- 11 janvier 2018 – Quito :
Nous voici en Equateur après un très bon voyage de 20 heures, escales comprises. Un taxi nous attend à l’aéroport, le luxe, cette année !!! En effet, Paulina, chez qui nous séjournerons 3 jours nous avait proposé de nous envoyer un taxi. L’arrivée chez elle est très sportive, on ne peut y accéder que par un escalier de 70 marches. Belle entrée en matière !
Oui, Quito est perchée à 2820 mètres d’altitude et ses constructions sont à flanc des nombreux pics qui l’entourent.
Quito est classée au patrimoine de l’UNESCO, sa vieille ville est magnifique et les bâtiments coloniaux sont intacts.
Cette année, à force de fouiller sur Internet, Françoise a trouvé un site « Tout Equateur » qui est en fait un groupe de 3 « jeunes » garçons qui proposent gratuitement de donner des informations sur leur pays d’adoption, ils sont Français. Du coup nous avons pris contact avec eux et dès le lendemain de notre arrivée nous avons rencontré Valentin. Nous avons passé deux bonnes heures avec lui et sommes repartis avec un maximum d’informations.
Sitôt après l’avoir quitté, nous étions déjà dans le petit restaurant qu’il nous avait suggéré. Nous avons pris un almurezo, c’est-à-dire un menu complet (comme nos formules complètes) sauf que c’est un peu moins cher… Exemple :
- Une bonne soupe
- Salade de crudités
- Sauté de porc au riz
Un petit gâteau et un excellent jus de fraise et tout ça pour 3 dollars (soit 2,50 euros).
Nous avons visité le palais présidentiel qui surplombe la Plaza Grande. Oh, on est loin du palais de l’Elysée, mais enfin les beaux lustres en cristal de Baccarat nous ont éblouis et les plafonds en caisson bien plus.
Puis, visite de la Basilica del voto National et de la somptueuse Iglésia de la Compania de Jésus. La construction de cette église Jésuite a été commencée en 1605 pour s’achever 160 ans plus tard. Dommage que les photos soient interdites, mais, Françoise étant indisciplinée, a pu en faire une ou deux à la sauvette. La Ronda est une jolie rue pavée bordée de belle maison du XVIIe siècle abritant des restaurants.
Valentin nous disait qu’il se plaisait beaucoup en Equateur, qu’il ne reviendrait pas à Paris où il vivait avant. Les Equatoriens semblent effectivement assez « Cools ».
L’Equateur c’est la diversité. En seulement 200 kilomètres à vol d’oiseau, on peut grimper de la côte pacifique aux sommets enneigés (le point culminant est le volcan Chimborazo qui culmine à 6310 mètres) à la forêt vierge équatoriale qui couvre encore la majeure partie des plaines de l’Oriente. Les écologistes ont désignées l’Equateur comme l’un des « hauts lieux de la biodiversité ». Cette petite nation est l’une des plus riche en espèces du monde.
Ce matin, il fait très beau le soleil brille, si bien que nous décidons de ne pas rater le téléferico qui nous emmène à 4000 mètres et de la haut on découvre de nombreux pics enneigés de la cordillère andine un vrai régal. Nous n’avons pas trop souffert du manque d’oxygène, mais nous avons pris nos précautions. Nous prenons 6 granules par jour de coca, ce qui évite en principe le mal des montagnes. Il s’avère que ce soit efficace, car nous avions certes le souffle court, mais pas plus.
- 15 janvier 2018 – Otavalo :
Cette ville andine de la Sierra du Nord est très connue pour son marché centenaire du samedi matin, ce serait le plus grand marché des Andes.
Dès 5 heures du matin, les paysans sont sur place pour vendre leurs bêtes : veaux, vaches, taureaux, moutons, agneaux, chèvres, poules, coqs, énormes cochons d’Inde, lapins. Ca meugle, couine et bêle, caquette partout. C’est un joyeux bazar qui se passe tout près du centre ville.
Les indigénas sont vêtus de leurs habits traditionnels. Les dames portent un chapeau fait d’une longue bande de tissu qu’elles plient soigneusement sur leur tête, un corsage blanc brodé, un foulard bleu et une jupe noire en laine sur un jupon blanc, une grosse ceinture brodée et un gros collier de perles, et des sandales en tissu.
Les hommes portent un chapeau en feutre, un poncho bleu et un pantalon blanc, les chaussures sont les mêmes que les femmes.
Hommes et femmes ont les cheveux longs, très noirs nattés magnifiquement.
Le marché est quotidien, mais le samedi, le Parque del Ponchos en centre ville ainsi que les rues adjacentes sont envahis par des centaines d’artisans. Les Otovalenos sont réputés pour la qualité de leur textile et leur talent de tisserands.
La ville d’Otovalo n’est pas très belle mais il suffit de lever un peu les yeux pour admirer les montagnes environnantes.
D’ailleurs nous avons fait une superbe randonnée avec un dénivelé de 380 mètres dans une forêt d’eucalyptus et ça nous a suffit, pour aller voir un arbre soit disant curatif (il faut y croire) en arrivant là haut, on était bien fatigués, on a demandé à l’arbre de nous détendre et en fait au bout d’une demi heure à le regarder et profiter du point de vue sur le lac, nous sommes repartis, un peu moins fatigués… Normal, non ??
Puis nous avons repris notre chemin ver le Parque Condor, il s’agit d’une fondation qui réhabilite des rapaces, dont les magnifiques condors des Andes. Nous avons assisté à une démonstration en vol libre de certains rapaces. Beauval c’est chouette, mais ici de voir des énormes rapaces voler au dessus des montagnes, prend un autre sens.
On ne pouvait pas quitter Otovalo sans aller visiter le cimetière indigenas. On n’a rien compris à l’architecture du cimetière, les tombes sont dans tous les sens, et c’est un lieu de vie, à l’entrée les vendeurs de sodas font recette ainsi que les marchands de fleurs et fruits.
Les enfants jouent sur les tombes pendant que les parents sirotent les sodas et mangent, tout en discutant en famille.
Nous repartons d’Otovalo pour 4 jours en Amazonie, d’où nous n’aurons pas Internet.
- 20 janvier 2018 – Amazonie :
Nous prenons un petit bus à 23H30 de Quito pour Lago Agrio, une ville à la porte de l’Amazonie, à 9 heures du matin nous en reprenons un autre pour encore 2 heures de voyage. Enfin nous arrivons à une espèce d’embarcadère informel, nous montons dans une pirogue qui nous emmène à l’éco-lodge Guacamayo. Il faudra 1h30 heures de navigation sur le rio Cuyabano avant d’atteindre notre éco-lodge, mais en route le guide nous montre déjà différents animaux de la forêt qui borde le rio.
Cet éco-lodge est bien, en bordure du rio Guyabano, les chambres sont évidement très rustiques mais nous avons la douche chaude, ce qui est très agréable le soir au retour de l’expédition.
En revanche, l’électricité fait défaut. En principe l’électricité est fournie par des panneaux solaires, mais pendant notre séjour, nous avons eu 3 jours à la bougie, ça augmente la véritable sensation d’aventure.
Il était possible de se baigner dans le rio et d’utiliser des lianes pour jouer à Tarzan. Nous n’avons pas tenté l’expérience mais des jeunes, l’on fait bien sûr, Et, le lendemain, nous apprenions que la veille, un beau caïman était de passage près du ponton. Brrrrrrrr !
L’amazonie Equatorienne c’est 3% de la superficie du pays
Nous arrivons à 13 heures, pile poil pour déjeuner. Notre groupe de 9 personnes est composé de quatre Danois, un Américain, une Argentine, un Français. Martin le jeune Français nous a bien aidé pour les traductions, merci à lui.
Dès la fin de soirée, nous reprenons une pirogue pour aller découvrir cette forêt si fascinante. On nous a prêté des bottes et des grandes capes de pluie qui nous serons très utiles tout au long du séjour.
Le guide nous montre un énorme anaconda de 7 mètres, endormi dans un trou. En fait ce serpent avait mangé un caïman et il le digère en 5 mois. Et ainsi de suite, il ne mange que 3 fois par an.
Nous avons vu un magnifique caïman de quelques mètres. Un beau petit paresseux, de nombreux minuscules singes roux , des singes hurleurs rouges, et des dauphins roses, qui ne vivent qu’en Amazonie et dans le Mekong. Cette espèce est en voie de disparition. Les oiseaux sont très nombreux et leurs plumages le plus souvent multicolores.
Le guide nous expliquait que dans un hectare de forêt poussaient 400 espèces d’arbres. Les indigénas connaissent parfaitement les vertus de chaque plante, ils se servent de l’arbre à curare pour chasser, ils utilisent la sarbacane dont les flèches de bambous sont enduites de ce poison.
Nous avons eu le plaisir d’aller dans une communauté Siona, pour y faire le pain.
Le guide a arraché des bulbes de Yucca, puis avec l’aide de la maitresse de maison nous avons extrait la farine de la plante, nous avons fait cuire les galettes dans un plat en terre sur la braise . Le jus extrait des bulbes sert à faire de la soupe ou de la pâte pimentée.
Ce pain ressemble un peu aux galettes bretonnes mais en moins bon.
Nous avons continué notre découverte de la culture indigènas, en allant voir le chaman.
Il nous a longuement expliqué en quoi consistait son travail. Il lui faut 12 ans d’apprentissage avant de pouvoir exercer ses pouvoirs de guérisseur. Avant d’être élu chaman il a consommé une plante hallucinogène mélangée à une autre ce qui lui a permis de se libérer des démons et d’avoir des « visions » comme il le dit afin de mieux soigner les gens. Cependant il nous a dit qu’il ne pouvait pas soigner tout et que lorsqu’il était impuissant devant un cas, il envoyait son client à l’hôpital.
La vie en Amazonie est ponctuée de soleil et de pluie, mais la pluie est tout de même très très très présente, et pourtant nous sommes en période sèche !!!. Nous aurons eu de la pluie tous les jours, mais chaude celle-ci. Là température n’est pas très élevée, 25 ° environ.
Le guide nous disait qu’il pleuvait 4 mètres d’eau par an. En période de saison sèche, le niveau des rios augmentent beaucoup.
Le matin lorsque nous prenons nos vêtements, ils sont déjà humides.
Nous avons fait également une sortie de nuit dans la forêt, bien évidemment ce fut un moment assez fort. Heureusement que nous avions un bon guide, nous le suivions semelles de bottes à semelles de bottes.
Nous avons vues de belles tarentules, une énorme araignée scorpion dont les pattes devaient bien mesurer 7 centimètres, des grenouilles, des insectes très phosphorescents.
Cette expérience est très riche, mais comme on dit chez nous, pour « vivre en Amazonie il faut y être né ».
- 22 janvier 2018 – Cotopaxi :
Nous voici à nouveau dans l’avenue des volcans. Oh ça n’est pas difficile, puisque l’Equateur ne compte pas moins de 84 volcans, dont 27 en activité.
Nous sommes donc au pied du Cotopaxi, l’un des volcans préférés des équatoriens, il culmine à 5897 mètres et ce n’est pas le plus haut. Le parc fait 32000 hectares. L’éruption du Cotopaxi a détruit la ville de Latacunga par deux fois, mais à chaque fois elle a été reconstruite, les habitants vouent un véritable culte à cette ville. Sa dernière éruption date de 2015, le parc national a été fermé pendant un an.
Le volcan le plus élevé, d’Equateur est le Chimborazo qui culmine à 6310 mètres. Situé sur le renflement équatorial de la planète, il est à la fois le point le plus éloigné du centre de la terre et le plus proche des étoiles. Après cette parenthèse, revenons à nos moutons, ou plutôt à nos lamas.
Nous sommes donc arrivés de Quito en bus. Nous logeons dans un super petit hôtel, le « Rondador » (Le rondador est un instrument qui ressemble à la flûte de pan).
L’hôtel est perché à 3300mètres, géré par Fernando et Jenny. L’accueil est très chaleureux, ils nous offrent thé et café. Notre chambre est malheureusement très petite, c’est le seul défaut. Dans la salle de restaurant, le feu brûle dans la cheminée et nous passerons tout l’après midi à nous réchauffer.
Juanito le lama tondeuse du jardin est très sympathique également, il adore les carottes et ne crache ni ne mord, nous affirme Fernando.
Le soir après le dîner Fernando a pris son Chazango (une sorte de toute petite guitare) et nous a joué et chanté une petite chanson Andine. Dehors il doit faire 15 ° environ. Françoise aura droit à une bouillotte artisanale, avant d’aller se coucher. On est comme à la maison.
Et comme dans tous les logements des Andes, il n’y a pas de chauffage dans les maisons, sauf de temps en temps une cheminée. Notre chambre n’est évidemment pas chauffée, mais on nous a mis un minuscule petit chauffage électrique qui réchauffe quand même l’atmosphère.
Nous avons demandé à Fernando comment faire pour s’approcher du Cotopaxi. Du coup, la sœur de Jenny qui est guide, nous emmènera.
Notre premier jour dans le coin a été d’aller randonner dans un parc. Très téméraires, nous voilà partis, pour quelques heures de marche, sauf que… au bout de deux heures de marche à 3700 mètres, le souffle est court, et bien qu’Alain ait un GPS, nous étions perdus. Pas une fois nous n’avons rencontré quelqu’un, nous étions seuls sur un chemin des Andes, Oups !!!! Nous décidons donc de rebrousser chemin et revenir sur nos pas. Au total nous avons fait 12 kilomètres, mais là haut l’oxygène se raréfie, et les chemins ne sont pas plats, loin s’en faut.
Evidemment les paysages sont magnifiques, les petites fleurs émergent tout juste du sol, ce qui est une caractéristique du paramo qui se situe au dessus des forêts de nuages.
Il est couvert de plantes en coussinet de graminées et de petites herbacées qui se sont adaptées à cet environnement.
Le lendemain, Diana, notre charmante guide de haute montagne nous emmène dans son 4X4 jusqu’au parking au pied du volcan, qui permet ensuite de monter jusqu’au refuge à 5000 mètres.
La montée est assez éprouvante, tant pour le souffle que pour le dos. La route est très bien aménagée en lave et la fin en terre ou cendre mouillée et pleine de trous.
Les paysages sont vraiment très beaux, mais les nuages omniprésents gênent parfois la vue. Arrivés au parking, il fait froid, il pleut et il vente, mais là haut il pleut toujours nous dit Diana.
Nous sommes à 4800 mètres, nous essayons de gravir les 200 mètres de dénivelé qui restent pour atteindre le refuge mais en vain pour Françoise, elle rebrousse chemin car l’oxygène lui manque. Alain et Diana continuent encore un peu, mais Alain également revient au parking. Evidemment pour Diana, native de la région, c’est facile. Elle qui a gravi le Chimborazo à plus de 6000 mètres. En anecdote, elle nous disait qu’elle ne pouvait pas aller au bord de l’océan car son corps ne supportait pas la pression atmosphérique. Alors imaginez nous, inversement la haut dans les Andes !!!.
Nous sommes donc redescendus jusqu’à un beau lac, dont on peut faire le tour. Les chevaux et les vaches sauvages y sont très nombreux, les oiseaux également.
- 25 janvier 2018 – Quilotoa :
Après nos 3 jours chez Fernando et Jenny nous avons repris le bus sur la panaméricaine et 1 heure après nous étions déjà à Latacunga.
Cette ville n’est pas très belle, bien que son petit quartier colonial soit agréable. Très peu de touristes s’y promènent. Ceux qui viennent à Latacunga , c’est essentiellement pour le Quilotoa et ses environs.
Le Quilotoa, c’est un magnifique lac de cratère situé à 3914 mètres d’altitude. L’eau turquoise miroite à 400 mètres plus bas.
On peut y descendre, et même faire du kayak, mais la remontée est difficile. Il faut penser au dénivelé à 3900 mètres !!!! alors il est possible de louer une mule, mais comme on dit « têtu comme une mule », et si elle n’a pas envie de remonter eh bien on reste en bas, et parfois, inversement elle remonte comme une folle si bien que la personne qui est dessus en voit de toutes les couleurs (témoignages de personnes ayant vécu l’aventure).
Nous avons loué les services d’un guide pour faire la balade au Quilotoa, il faut environ 2 heures pour atteindre le cratère. La route est très bonne, et les paysages époustouflants.
Les collines sont cultivées, et on se demande comment les gens font pour cultiver ces pentes abruptes. En fait, ils sont à genoux dans les champs, car il est presque impossible de se tenir debout pour travailler sans être emporté dans le vide. Les cultures sont essentiellement les pommes de terre, le poireau, l’ail, les fèves, les pois.
Bien évidemment tout se fait à la main, aucun engin n’est capable d’aller sur ces pentes.
L’élevage est également assez important, vaches, cochons, moutons et lamas.
Alors, quelle est la différence entre le lama, l’alpaga et la vigogne ?
Le lama est un animal de trait que l’on l’utilise pour porter des charges de 30 à 40 kg, mais il ne peut pas être monté. Il mesure environ 1,70m. On l’utilise pour sa viande et son lait. On dit que le lama est asocial et crache, ce qui n’est pas tout à fait vrai. II crache s’il se sent menacé, sinon c’est un animal assez intelligent qui répond bien a de nombreux ordres.
L’alpaga est plus petit, on peut l’utiliser pour sa viande, mais c’est surtout pour sa laine, réputée dans le monde entier.
Françoise a eu l’occasion d’en câliner un, elle confirme que c’est doux comme une peluche.
La vigogne est plus petite, de couleur rousse, et elle est sauvage, tandis que les deux précédents sont domestiqués.
Nous avons longés de magnifiques canyons dont le dénivelé est de 800 mètres, on se serait cru dans le Colorado !!
Puis au retour, nous sommes passés au marché de Pujili, absolument pas touristique du tout, les indigénas, viennent vendre leurs productions, patates, maïs, mélasse, farine de blé moulue sur place, ustensiles de cuisine et de culture artisanaux, cordes pour attacher les animaux dans les champs.
La plupart des bêtes dans les champs sont attachées, car il n’y a pas de parcs fermés. Il n’y a des bergers que lorsque le troupeau est important sinon, ce sont 3 ou 4 bêtes dans un champ. Même les cochons sont attachés à une longue corde.
Le marché de Saquisili est immense, il s’étale sur 8 places de la petite ville de 8000 habitants.
Pour être typique il est typique, les indigénas y sont majoritaires. Ils descendent de leur village de montagne pour y vendre leurs productions ou leurs animaux.
Et toujours, ils sont chaleureux et calmes. Les transactions entre eux semblent courtoises. Ils ne parlent pas l’espagnol mais le Quecha, du coup on ne comprend absolument rien.
Pour la première fois nous avons mangé du cuy (cochon d’Inde). C’est très très bon, beaucoup plus fin que le lapin.
Les marchés abondent de bananes, L’Equateur est le 1Er exportateur mondial de ce fruit.
Dans ce pays, les fruits abondent, tous ceux que l’on trouve en Europe et tous les fruits tropicaux, c’est formidable.
Quant aux légumes, idem, il y a pléthore.
En ce qui concerne les fleurs, c’est identique, d’immenses serres sont installées sur le flanc des collines, on y cultive les roses et toutes autres sortes de fleurs qui sont exportées dans le monde entier. L’Equateur est le premier exportateur de roses au monde.
D’ailleurs dans les églises les bouquets composés et les gerbes de roses sont extraordinaires.
L’autre jour on a vu un homme acheter deux gros bouquets de fleurs pour 5 dollars… ça fait envie.
- 28 janvier 2018 – Baños de Santa Agua :
Banos, 1800 mètres d’altitude, où il fait très bon la journée. Banos est une ville thermale, très touristique.
Outre ses thermes elle propose de nombreuses activités sportives, et surtout sports de l’extrême. Escalade, rafting, canyonning, VTT, motos, saut à l’élastique et bien d’autres encore.
Nous séjournerons 3 jours dans cette agréable ville, coincée dans une vallée verdoyante et « chapeautée » par le volcan Tungurahua qui culmine à 5016 mètres.
Nous sommes très bien logés dans un hôtel qui surplombe un rio. A deux pas nous avons un super spectacle chaque jour, car du pont qui enjambe le rio, on peut y faire une nouvelle forme de chute libre appelée puenting (sorte de saut à l’élastique sans rebond) qui consiste à sauter d’un pont avec une corde et à se laisser balancer dans le vide.
Pour les spectateurs c’est très impressionnant, mais pour les « voltigeurs », selon leurs témoignages, c’est extraordinaire.
En ce qui nous concerne nous avons fait deux tours organisés en chiva. Il s’agit d’un camion, dont la plate forme arrière est aménagée avec des sièges.
Et pour que le tour prenne un air festif, la musique à fond nous accompagne tout au long du voyage. Nous avons donc descendu la routes des 7 cascades, et sur la route il était possible de faire de la tyrolienne, et de traverser un canyon dans une nacelle, nous avons opté pour la 2ème formule.
Les cascades sont très belles mais la dernière est carrément exceptionnelle. Elle s’appelle Payon del diablo. On arrive par le haut du canyon et on descend jusqu’au niveau du rio.
Il faut passer sur un pont suspendu puis descendre encore un escalier pour enfin arriver au niveau de l’eau.
En soirée nous avons profité des bains traditionnels de la Virgen. Ces bains portent ce nom car la vierge serait venue ici se tremper les pieds……, L’eau ferrugineuse est à 45 ° dans le premier bassin, puis un autre à 36°, et enfin un autre est glacé. Nous n’avons pas pu entrer dans le plus chaud, et pourtant nous avons vu pas mal de personnes tremper dans celui-ci, tout comme dans le glacé. En revanche nous avons pu aller du bain très chaud sous la cascade d’eau bien froide, un régal !
Le lendemain nous sommes allés aux thermes el Salado , qui sont en dehors de la ville, mais d’un coup de taxi , on y était 5 minutes plus tard.
Ils sont peu différents. En fait le bain le plus chaud doit être à 37°/ 38°, en revanche, ce bassin est directement fait sur les sources chaudes, si bien que ça bouillonne toujours et si on se met sur les sorties d’eau naturelles, on se brûle les pieds. Et pour se rafraîchir, au lieu d’aller sous la cascade, on va directement dans le rio glacé. Françoise à essayé, en vain, trop froid. Qui dit Ville thermale, dit massages bien sûr, vous pensez bien que nous n’avons pas raté l’occasion de se faire masser, et nous étions très satisfaits du résultat.
Un autre tour a été de monter à 2630 mètres avec la chiva, afin d’aller faire de la balançoire au bord d’un précipice.
A l’office de tourisme on nous a donné des idées de randonnées. L’employé nous donne un plan de la ville et de ses environs, il nous explique que de nombreuse randonnées sont possibles a faire à partir de Banos. Celles avec une barrette sur la carte sont faciles et ceci jusqu’à 3 barrettes. On décide donc de faire celle à une barrette. Eh bien on s’est bien demandé comment étaient celles à 3 points ………….. Car notre randonnée a été abandonnée lorsqu’il a fallu traverser le rio sur un pont suspendu et s’attaquer à la montagne dans un sentier abrupt. Ah ces Equatoriens des Andes, ils n’ont pas du tout les mêmes standards que nous.
A plusieurs reprises nous avons vu de aigles, mais très difficiles à photographier.
- 31 enero de 2018 – Riobamba :
Nous quittons Banos sous le soleil. La route qui nous mène à Riobamba est magnifique, les cultures sur les flancs de montagne sont étonnantes, les vaches qui paissent dans les champs ont intérêt de ne pas avoir le vertige, car elles sont dans des pâturages à pic.
De très loin on voit le toit de l’équateur, le Chimborazo, qui culmine à 6310 mètres.
Un énorme glacier le coiffe, les neiges y sont éternelles. Les indigénas de la région l’appellent « Taïta » (le père).
Nous logeons chez Nancy, Airbnb. Elle est absolument très drôle et très chaleureuse. Nous avons un appartement d’au moins 80 mètres carrés, et de la terrasse on contemple rien de moins que 4 volcans enneigés, c’est absolument merveilleux. Ce qui nous étonne, c’est qu’à Riobamba il fait vraiment chaud, alors que nous sommes à 2750 mètres d’altitude. A Quito il faisait plus froid à seulement 2820 mètres pas beaucoup plus haut qu’ici. Si quelqu’un peut nous expliquer cette énigme pour nous, on est preneur.
Selon nous, Riobamba n’est pas une ville extraordinaire. Nous y avons visité le musée des arts religieux situé dans un ancien, bien joli couvent et le quartier de la cathédrale.
Nous sommes ici, surtout, pour aller visiter des villages environnants.
Ce matin nous avons pris le bus, très local pour aller dans un tout petit village sans intérêt majeur, mais nous voulions nous immerger un peu dans un bled paumé, surtout pas touristique. Nous avons été accueillis très chaleureusement, tout le monde dit bonjour et un monsieur est même venu nous serrer la main et nous souhaiter la bienvenue. Pulingui, c’est le nom du village vit tranquillement de la culture. Les rues ne sont pas goudronnées, et personne n’a entendu parler du tout à l’égout…
En revanche l’école est immense, nous supposons que les enfants des hameaux alentours viennent en classe à Pulingui.
Nous étions près de l’école à l’heure de la récréation. Des femmes viennent vendre des petits plats chauds cuits sur place et friandises aux enfants.
Elles ont leurs victuailles dans une brouette et passent les petits repas aux enfants à travers les trous du grillage de la cour d’école. Certains parents apportent eux même la collation à leur progéniture, tout ça est assez cocasse pour nous. Si les écoliers et lycéens des villes portent l’uniforme, ici à Pulingui, les enfants sont habillés comme ils le souhaitent ou plus tôt, comme ils le peuvent.
Nous avons vus quelques enfants qui n’étaient pas à l’école, mais qui travaillaient. Ils chargeaient des sacs de terre dans le haut du village, et les descendaient dans le bas.
De retour à Riobamba, nous avons repris un autre bus pour aller à la laguna de la Colta.
Il s’agit d’un très joli lac, très bien aménagé, ou poussent les mêmes roseaux que sur le lac Titicaca de Bolivie.
La Colta est l’origine de la ville de Riobamba, mais en 1797 un tremblement de terre la détruisit, il reste que la façade de l’église. Riobamba a été reconstruite à son emplacement actuel, soit à 17 kilomètres plus loin.
- 2 février 2018 – Guamote :
Ce village à 40 kilomètres de Riobamba est intéressant pour son marché du Jeudi. Du coup nous sommes arrivés mercredi midi, et logeons dans un charmant petit hôtel, de toute façon on n’a pas eu beaucoup de choix car il n’y en a que deux dans le village.
Actuellement Guamote est en GRAND chantier, et le mot est faible. En effet, des travaux de réfection des rues est en cours.
Auparavant les rues étaient en terre, désormais elles seront pavées, ah mais pas avec n’importe quel pavé, des trucs qui pèsent au moins 15 kg pièce.
Mais ce qui est effarant, c’est que toutes les rues sont en travaux, si bien que pour la circulation c’est quelque chose. Heureusement que les voitures sont pour la plupart des 4X4, et qu’ils peuvent rouler sur les tas de sable gros cailloux, etc ………
Pour le marché du jeudi, les travaux cessent afin de laisser la place aux exposants.
Etant arrivés à 11 heures, nous avions tout l’après midi pour nous balader dans ce bled paumé très pentu, donc fatigant pour nos jambes de Français des plaines, nous avons fait le tour du village, en enjambant sans arrêt les tas de terre et de pavés, et en respirant la poussière produite par les voitures .En revanche, les gens sont toujours aussi charmants et nous disent tous bonjour, certains s’exercent à nous demander d’où on vient. Il faut dire que nous devions être les seuls touristes dans Guamote.
Ici vivent 96% d’indigénas, on voit beaucoup de très jeunes filles avec leur bébé attachés dans leur dos.
L’école est pleine d’enfants, on en voit partout.
Diana notre guide du Cotopaxi nous disaient que les indigénas avaient des enfants dès 13 ou 14 ans et qu’à 20 ans elles en avaient déjà 3. On pourrait supposer que le planning familial n’est pas un projet pour le gouvernement. Mais après recherche il semblerait que Correa, le président de la république actuel, socialiste et catholique pratiquant, serait favorable à l’abstinence. Une ineptie selon certaines associations caritatives et les opposants au président, car chez lez indigénas, c’est culturel que de faire des enfants très tôt. Du coup personnes ne s’en occupe vraiment et la démographie augmente toujours chez les indigénas.
Ceci étant dit, nous nous sommes plus que régalés de ce marché extraordinaire, et s’il n’y avait qu’un marché à voir en Equateur ce serait absolument celui de Guamote.
Dès 8 heures du matin les exposants sont dans toute la ville, y compris sur la voie de chemin de fer.
Les camions défilent par dizaines pour emmener les bêtes sur un immense terrain à l’extérieur du village et dans l’arène de corrida.
Les animaux se vendent à grands coups de dollars qui passent de mains en mains. Ce sont des centaines et centaines de bêtes qui sont exposées chaque jeudi, et autant dire que ça fait du bruit.
Au marché aux légumes, idem, ce sont des montagnes de fruits et légumes, et on a contrasté que les légumes étaient énormes, on suppose que les engrais chimiques sont largement utilisés, hélas !
Le marché aux vêtements est très beau aussi, on peut y acheter chapeaux, ceintures brodées, jupe en laine, corsages brodés, ponchos, etc …
Les costumes des gens sont différents selon les villages d’origine. Nous garderons un excellent souvenir de ce marché très haut en couleur.
- 3 février 2018 – Cuenca :
La route qui va de Guamote à Cuenca est très tortueuse, les paysages sont sublimes, on est parfois dans le fond de canyons et parfois dans les forêts de nuages à plus 3500 mètres d’altitude, c’est très très beau. C’est la sierra du sud.
Nous arrivons à Cuenca 2506 mètres d’altitude. Très belle ville coloniale, certainement la plus belle avec Quito. Il fait bon, nous avons délaissé le pantalon et le polaire pour le short et le tee shirt. Notre hôtel est dans le quartier ancien, ce qui est agréable.
Cuenca regorge de belles maisons coloniales, musées, théâtres, églises, c’est la ville culturelle Equatorienne par excellence. Nous nous y sentons bien.
Cuenca c’est également la ville du panama, ce chapeau de paille qui est d’ailleurs inscrit au patrimoine culturel immatériel mondial de l’UNESCO.
En fait ce chapeau a été crée à la fin du 19ème siècle, par les équatoriens, pour les ouvriers qui construisent le canal de Panama afin de se protéger du soleil, d’où le nom de ce chapeau de paille. Il est en fibres de paja de toquilla. Le terme de panama ne s’applique pas à une forme mais à une matière. Plus les fibres employées pour la fabrication sont fines, plus le panama coûte cher. Certains modèles peuvent demander 8 mois de travail, les fibres utilisées sont alors extra fines. Evidemment les prix peuvent atteindre des sommes astronomiques.
En 1906 Théodore Roosevelt porte ce chapeau lors de sa visite aux chantiers du canal, ce qui le popularisera. Les Français l’adoptent rapidement et il parait que le mot Panam, qui désigne la ville de Paris, viendrait du nom de ce chapeau.
Nous avons visité la fameuse fabrique de Homero Ortega, qui a été crée en 1887.
Nous sommes tombés sous le charme de ces chapeaux indémodables et sommes repartis avec chacun notre Panama.
Le quartier du rio Tomebamaba bordé de très belles maisons anciennes est très agréable, et bien aménagé.
La cathédrale, construite en la fin du 19ème siècle est impressionnante, trois dômes de céramiques la coiffent.
La plaza San Francisco est en réfection, du coup nous n’avons pas pu la visiter correctement.
Outre la visite de Cuenca, nous avons pris des bus pour visiter des villages environnants, dont l’un d’eux nous a laissé sans voix. Il s’agit de Chordeleg.
Ce village était déjà réputé pour ses bijouteries bien avant l’arrivée des Incas soit au 16éme siècle. Il est réputé pour ses bijouteries. Le filigrane est la caractéristique de la bourgade.
On n’a pas compté le nombre de bijouteries, mais on pense qu’il y en a bien une centaine pour un bled de quelques milliers d’habitants.
Le village est très propre, la place du village parfaitement arborée. Les maisons sont belles, bref, on croirait avoir quitté l’équateur pour la Suisse.
- 6 février 2018 – Loja (et Vilcabamba) :
Ah Les Andes, quelle beauté, mais pour faire 200km nous avons mis 4 h 30. On pense que nous n’avons pas fait 2 kilomètres en ligne droite, ça tourne, ça monte et ça descend toujours.
Les paysages sont époustouflants, peu après Cuenca, les montagnes sont désertiques, peu de végétation, et beaucoup de canyons, mais après une heure et demie de route on arrive dans une région très verdoyante, les vaches et les moutons paissent dans les vastes étendues andines, bien sûr à pic et ce qui est étonnant c’est que les quelques maisons isolées sont construites juste au bord des précipices, pas de photo (dommage pour vous), hélas le bus roule, et ça ne fait que tourner, du coup, on n’a pas assez d’équilibre pour bien tenir l’appareil photo.
Comme nous le disions dans d’autres articles, l’Equateur, ce magnifique petit pays est peu touristique, du coup nous sommes souvent les seuls touristes dans les bus, avec les gens du pays.
De 3500 mètres parfois nous sommes arrivés à Loja à 2100 mètres et il fait chaud.
La ville est assez sympa avec son petit quartier colonial.
Nous sommes dimanche, et tous les magasins et presque tous les restaurants sont fermés, on en a quand même trouvé un pour notre dîner.
Mais dès lundi matin la ville se réveille, et du coup, nous la voyons vivre. Les indigénas vendent leurs légumes sur les trottoirs, et les rues sont encombrées de passants. Ceci dit Loja n’a rien d’une grande métropole avec ses 180 000 habitants.
A 45 kilomètres de là, il y a une toute petite ville, Vilcabamba, de 4800 habitants, très connue pour ses centenaires en pleine forme.
Dans les années 1955, elle a fait l’objet d’études sur la longévité des gens. Il s’avère que de nombreuses personnes auraient dépassés 120 ans. Certains disent que c’est peut être exagéré.
En tout cas ce qui explique cette longévité serait lié
- A l’habitude de fumer du datura, qui combinerait les effets de la marijuana et de la cocaïne, sans nuire à l’organisme, et c’est d’ailleurs ce qui a attiré les hippies dans les années 1970
- Les gens du coin mènent une vie simple, dans un environnement sans pesticide et au climat très doux
- A la présence de nombreuses sources chargées en oligo éléments surtout du magnésium
- A La consommation de café, ce qui a permis de développer la production et l’exportation.
Toujours est il que de nombreux nord américains et certains européens se sont installés dans cette grosses bourgade et y vivent doucement et heureux. Évidemment les prix de l’immobilier ont augmenté dans cette contrée.
Dès 10H30 nous avons vu pas mal de personnes d’un certain âge, parlant anglais, se réunir au café et siroter des bières et fumer. Ceux là, on ne sait pas s’ils vivront 100 ans et plus……..
Cette petite ville est en tout cas très sympa, avec son « parque central », sa petite église et les commerces qui l’entourent.
Il est possible de faire des randonnées à cheval, mais pour nous, ça n’est pas notre truc, du coup nous avons gentiment marché dans des chemins qui embaumaient la citronnelle.
Notre dernier jour à Loja a été consacré à des visites de musées.
Le musée de la musique, bien mignon, mais on s’attendait à voir de nombreux instruments, or il n’y en avait que très peu.
L’objectif de ce musée est d’honorer les grands musiciens Equatoriens. Bon, ça ne nous a pas emballés, en revanche nous avons pas mal discuté avec la gardienne du musée (ici ce sont des policiers municipaux) et on pense franchement qu’ils doivent s’ennuyer, (heureusement que le smartphone existe !!!) car il y a peu de visiteurs. Alors quand ils peuvent coincer un touriste, et de surcroit français, c’est le bla bla bla à n’en plus finir. Bref, tout ça est bien chaleureux. On nous sert la main en arrivant et en partant.
Puis nous avons filé vers le musée del monasterio de Madrez conception. Alors là, idem, il s’agit d’un monsieur d’un certain âge qui nous a fait toute la visite et on a compris son espagnol, tant il était appliqué dans sa diction.
Ce musée est une partie d’un monastère de carmélites qui date du 16eme siècle, de très belles pièces d’ornements sacerdotaux y sont exposées et on visite également les anciennes cuisines, la buanderie, l’atelier de couture le réfectoire. Aujourd’hui on suppose que les nones sont mieux loties qu’au 16ème siècle. Elles ont peut être machines à laver, four à micro ondes, etc…. Au 16eme siècle elles étaient 25, aujourd’hui elles ne sont plus que 17.
Ce qui est très drôle, c’est qu’elles vendent différentes tisanes que l’on vient boire sur place. Comme toutes carmélites, elles n’ont pas droit de voir le public, du coup elles ont une tour (type tour d’abandon) où vous mettez votre dollar dans une des cases du tour qui correspond à la tisane choisie. La tisane arrive, vous buvez, et hop le verre repart dans la tour ; ni vu ni connu. Nous avons vu plusieurs jeunes filles boire leur potion ce matin.
Puis pour finir notre journée, nous sommes montés au mirador teleferico, sauf que le téléphérique ne fonctionne plus. Ceci dit la vue est déjà sympa du parc.
Voilà, demain nous partons pour le Pérou.
Ceci n’était pas notre projet initial. Il était prévu que nous allions au carnaval de Guaranda, mais nous nous sommes aperçu que cela nous aurait fait faire des allers retours, et ici, si les routes sont bonnes, les montagnes sont hautes ……….. et il faut du temps pour faire quelques kilomètres. De toute façon le carnaval est partout en Amérique du sud, alors nous serons à celui chachapoyas .
Ce matin, de nombreuses délégations de villes carnavalesques étaient à Loja pour faire la promotion de leur carnaval.
Ils distribuaient affiches, flyers, bonbons, crèmes glacées, bâtonnets de canne à sucre, etc….. on a profité de tout ça.
Oui alors, pourquoi aller au Pérou ? Eh bien parce qu’on nous a parlé d’un grand site Inca, au nord du Pérou, pas le Machu Picchu, mais la forteresse de Kuelap. Et on nous a dit qu’il ne fallait pas rater ça. Du coup on part, mais il parait que le voyage est assez sportif, on vous racontera. Suite dans quelques jours…
Alain et Françoise Pineau
Pour plus de photos du voyage en Équateur et des informations sur leur voyage au Pérou, vous pouvez découvrir leur blog.