avec une petite pause thé sur le retour dans l’hôtel restaurant du parc. À la sortie, nous espérons qu’un véhicule pourra s’arrêter pour nous ramener vers notre gîte. Mais ce ne sera pas le cas, 5 kilomètres sans un seul véhicule à l’horizon (ça se confirme, c’est plus désert au Nord…). Nous arrivons au gîte après une belle randonnée de 26 kilomètres et 8 heures de marche et pause ! Comme hier, il ne nous reste plus qu’à pêcher la truite pour le repas et profiter du lieu ! Nous serons à peine moins efficaces dans notre pêche… (Pour ceux qui n’aiment pas le poisson, je vous rassure, il y a un ou deux autres plats possibles…)

Mercredi 29 et Jeudi 30/08

COTOPAXI → QUITO → COCA → NUEVO ROCAFUERTE

Ce matin, c’est repos et détente à notre gîte avant un long trajet vers l’Amazonie avec un premier bus jusqu’à Machachi qui donne le ton. Une première heure de transport où nous sommes bien secoués sur les pavés de la route Nord d’accès au parc. Nous rejoignons alors la Panaméricaine pour prendre un bus pour Quito, à la volée. Nous n’aurons pas trop à attendre et nous arrivons à la gare routière de Quito en moins d’une heure. Nous cherchons ensuite un bus pour Coca, ville étape pour aller à l’assaut de l’Amazonie. Ce sera avec les transports Banos, mais avant on patiente 3 bonnes heures au terminal. Nous faisons alors le trajet de nuit durant 7 heures. Nous voilà alors à Coca, il est 4 heures du matin, un peu tôt pour sortir. On patiente donc avant d’aller prendre le taxi pour récupérer nos billets de bateau à la Marina.

Le guide, que nous allons rejoindre, nous a dit d’y arriver à l’ouverture du guichet de la compagnie à 6 heures pour récupérer les billets qu’il nous a réservé, alors on s’exécute. Nous serons dans les premiers et bien nous en a pris, car ça semblait un peu compliqué, entre ceux qui faisaient la queue, ceux qui dépassaient parce qu’ils avaient réservé,… Non sans une frayeur à la réaction de la guichetière quand je lui tends nos passeports et après des petites minutes de recherches et de discussions, nous avons bien reçu nos billets ! Nous embarquons alors une heure après pour sept heures de bateau (plus une escale repas) sur le Rio Napo de Coca à Nuevo Rocafuerte, le temps de me faire une copine de 6 ans qui voulait discuter. Un bateau bus pour la population des petits villages le long du fleuve. Un premier aperçu de l’Amazonie !

12

Arrivée à destination, nous prenons possession de notre chambre et nous rencontrons notre guide Fernando pour un petit briefing. Repas au village dans un des deux “restos”. Nuevo Rocafuerte est un petit village au cœur de la forêt qui se trouve aux confins de la rivière Napo, tout près de la frontière avec le Pérou.

Vendredi 31/08 au Dimanche 02/09

AU CŒUR DE LA FORÊT AMAZONIENNE DANS LE PARC NATIONAL YASUNI

C’est parti pour 3 jours au cœur de la forêt dans le parc national de Yasuni avec notre guide particulier Fernando, sa femme et ses enfants. Le groupe sera complété par trois Américaines. C’est un bon plan que nous a donné Tout Equateur. Et nous ne serons une fois de plus pas déçu par ce guide particulier, ce qui est une variante très intéressante aux lodges plus classiques, en groupe, que l’on voit un peu partout lors des recherches, pour un prix similaire.

Premier jour : 

Après le petit déjeuner, Fernando et sa famille nous récupère et nous embarquons sur sa pirogue pour naviguer une paire d’heures, l’occasion d’atteindre la frontière avec le Pérou, et de tourner juste avant en direction de la lagune qui nous servira de camp de base. Cette navigation, nous permet surtout d’observer les premiers animaux, principalement des oiseaux, mais aussi un paresseux au loin, dans les arbres, des dauphins roses, des loutres… !

13

Une fois entrés dans le parc national du Yasuni, nous faisons alors un premier arrêt. Une première balade dans la forêt nous donnant un nouvel aperçu et nous permettant d’observer notamment les arbres gigantesques. Nous continuons ensuite notre navigation jusqu’à la Laguna de Jatun Cocha où nous montons notre camp de base, sur les rives de la lagune, Fernando et sa femme ayant tout prévu. C’est alors l’heure de manger un petit morceau.

Nous repartons ensuite avec la petite pirogue cette fois, en direction d’un sentier d’observation d’animaux. Une balade d’une bonne heure, pas très productive pour la contemplation de la faune mais toujours magnifique et impressionnante dans la jungle avec toute sa flore. De retour au camp, une courte pause, et nous mangeons le dîner préparé par la famille de Fernando, comme c’est le cas à chaque repas.

14

Bien rassasiés, nous terminons le programme de la journée par une nouvelle sortie sur la lagune, la nuit tombante, avec le coucher du soleil en décor ! L’objectif de cette sortie, qui se poursuit sous les éclairs d’un orage pas si lointain, est de trouver des caïmans à observer. Lampe torche à la main, Fernando balaie les berges de la lagune pour repérer les yeux brillants des bêtes. On en repère alors un premier au loin, avant de s’approcher de la seconde paire d’yeux repérée dans les “fourrées” de la lagune. Bingo, un petit caïman s’offre à notre contemplation. Vu sa taille, nous pensions qu’il avait quelques mois, il aurait une dizaine d’années. Ça grandit très longtemps ces petites bêtes !

15

Ce premier jour dans la forêt se terminant, il est temps d’aller se coucher, avec déjà plein d’images dans la tête. Et ce n’est que le début ! Nous partons alors tester nos moustiquaires de tente !

Deuxième jour :

Pour ce second jour, à l’aurore, avant même le petit-déjeuner, nous reprenons la pirogue en direction d’un sentier d’observation des perroquets. Nous ne marchons pas longtemps avant d’apercevoir au loin, avec les jumelles, un ou deux perroquets. On se rapproche un peu, près d’un arbre mort, mais nous ne voyons pas beaucoup mieux, mais c’est déjà sympa.

On patiente ensuite, quelques minutes, cachés sous les arbres, près de cet arbre mort… Pourquoi ? Fernando nous demande d’être patients, les perroquets mangeraient à cet arbre. On attend alors quelques minutes encore et en bons citadins impatients, nous nous demandons à quoi ça sert de ne pas poursuivre notre chemin pour observer d’autres choses… Mais le professionnel dans cette histoire, ce n’est pas nous, c’est Fernando ! Et finalement, sans avoir attendu si longtemps que ça au final, dans cet environnement loin de tout, un ballet magnifique s’offre à nous, offert par des dizaines de perroquets (des petits vert et des gros rouge/bleu/jaune) !!! Des perroquets qui vont et qui viennent manger sur cet arbre mort ! Quelques minutes, seuls à contempler l’enchantement offert par la nature… Même si maintenant nous resterions des heures plantés ici, il faut ensuite poursuivre nos aventures et Fernando se découvre donc afin que les perroquets nous repèrent. Un dernier envol collectif pour clôturer le spectacle !

16

17

Nous retournons alors au campement pour manger le petit-déjeuner, avant de repartir vers un nouveau chemin pour une marche de 3 ou 4 heures, à la recherche de nouveaux animaux. Comme la veille, ce n’est pas un énorme succès faunistique bien que nous observons quelques beaux oiseaux mais la balade est sympa (celle-ci, pour une fois, peut-être un peu longue).

18

19

Après être revenus déjeuner au camp et avoir bien mangé, nous reprenons la pirogue pour faire une sortie de pêche aux piranhas. Nous nous arrêtons à un premier spot, avec peu d’efficacité. Fernando a quand même pu montrer l’exemple en pêchant le premier piranha. Mais, personne du groupe enchaînant, on part sur un second spot, puis un troisième. Résultat, 3 poissons pêchés, celui de Fernando et deux par les Américaines. Rien pour moi et Claire ! Ceci étant, nous ne nous avouons pas vaincus et comme il n’y en a pas encore pour tout le monde, Fernando nous amène sur un quatrième spot… Et là, jackpot… J’en pêche 3, Claire en remonte 1, la troisième Américaine aussi,… Tout le monde pourra goûter le piranha au repas ce soir.

Après ce petit moment diffèrent bien sympa, le soleil va se coucher. C’est le moment où Fernando nous emmène au milieu de la lagune et coupe le moteur pour profiter. Profiter des couleurs rosés du soleil se reflétant dans quelques petits nuages, sans un bruit si ce n’est ceux de la nature, seuls sur l’eau, dans ce décor amazonien… Quelques minutes assez magiques !

20

21

Pour finir cette journée, après un retour au camp pour le dîner, nous partons faire une courte promenade dans la forêt, à la frontale, à la recherche d’insectes. Après tout ça, il est alors temps de se reposer pour être en forme demain.

22

Troisième jour : 

Pour ce troisième jour, de nouveau à l’aurore, avant le petit déjeuner, nous prenons la pirogue pour aller visiter une lagune voisine. Avec un beau soleil, les variétés et l’intensité des couleurs sont très belles et les oiseaux de sortie. Une magnifique balade en bateau pour nous ouvrir l’appétit !

24

23

Après le petit déjeuner au camp, nous partons en pirogue vers un dernier lagon. Une balade de 2 à 3 heures en forêt dédiée à la flore amazonienne. Quelques minutes après le début de la balade, l’orage se met à gronder, les éclairs à illuminer le ciel, et cette fois, la pluie à tomber sérieusement ! Ça aurait été dommage de partir d’Amazonie sans avoir vécu un vrai orage. A se demander si ça ne fait partie du “tour organisé” ! Fernando nous demande alors ce que nous souhaitons faire. Sans hésiter, nous continuons la balade floristique sous les gouttes chaudes. Et au détour de l’observation d’un arbre géant, nous tombons sur les hurlements d’une horde de cochon sauvage. On se camoufle alors derrière les racines de l’arbre pour essayer de les observer sans les faire fuir. Certains membres du groupe auront plus de chance que moi qui n’ai rien vu… Au bout d’un temps certain, on a été repéré, ils s’enfuient rapidement. Nous terminons alors la balade avant de retourner au camp pour le déjeuner.

26

L’immersion en forêt Amazonienne touche à sa fin, mais avant de rentrer, Fernando nous propose une dernière surprise, une baignade dans la lagune avec les caïmans, les piranhas,… Trop content car je croyais avoir vu en amont que ce n’était pas possible, je me fais pas prier pour faire un plouf et j’emmène Claire avec moi (oui, elle n’a même pas trop eu peur).

Voilà, une dernière navigation pour rentrer à Nuevo Rocafuerte, avec les dauphins roses, les singes et les loutres qui nous font un dernier coucou et ces 3 jours formidables, au bout du monde (nous avons dû croiser 2 pirogues locales en trois jours) sont terminés, sans avoir eu le temps de s’ennuyer ! La formule avec un guide personnel nous a convaincu et ce n’était pas plus cher que les lodges en groupe ! Nous avons pu faire des activités très diversifiées, toutes plus belles les unes que les autres.

27

Soirée dans le village.