J’avais entendu parler d’un petit village de pêcheurs, calme et idéal pour se reposer : Cojimies. Je m’y suis rendue durant les « feriado » de la Toussaint avec une amie ; ce village m’a paru beaucoup plus animé que dans la description reçue…
Notre voyage commence donc au terminal de Quitumbe où nous prenons à 6h00 un bus en direction de Santo Domingo (il existe aussi des bus directs mais ils étaient bien plus tard). Nous quittons Quito et par chance, nous apercevons le volcan Cotopaxi d’où s’échappe un nuage de cendre et de vapeur.
Nous commençons la descente de la cordillère des Andes, ça tourne ! La végétation est plus dense, la chaleur commence à se faire sentir…Une fois à Santo Domingo, un autre bus nous conduit jusqu’à la ville côtière de Pedernales. Enfin, l’air chaud de la plage… Pour rejoindre Cojimies, c’est encore en bus en empruntant la seule route longeant la côte. La plage à perte de vue et les palmerais aux alentours rendent le paysage paradisiaque.
Après 6h00 de bus, nous arrivons enfin à Cojimies. J’apprends qu’auparavant ce village n’était accessible que par la plage en marée basse, il fut donc longtemps isolé. Aujourd’hui, il vit du tourisme, de la pêche et de l’exploitation de crevettes.
Nous avions prévu un beau programme détente: pêche, plage, détente et bronzette…
A peine arrivée, direction le port à la recherche d’un bateau de pêcheur pour une partie de pêche dans l’estuaire et balade dans les mangroves. On va tout d’abord chercher des crevettes utilisées comme appât pour les poissons et on fabrique nos cannes à pêche avec un fil de nylon et un hameçon au bout. Maintenant, il faut attendre que ça morde.
Autour de nous, des pélicans sont perchés dans les arbres prêts à plonger à tout moment.
Je n’ai pêché qu’une étoile de mer et un crabe ; le même butin du côté de mon amie mais heureusement les pêcheurs étaient là.
Au retour, on découvre les mangroves entourant le village, idéal pour s’imprégner de Cojimies.
Après cette expérience pêche, nous nous précipitons à la plage pour y observer le coucher de soleil. Manque de bol, il y a des nuages…mais nous profitons de la plage déserte.
Au diner, ce soir barbecue de poissons et bananes plantains grillés. Nous cuisinons les poissons que nous avons pêché, enfin ceux pêchés par les pêcheurs ! Hum « que rico » comme disent les locaux.
Le lendemain, petit déj’ typique de Cojimies: l’encebollado. C’est une sorte de soupe de poisson avec plein d’épices et des chifles (banane fris). Je n’étais pas vraiment enchantée à l’idée de manger du poisson de bon matin mais ça passe tout seul…
Aujourd’hui, journée plage, bronzette et détente…mais gare aux coups de soleil. Quand on dit que le soleil tape, c’est pas une blague.
Question plage, vous avez le choix: il y a bien sûr la plage surveillée de Cojimies mais si vous vous éloignez un peu, c’est le paradis, plage à perte de vue et quasi déserte. Le plus: les palmerais en arrière plan.
Pour le déj’, des petites cabanes sur la plage vous offrent tous les plats typiques de la côte: poissons à la sauce coco « encocado », crevette à la sauce ail « al ajillo », crevettes panées « apanado » et pour se rafraichir, jus de coco. De quoi bien vous remplir l’estomac avant de retourner aux choses sérieuses : la baignade et la bronzette…
Pour notre dernier jour, nous partons un peu plus dans les terres pour se rendre au Lodge Rio Cuasa, situé près de la réserve écologique Mache Chindul. Changement de décor ; nous découvrons une végétation beaucoup plus tropicale. Ce lieu était vraiment super pour la détente avec sa petite rivière. Au programme: détente dans les hamacs, baignade, bouées et pirogue sur la rivière, petite marche dans la réserve jusqu’au point de vue, dégustation de glaces au chocolat et de fruits tropicaux…
On y serait bien resté une nuit mais toutes les bonnes choses ont une fin et nous devions retourner sur Quito en soirée. Nous sommes donc retournés sur Pedernales pour prendre un bus direct cette fois-ci direction Quito.