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Léon Tout Équateur

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Installé à Quito, je vous aide avec plaisir à préparer votre séjour en Équateur. Dès aujourd'hui, inspirez-vous des carnets de voyage sur notre Blog et posez-moi toutes vos questions sur le Forum ! À très bientôt, Léon de Tout Équateur

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Voici une expérience dont le titre nous tentait bien !!! Deux réunionnaises loin de leur île, en vadrouille au cœur de l’Amazonie. Comme tout le monde on souhaitait une expérience unique, un cadre dépaysant et une aventure hors des sentiers battus.

Pleines d’optimisme nous nous sommes lancées à la recherche de ce type d’expérience.

Nous avons fait le tour des agences de voyage, des lodges et autres structures basées à Quito, Coca ou Lago Agrio. Nous nous sommes très vite confrontées au choix cornélien : Cuyabeno ou Yasuni ? En réalité il n’y a pas vraiment de bonne réponse à cette question… en effet ça dépend vraiment de votre façon de voyager.  Il est vrai que les offres à Cuyabeno sont très attractives et que le budget et forcément le nerf de la guerre! Après de nombreuses discussions, Cuyabeno apparaissait comme la meilleure option avec le meilleur rapport qualité prix, de plus la faune étant concentrée sur un plus petit espace nous avions plus de chance de l’apercevoir! Mais au fond quelques chose nous dérangeait, l’idée de devoir passer 3 à 4 jours dans une réserve aux côtés de nombreux autres touristes ne nous enchantait pas vraiment.

Nous restons donc obstinées sur notre idée « d’expérience unique » et de concentrer nos efforts de recherches sur le Parc National du Yasuni.

Le nom d’un guide basé à Nuevo Rocafuerte, Fernando, revenait souvent, c’est un petit secret de Léon. Après le briefing avec François de Tout Équateur, nous décidons de l’appeler. Dès les premiers contacts, nous sentons un grand professionnalisme. Après négociation et au vu de la saison, nous nous mettons d’accord sur un prix de 80 USD/ personne et par jour, sur une base de 4 jours (ndlr : ça sera 90 $US/personne à partir de mi-2018 pour 2 personnes). Fernando nous explique que durant ces 4 jours il assurera l’ensemble des 3 repas par jours et que les nuits s’effectuent en tente au cœur du Parc près d’une lagune. Il nous précise également que durant la journée nous allons effectuer de nombreuses randonnées à partir de notre camp de base. Et afin de maximiser nos chances d’apercevoir de la faune (car rien n’est garanti), nous allons réaliser ces randonnées à différentes heures de la journée : le matin très tôt, en début d’après-midi et le soir. Ce programme nous convient, le budget nous convient, et nous sentons bien le Guide. Tous les bons ingrédients étant réunis, nous validons notre réservation !

Les 4 jours d’expédition démarrent à partir de Nuevo Rocafuerte, petit village reculé situé sur le Rio Napo à la frontière avec le Pérou. Pour rejoindre ce village, nous avons d’abord dû nous rendre à Coca et de là nous avons pris un bateau. Il y a des départs tous les jours de Coca à 7h30 (18.75 USD). Ce bateau étant pris d’assaut par de nombreux locaux habitant le long du Rio, il est préférable de réserver bien à l’avance. Fernando a réalisé cette réservation pour nous. Après 350 km le long du Rio, nous arrivons vers 16h à Nuevo Rocafuerte. La traversée fut tout de même éprouvante, car il n’y a pas vraiment de sièges confortables et nous avons eu droit qu’à une seule pause pour le déjeuner. Mais avec ce qui suivra on a très vite oublié « cette épreuve ». Prévoyez tout de même un bon bouquin et quelques snacks.

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Nuevo Rocafuerte est un petit village très très petit mais sûr et paisible ! Nous effectuons notre première nuit dans un petit Hotel : le Chimborazo. Fernando a facilité notre arrivée en nous réservant une chambre dans cet Hotel. Un peu bruyant et très rustique, mais il y a la base vitale : des draps et des serviettes propres, une salle d’eau privative et petit plus : le Wifi (10€/nuit/pers.) !  Il me semble avoir vu d’autres pensions, hôtel. Le village offre de nombreuses options de repas à des prix économiques. Il y a très peu de choses à faire dans le village, mais nous prenons plaisir à observer la vie d’un village aussi reculé. Et de toute façon ce n’est que pour une nuit.

Le premier jour nous avons RDV avec Fernando et sa femme Leiza à Nuevo Rocafuerte. Sans grande surprise ils arrivent à l’heure avec leur bateau rempli d’équipement pour le camping et toutes les vivres pour 4 jours. On note également la présence d’un toit sur bateau (avantage non négligeable que n’ont pas tous les guides pour se protéger du soleil, de la pluie).

Nous faisons donc route vers le parc. Nous passons tout d’abord au poste d’entrée pour nous enregistrer, l’entrée est en effet autorisée uniquement avec un guide agréé connu du Parc.

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Il est 10h00, il fait grand beau, et nous entamons notre première randonnée en tierra firme « terre ferme, non inondable ». Dès les premiers mètres nous sentons que Fernando est dans son élément. Muni de son sabre et de ses sens incroyablement affêtés il réussit en quelques minutes à nous plonger dans cet environnement, son environnement dans lequel il a grandi.

On se sent très vite entourées par une biodiversité foisonnante, mais également …de nombreux moustiques. Au bout de quelques minutes de marche, un peu éprouvante (chaleur humidité), Fernando réussit à nous montrer des espèces d’oiseaux incroyables;  et nos premiers singes ! La faune est sauvage et craintive, signe selon nous de l’absence de tourisme de masse dans le coin.

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A la vue de cette faune Fernando est tout aussi existé que nous. Il prend plaisir à les ré observer. On n’attendait pas autant d’une première randonnée ! A la sortie de cette première immersion, nous avons un peu faim et besoin d’un peu de repos. Timing parfait ou organisation bien rodée, la femme de Fernando nous attend dans le bateau avec un excellent repas tout prêt, et une limonade maison bien fraiche ! Que demander de plus !

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Après ce repos, nous partons vers la lagune de Jatuncocha installer le camp de base. Fernando et sa femme ont prévu tous les équipements (tente, bache, matelas, etc…) ; nous les aidons à monter le camp de base, puis départ vers une nouvelle randonnée.

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Et là encore Fernando réussit à nous émerveiller … L’après-midi s’écoule tout doucement, nous profitons pour observer les dauphins roses, les espèces d’oiseaux pécheurs, et les singes en bordures de la lagune. Le coucher de soleil arrive vite. Nous nous posons en plein milieu de cette magnifique lagune pour l’admirer. Fernando coupe le moteur et nous apprécions le plus beau coucher de soleil de notre vie. Autour de nous toujours personne, aucune barque, aucun touriste. Les yeux encore remplis d’étoiles, nous retournons vers le camp de base, et prenons place dans le bateau pour entamer notre diner aux chandelles au milieu de cette lagune. Là encore le repas est délicieux et nous prenons le temps d’échanger sur les merveilles vues aujourd’hui. Peu de temps après le repas nous nous dirigeons encore vers un autre sentier afin de réaliser une randonnée de nuit, nous avons eu la chance d’apercevoir de nombreux insectes (tarentule, araignée, etc.) A la fin de cette journée, les mots qui nous sautent à la gorge sont « spectaculaire » « incroyable », « unique », « exceptionnel ».

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On réussit à faire un brin de toilette avec un peu d’eau de la lagune. La baignade étant interdite (caïmans, poissons électrique, etc.) Fernando nous nous recommande l’utilisation d’un sceau. Avec toute cette excitation d’une seule journée, on réussit tout de même à s’endormir. La nuit fut tranquille. La tente est bien ventilée et les matelas prêtés sont d’un confort non négligeable.

Et ainsi s’écoulèrent nos 4 jours.

Tout était spectaculaire. L’organisation était parfaite. Fernando et sa femme Leiza font un travail remarquable. Ils sont très attentifs, gentils et chaleureux. Chaque jour nous avons fait une randonnée sur un sentier différent en tierra firme ou inondable. Fernondo est né à Nuevo Rocafuerte et est fier d’être guide dans le Parc Yasuni. Il maitrise également beaucoup d’éléments de naturaliste aussi bien sur la faune que sur la flore. Au cours de ces 4 jours nous avons vu des dauphins, des caïmans, des loutres dans la lagune. Dans la jungle, des milliers d’insectes, d’oiseaux, de singes et des milliers de types de plantes et d’arbres. C’était une expérience spectaculaire et nous sommes marquées à vie.

Ainsi donc si vous êtes passionné de la nature, un peu aventurier habitué des nuits en tente, ou que vous n’êtes pas effrayé par l’idée de marcher 3 à 5 heures avec quelques moustiques, alors cette aventure est obligatoire !

Comment contacter Fernando ? Demandez les coordonnées à Léon, c’est un petit secret qu’il vous partagera avec plaisir.

Nelly et Emilie

Nous vous partageons ici plus de photos du séjour de Nelly et Emilie en Amazonie. Si vous aimez les surprises, ne continuez pas ! Si vous n’avez pas la chance d’explorer le parc national Yasuni, voici quelques uns de ses trésors :

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Découvrez le Carnet de Voyage de Baptiste et Nolwenn, jeune couple venu trois semaines en Equateur en Septembre 2017. Après avoir profité de l’Amazonie dans la réserve du Cuyabeno, ils ont descendu les Andes par l’Avenue des Volcans en passant par le Quilotoa, le Cotopaxi, Banos, le Chimborazo, et Cuenca en voyageant en bus. Ils ont ensuite posé leurs valises sur la côte à Puerto Lopez où ils ont pu voir l’isla de la Plata, la Playa de los Frailes, des baleines, des fous à pieds bleus et des tortues.  Bref un bon bout du pays ! 

Jour 1 : Arrivé à l’aeroport de Quito en fin d’après midi. Direction le centre historique de la ville en 30 min de taxi depuis l’aeroport. Préparation de nos sacs pour un départ en Amazonie le lendemain.

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Conseil : Réserver un hôtel avec bagagerie avant un départ en Amazonie. Cela permet de laisser les bagages principaux au sec car l’Amazonie est un endroit très humide.

Jour 2 : Le matin balade dans le centre historique de Quito. L’après midi visite du site de Mitad del mundo avant de prendre un bus de nuit direction Lago agrio (point de départ pour l’amazonie).

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Jour 3 : Arriver à 3h du matin à Lago Agrio. A 9h du matin début du séjour en amazonie de 4 jours et 3 nuits sur les conseils de Léon du réseau Tout Equateur.  Nous sommes accueillis par un guide. Sans suivent 2 h de bus puis 2h de pirogues direction le Guacamayo ecolodge dans la reserve de Cuyabeno. Sur le trajet nous apercevrons : caïman, tamarins, oatzin, dauphin d’amazonie, singe, écureuil, toucans … Arrivé sur place, installation dans nos chambres, déjeuner, puis au crépuscule nous partons pour nous baigné dans le lac cuyabeno. Après une baignade rafraichissante, nous profitions du coucher du soleil et commençons le trajet retour en découvrant des caïmans tout le long du lac. Et dire qu’on vient de s’y baigné ! Retour au lodge, diner et nous nous couchons après cette journée bien remplie.

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Jour 4 : Nous débutons la journée par une petite balade de 3h en pleine forêt avec beaucoup d’explications sur les différents arbres de la forêt et leurs vertus médicinales. Nous effectuons le retour de cette balade en pirogue mais à la rame ! On y a laissé de la sueur mais quel bonheur ! Cela permet d’être plus attentif aux bruits de la forêt et facilite l’observation de la faune. L’après midi un autre groupe nous rejoint et nous partons en fin de journée pour une balade de nuit dans la forêt.

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Jour 5 : Début de la journée aux aurores afin d’observer les oiseaux à la fraiche en haut de la tour d’observation avec les explications du guide. Après le petit déjeuner nous embarquons en direction d’un village en pleine foret afin de rencontrer cette communauté vivant ici toute l’année. On nous explique et nous montre pas mal de chose de leur quotidien comme la fabrication du pain a base de manioc par exemple. A l’issue nous rencontrons le Chaman qui nous fera une démonstration du rituel de soin dans lequel j’ai été le cobaye. Ce fut une expérience hors du commun.

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Jour 6 : Nous repartons vers 9h pour une longue route jusqu’à Quito alternant pirogue et différents bus. Nous arrivons à Quito aux alentours de 21h.

Jour 7 : Depuis Quito, nous décidons d’aller voir le marché du cuir d’Otavalo qui se trouve à environ 2h de bus de Quito. Nous passons la journée à flâner entre les étales et admiré les différents vêtements en cuir et tissus de toutes les couleurs.

Jour 8 : Nous quittons Quito pour nous dirigé sur la ville de Latacunga. Sur place nous nous baladons dans le centre historique, très sympa, qui mérite d’y faire un petit tour. Nous réservons depuis l’agence de notre auberge une journée pour la lagune quilotoa et une autre pour le parc national du cotopaxi.

Jour 9 : Aujourd’hui direction la lagune de Quilotoa ! Nous partons à 2 couples en 4×4 avec notre guide chauffeur. Sur le chemin celui-ci prend soin de faire des arrêts à différents points de vus, pour admirer les paysages qui était superbe avec le cotopaxi en toile de fond. Nous arrivons à la lagune, un paysage magnifique avec de beaux reflets émeraude sur l’eau de cet ancien cratère. Nous décidons de descendre le cratère à pieds pour rejoindre le bord du lac afin de profiter au maximum de cet endroit. Après être remonté et avoir déjeuné, nous rentrons par un autre chemin avec des arrêts pour voir des canyons et des petites villes.

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Jour 10 : La journée qu’on attendais le plus, le Cotopaxi ! Nous y voila, 8h30, c’est partit ! Au bout de 45 minutes nous entrons dans le parc et faisons un stop devant une grande plaine qui en fonction des saisons se retrouve sous l’eau. On se sent tout petit à coté de ce vaste espace très coloré et de ce volcan qui se montre en deux nuages. Après une balade d’acclimatation nous prenons le chemin du refuge qui se trouve a 4864m d’altitude. Le véhicule nous arrête sur un petit parking et il faudra finir à pieds. Cette petite ascension nous à montrer les difficultés de l’effort en altitude.

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Jour 11 : Nous prenons le bus pour nous rendre à Banos et nous visitons cette petite ville sympathique.

Jour 12 : nous passons la journée sous la neige au Chimborazo ! Nous accedons au refuge situé a plus de 5000 mètres d’altitude avant de redescendre la piste a vélo au milieu des vigognes.

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Jour 13 : Route des cascades de Banos jusqu’à la cascade «  Paillon del diablo ». Promenade de 18 kms que nous avons fait à pieds. Il aurait été préférable de le faire à vélo.

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Jour 14 : Journée dans le bus pour rejoindre Cuenca ou nous arriverons en fin d’après midi.

Jour 15 : Nous visitons la ville coloniale de Cuenca. Nous nous sommes arrété dans un marché haut en couleur !

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Jour 16 : Route de Cuenca à Puerto Lopez

Jour 17 : Journée à la plage de « Los Frailes » dans le parc national de Machallila. Possibilité de la rejoindre depuis Puerto lopez en bus ou taxi. Prendre un tuk tuk depuis le poste de contrôle. Il est interdit d’introduire de la nourriture, des boissons et de fumer sur la plage. On vous garde vos effets gratuitement.

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Jour 18 : Excursion sur Isla del plata et rencontre avec les fous à pattes bleus. Nous étions en fin de saison de migration des baleines et avons entrevu l’une d’elles plonger.

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Jour 19 : Journée de repos à puerto lopez avant de prendre un bus de nuit pour rejoindre Quito.

Jour 20 : Arrivé à Quito au petit matin. Après avoir déposé nos affaires à l’hotel nous nous faisons une dernière randonnée sur les pentes du Rucu Pichincha. Nous utilisons le téléphérique pour rejoindre les hauteurs de Quito et poursuivons notre randonnée à pieds pour nous rapprocher du sommet.

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Jour 21 : Retour en France.

Baptiste et Nolwenn

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La Semaine Sainte est une célébration de tradition catholique, importée en Amérique par les conquistadores au 16ème siècle. Elle correspond à la semaine précédant Pâques et commémore la passion du Christ. Comme Pâques, sa date de célébration n’est pas figée dans le calendrier. Elle correspond à la fin du Carême et se base sur le calendrier lunaire. La « Semana Santa » est l’un des moments les plus intenses du calendrier liturgique chrétien et est fêtée dans de nombreux pays catholiques, notamment en Amérique Latine. L’Équateur ne déroge pas à cette règle et vous verrez, si vous avez la chance de voyager dans le pays durant cette période, qu’il existe quelques particularités équatoriennes.

La Semaine Sainte en Équateur est une période où l’on ressent particulièrement la ferveur religieuse des habitants et durant laquelle on peut découvrir de nombreuses traditions propres au pays.

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C’est une fête éminemment religieuse dans un pays où la grande majorité des habitants se déclarent catholiques. La grande partie des célébrations se tient à l’intérieur des églises. D’autre part, de nombreuses processions à caractère religieux, souvent impressionnantes par le nombre de participants et la ferveur déployée, s’organisent dans tout le pays.

Les processions

La Semaine Sainte est célébrée dans tout le pays. Les manifestations les plus importantes se déroulent dans les 3 principales villes du pays : Quito, Guayaquil et Cuenca.

A Guayaquil, vous pourrez assister à la procession du Cristo del Consuelo, pendant laquelle les fidèles accompagnent le Christ sur la croix. La procession, qui se tient le Vendredi Saint, commence à l’église del Cristo del Consuelo pour se terminer à l’église Espíritu Santo. Le soir, le Christ sera amené à la chapelle de la Virgen del Soto avant d’être ramené à sa place d’origine le dimanche matin.

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A Cuenca, les habitants rejouent la passion du Christ avec un Jésus portant sa croix surveillé par des soldats romains.

C’est à Quito qu’a lieu la procession la plus réputée, la plus importante et certainement la plus impressionnante du pays. Le Vendredi Saint, des dizaines de milliers de personnes se rassemblent dans les ruelles du centre historique pour assister à la procession Jesús del Gran Poder. Différents protagonistes participent à cette célébration qui se base sur le concept de pénitence. Symboliquement la procession reprend le chemin que Jésus aurait fait jusqu’à la croix. Ce sont les cucuruchos qui ouvrent la marche. Ces personnages – femmes, hommes et même enfants – coiffés d’une robe violette de la tête au pied, marchent pieds nus, parfois enchaînés, en portant de lourdes croix de bois. La dévotion de certains participants est impressionnante et peut parfois paraître violente pour l’œil du visiteur. Certains s’enroulent en effet le corps de fils barbelés ou se coiffent de couronnes d’épines… Le chemin se doit d’être douloureux !

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Pendant la célébration, on sort le Christ crucifié de l’église de San Francisco qui défilera avec le cortège. D’autres personnages comme les soldats romains ou les verónicas - femmes accompagnant le Christ en récitant des passages bibliques – participent également, rendant le défilé particulièrement vivant et coloré.

La gastronomie de la Semana Santa

Comme souvent lors des fêtes en Équateur, la nourriture occupe une place centrale dans les festivités. Alors que mange t-on durant la semaine Sainte ?

Le plat le plus représentatif est la fanesca. Cette soupe consistante se consommait dans un premier temps le Jeudi Saint mais est aujourd’hui appréciée durant tout le Carême et de manière encore plus significative durant la Semaine Sainte.

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La fanesca s’élabore à base de lait et de poisson séché (morue). A cela, on ajoute différentes types de graines (maïs, lentilles, haricot, chochos…) mais aussi des œufs, de la banane plantain frite, des oignons blancs et même de l’avocat… Autant dire que le résultat est riche et comble les estomacs les plus affamés. La préparation de la fanesca varie beaucoup selon les régions équatoriennes et les produits disponibles. Après ça, c’est aussi chaque famille qui y ajoute son ingrédient secret. Pour clôturer le repas, on consomme en dessert les higos con queso (figues accompagnées de fromage frais).

L’origine du plat demeure mystérieuse malgré l’existence de quelques pistes. L’utilisation de graines typiquement andines ferait venir la fanesca d’un plat préhispanique, la Ushucuta, auquel les conquistadores auraient rajoutés le lait et le poisson. Ce plat, déjà sacré pour les populations précolombiennes, sera incorporé dans le rite catholique par les espagnols.

Le nombre de grains que l’on met dans le plat est traditionnellement égal à 12, pour symboliser les 12 apôtres et les tribus d’Israël. Le poisson, quant à lui, symbolise le Christ.

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Voici un petit récapitulatif des évènements de la Semaine Sainte 2016 à Quito :

  • Mardi 22 mars 2016

Procesión de las Andas en Puéllaro

Procession qui reprend les moments forts de la passion du Christ. Des statuent de saints défilent portées par les fidèles. Où et quand : Parque Central de Puéllaro, situé à l’extrême nord de Quito près de la Mitad del Mundo, à partir de 20h30.

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  • Mercredi 23 mars 2016

Ensamble Mare Nostrum

Dans le cadre du festival de musique sacrée cet ensemble italien se produira à l’église de la Compañia de Jesús. Où et quand : Iglesia de la Compañia de Jesús, rues Garcia Moreno y Sucre, Quito. Le concert démarre à 11h et l’entrée est gratuite.

Arrastre de Caudas “Reseña”

Célébration funéraire qui reprend un vieux rite de la Rome Antique. Où et quand : Catedral Metropolitana de Quito, rues Venezuela y Espejo, Quito. La cérémonie commence à midi.

  • Jeudi 24 mars 2016

Recorrido por los siete monumentos

Procession qui emmène les fidèles dans 7 églises du centre historique. Cette année les églises concernées sont : La Concepción, Iglesia de Santa Clara, Carmen Alto, San Francisco, La Compañía de Jesús, La Catedral y San Agustín. Où et quand : Centre historique de Quito à partir de 17h.

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Lavatorio de pies en Perucho

Cette cérémonie reprend l’épisode biblique où Marie-Madeleine lave les pieds du Christ. Où et quand : Parque Central de Perucho (village au nord de Quito) à partir de 18h.

Procesión de las luces

Procession nocturne où les fidèles marchent avec des bougies. Au programme un défilé coloré avec la participation du ballet folklorique national Jacchigua. Où et quand : Centre historique de Quito à partir de 18h30.

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  • Vendredi 25 mars 2016

Procesión Jesús del Gran Poder

Le plus grand défilé de la semaine qui attire de nombreux fidèles et curieux. Où et quand : Centre historique de Quito. Le départ se fait de la Plaza San Francisco à partir de midi.

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Même type de défilé qu’au centre historique mais dans le sud de la ville. Où et quand : Iglesia de la Virgen del Quinche (Barrio La Unión) à partir de midi.

Procesión del Silencio

Une procession qui se fait au simple son des femmes récitant des prières à la lueur des bougies. Où et quand : Centre historique de Quito à partir de 18h.

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  • Samedi 26 mars 2016

Bendición del Fuego en Alangasí

Une fête symbolisant la résurrection avec un grand feu qui représente les enfers. Où et quand : Parque Central Alangasí, Alangasí, Quito à partir de 18h.

  • Dimanche 27 mars 2016

Misa Pontifical de la resurrección de Cristo

Grande messe de la résurrection qui termine les festivités religieuses de la Semaine Sainte. Où et quand : Catedral Metropolitana de Quito, rues Venezuela y Espejo, Quito à partir de 18h.

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Bien sûr, chaque année, le programme peut changer un peu. N’hésitez pas à commencer une nouvelle discussion sur le Forum pour me le demander ! Il est généralement confirmé une semaine avant le début des festivités.

Au fait, si vous êtes à Quito, pourquoi ne pas partager une petite fanesca avec l’équipe ? Et oui,  pendant le briefing, l’équipe accepte de partager plus que des bons plans et petites adresses !

À très bientôt,

Léon de Quito

Un road-trip dans les Andes ? Un séjour en Amazonie ? Une croisière aux Galapagos ? Je vous aide avec plaisir à profiter des trésors de l’Équateur aux meilleures conditions grâce aux partenaires du Réseau Solidaire ! Dès maintenant, vous pouvez aussi me poser toutes vos questions sur le Forum en commençant une nouvelle discussion. Allez, je vous attends !!!

  • 11 janvier 2018 – Quito :

Nous voici en Equateur après un très bon voyage de 20 heures, escales comprises. Un taxi nous attend à l’aéroport, le luxe, cette année !!! En effet, Paulina, chez qui nous séjournerons 3 jours nous avait proposé de nous envoyer un taxi. L’arrivée chez elle est très sportive, on ne peut y accéder que par un escalier de 70 marches. Belle entrée en matière !

Oui, Quito est perchée à 2820 mètres d’altitude et ses constructions sont à flanc des nombreux pics qui l’entourent.

Quito - Françoise Pineau

Quito est classée au patrimoine de l’UNESCO, sa vieille ville est magnifique et les bâtiments coloniaux sont intacts.

Cette année, à force de fouiller sur Internet, Françoise a trouvé un site « Tout Equateur » qui est en fait un groupe de 3 « jeunes » garçons qui proposent gratuitement de donner des informations sur leur pays d’adoption, ils sont Français. Du coup nous avons pris contact avec eux et dès le lendemain de notre arrivée nous avons rencontré Valentin. Nous avons passé deux bonnes heures avec lui et sommes repartis avec un maximum d’informations.

Sitôt après l’avoir quitté, nous étions déjà dans le petit restaurant qu’il nous avait suggéré. Nous avons pris un almurezo, c’est-à-dire un menu complet (comme nos formules complètes) sauf que c’est un peu moins cher… Exemple :

  • Une bonne soupe
  • Salade de crudités
  • Sauté de porc au riz

Un petit gâteau et un excellent jus de fraise et tout ça pour 3 dollars (soit 2,50 euros).

Nous avons visité le palais présidentiel qui surplombe la Plaza Grande. Oh, on est loin du palais de l’Elysée, mais enfin les beaux lustres en cristal de Baccarat nous ont éblouis et les plafonds en caisson bien plus.

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Puis, visite de la Basilica del voto National et de la somptueuse Iglésia de la Compania de Jésus. La construction de cette église Jésuite a été commencée en 1605 pour s’achever 160 ans plus tard. Dommage que les photos soient interdites, mais, Françoise étant indisciplinée, a pu en faire une ou deux à la sauvette. La Ronda est une jolie rue pavée bordée de belle maison du XVIIe siècle abritant des restaurants.

Valentin nous disait qu’il se plaisait beaucoup en Equateur, qu’il ne reviendrait pas à Paris où il vivait avant. Les Equatoriens semblent effectivement assez « Cools ».

L’Equateur c’est la diversité. En seulement 200 kilomètres à vol d’oiseau, on peut grimper de la côte pacifique aux sommets enneigés (le point culminant est le volcan Chimborazo qui culmine à 6310 mètres) à la forêt vierge équatoriale qui couvre encore la majeure partie des plaines de l’Oriente. Les écologistes ont désignées l’Equateur comme l’un des «  hauts lieux de la biodiversité ». Cette petite nation est l’une des plus riche en espèces du monde.

Ce matin, il fait très beau le soleil brille, si bien que nous décidons de ne pas rater le téléferico qui nous emmène à 4000  mètres et de la haut on découvre de nombreux pics enneigés de la cordillère andine un vrai régal. Nous n’avons pas trop souffert du manque d’oxygène, mais nous avons pris nos précautions. Nous prenons 6 granules par jour de coca, ce qui évite en principe le mal des montagnes. Il s’avère que ce soit efficace, car nous avions certes le souffle court, mais pas plus.

  • 15 janvier 2018 – Otavalo :

Cette ville andine de la Sierra du Nord est très connue pour son marché  centenaire du samedi matin, ce serait le plus grand marché des Andes.

Dès 5 heures du matin, les paysans sont sur place pour vendre leurs bêtes : veaux,  vaches, taureaux,  moutons, agneaux, chèvres,  poules, coqs, énormes cochons d’Inde, lapins. Ca meugle, couine et bêle, caquette partout. C’est un joyeux bazar qui se passe tout près du centre ville.

Otavalo 1 - Françoise Pineau

Les indigénas sont vêtus de leurs habits traditionnels. Les dames portent un chapeau fait d’une longue bande de tissu qu’elles plient soigneusement sur leur tête, un corsage blanc brodé, un foulard bleu et une jupe noire en laine sur un jupon blanc, une grosse ceinture brodée et un gros collier de perles, et des sandales en tissu.

Les hommes portent un chapeau en feutre, un poncho bleu et un pantalon blanc, les chaussures sont les mêmes que les femmes.

Otavalo 2 - Françoise Pineau

Hommes et femmes ont les cheveux longs, très noirs nattés magnifiquement.

Le marché est quotidien, mais le samedi,  le Parque del Ponchos en centre ville ainsi que les rues adjacentes sont envahis par des centaines d’artisans. Les Otovalenos sont réputés pour la qualité de leur textile et leur talent de tisserands.

La ville d’Otovalo n’est pas très belle mais il suffit de lever un peu les yeux pour admirer les montagnes environnantes.

D’ailleurs nous avons fait une superbe randonnée avec un dénivelé de 380 mètres dans une forêt d’eucalyptus et ça nous a suffit, pour aller voir un arbre soit disant curatif (il faut y croire) en arrivant là haut, on était bien fatigués, on a demandé à l’arbre de nous détendre et en fait au bout d’une demi heure à le regarder et profiter du point de vue sur le lac, nous sommes repartis, un peu moins fatigués… Normal, non ??

Otavalo 3 - Françoise Pineau

Puis nous avons repris notre chemin ver le  Parque Condor, il s’agit d’une fondation  qui réhabilite des rapaces, dont les magnifiques condors des Andes. Nous avons assisté à une démonstration en vol libre de certains rapaces. Beauval c’est chouette, mais ici de voir des énormes rapaces voler au dessus des montagnes, prend un autre sens.

On ne pouvait pas quitter Otovalo sans aller visiter le cimetière indigenas. On n’a rien compris à l’architecture du cimetière, les tombes sont dans tous les sens, et c’est un lieu de vie, à l’entrée les vendeurs de sodas font recette ainsi que les marchands de fleurs et fruits.

Otavalo 4 - Françoise Pineau

Les enfants jouent sur les tombes pendant que les parents sirotent les sodas et mangent, tout en discutant en famille.

Nous repartons d’Otovalo pour 4 jours en Amazonie, d’où nous n’aurons pas Internet.

  • 20 janvier 2018 – Amazonie :

Nous prenons un petit bus à 23H30 de Quito pour Lago Agrio, une ville  à la porte de l’Amazonie, à 9 heures du matin nous  en reprenons  un autre pour encore 2 heures de voyage. Enfin nous arrivons  à une  espèce d’embarcadère  informel, nous montons dans  une pirogue qui nous emmène à l’éco-lodge Guacamayo. Il faudra 1h30 heures de navigation sur le rio Cuyabano avant d’atteindre notre éco-lodge, mais en route le guide nous montre déjà différents animaux de la forêt qui borde le rio.

Amazonie 1 - Françoise Pineau

 

Cet éco-lodge est bien, en bordure du rio Guyabano, les chambres sont évidement très rustiques mais nous avons la douche chaude, ce qui est très agréable le soir au retour de l’expédition.

Amazonie 2 - Françoise Pineau

En revanche, l’électricité fait défaut. En principe l’électricité est fournie par des panneaux solaires, mais pendant notre séjour, nous avons eu 3 jours à la bougie, ça augmente la véritable sensation d’aventure.

Il était possible de se baigner dans le rio et d’utiliser des lianes pour jouer à Tarzan. Nous n’avons pas tenté l’expérience mais des jeunes, l’on fait bien sûr, Et, le lendemain, nous apprenions que la veille, un beau caïman était de passage près du ponton. Brrrrrrrr !

L’amazonie  Equatorienne c’est 3% de la superficie  du pays

Nous arrivons à 13 heures, pile poil pour déjeuner. Notre groupe de 9 personnes est composé de quatre  Danois, un Américain, une Argentine, un Français. Martin le jeune Français nous a bien aidé pour les traductions, merci à lui.

Dès la fin de soirée, nous reprenons une pirogue  pour aller découvrir cette forêt si fascinante. On nous a prêté des bottes et des grandes capes de pluie qui nous serons très utiles tout au long du séjour.

Amazonie 3 - Françoise Pineau

Le guide nous montre un  énorme anaconda de 7 mètres, endormi dans un trou. En fait ce serpent avait mangé un caïman et il le digère en 5 mois. Et ainsi de suite, il ne mange que 3 fois par an.

Nous avons vu un magnifique caïman de quelques  mètres. Un beau petit paresseux, de nombreux minuscules singes roux , des singes hurleurs rouges, et des dauphins roses, qui ne  vivent  qu’en Amazonie et dans le Mekong. Cette espèce est en voie de disparition. Les oiseaux sont très  nombreux et leurs plumages le plus souvent multicolores.

Le guide nous expliquait que dans un hectare de forêt  poussaient 400 espèces d’arbres. Les indigénas connaissent parfaitement les vertus de chaque plante, ils se servent de l’arbre à curare pour chasser, ils utilisent la sarbacane  dont les  flèches de bambous sont enduites de ce poison.

Nous avons eu le plaisir d’aller dans une communauté Siona, pour y faire le pain.

Amazonie 4 - Françoise Pineau

Le guide a arraché des bulbes de Yucca, puis avec  l’aide de la maitresse de maison nous avons extrait la farine  de la plante, nous  avons fait cuire les galettes dans un plat en terre sur la braise . Le jus extrait des bulbes sert à faire de la soupe ou de la pâte pimentée.

Ce pain ressemble un peu aux galettes bretonnes mais en moins bon.

Nous avons continué notre découverte de la culture indigènas, en allant voir le chaman.

Amazonie 5 - Françoise Pineau

Il nous a longuement expliqué  en quoi consistait son travail. Il lui faut 12 ans d’apprentissage avant de pouvoir exercer ses pouvoirs de guérisseur. Avant d’être élu chaman il a consommé  une plante hallucinogène mélangée à une autre ce qui  lui a permis  de se libérer des démons et d’avoir des « visions » comme il le dit  afin de mieux soigner les gens. Cependant il nous a dit qu’il ne pouvait pas soigner tout et que lorsqu’il était impuissant devant un cas, il envoyait son client à l’hôpital.

La vie en Amazonie est ponctuée de soleil et de pluie, mais la pluie est tout de même très très très présente, et pourtant nous sommes en période sèche !!!. Nous aurons eu  de la pluie tous les jours, mais chaude celle-ci. Là température n’est pas très élevée, 25 ° environ.

Le guide nous disait qu’il pleuvait 4 mètres d’eau par an. En période de saison sèche, le niveau des rios augmentent beaucoup.

Le matin lorsque nous prenons nos vêtements, ils sont déjà humides.

Nous avons fait également une sortie de nuit dans la forêt, bien évidemment ce fut un moment assez fort. Heureusement que nous avions un bon guide, nous le suivions semelles de bottes à semelles de bottes.

Amazonie 6 - Françoise Pineau

Nous avons vues de belles tarentules, une énorme araignée scorpion dont les pattes devaient bien mesurer 7 centimètres, des grenouilles, des insectes  très phosphorescents.

Cette expérience est très riche, mais comme on dit chez nous, pour « vivre en  Amazonie il faut y être né ».

  • 22 janvier 2018 – Cotopaxi :

Nous voici à nouveau dans l’avenue des volcans. Oh ça n’est pas difficile, puisque l’Equateur ne compte pas moins de 84 volcans, dont 27 en activité.

Nous sommes donc au pied du Cotopaxi, l’un des volcans préférés des équatoriens, il culmine à 5897 mètres et ce n’est pas le plus haut. Le parc fait 32000 hectares. L’éruption du  Cotopaxi a détruit la ville de Latacunga par deux fois, mais à chaque fois elle a été reconstruite, les habitants vouent un véritable culte à cette ville. Sa dernière éruption date de 2015, le parc national a été fermé pendant un an.

Le volcan le plus élevé, d’Equateur est le Chimborazo qui culmine à 6310 mètres. Situé sur le renflement équatorial de la planète, il est à la fois le point le plus éloigné du centre de la terre et le plus proche des étoiles. Après cette parenthèse, revenons à nos moutons, ou plutôt à nos lamas.

Nous sommes donc arrivés de Quito  en  bus. Nous logeons dans un super petit hôtel, le « Rondador » (Le rondador est un instrument qui ressemble à la flûte de pan).

Cotopaxi 1 - Françoise Pineau

L’hôtel est perché à 3300mètres, géré par Fernando et Jenny. L’accueil est très chaleureux, ils nous offrent thé et café. Notre chambre est malheureusement très petite, c’est le seul défaut. Dans la salle de restaurant, le feu brûle dans la cheminée et nous passerons tout l’après midi à nous réchauffer.

Cotopaxi 2 - Françoise Pineau

Juanito le lama tondeuse du jardin est très sympathique également, il adore les carottes et ne crache ni ne mord, nous affirme Fernando.

Le soir après le dîner Fernando a pris son Chazango (une sorte de  toute petite guitare)  et nous a joué et chanté une petite chanson Andine. Dehors il doit faire 15 ° environ.  Françoise aura droit à une bouillotte artisanale, avant d’aller se coucher. On est comme à la maison.

Et comme dans tous les logements des Andes, il n’y a pas de chauffage dans les maisons, sauf de temps en temps une cheminée. Notre chambre n’est évidemment  pas chauffée, mais on nous a mis un minuscule petit chauffage électrique qui réchauffe quand même l’atmosphère.

Nous avons demandé à Fernando comment faire pour s’approcher du Cotopaxi. Du coup, la sœur de Jenny qui est guide, nous emmènera.

Notre premier jour dans le coin a été d’aller randonner dans un parc. Très téméraires, nous voilà partis, pour quelques heures de marche, sauf que… au bout de deux heures de marche à 3700 mètres, le souffle est court, et bien qu’Alain ait un GPS, nous étions perdus. Pas une fois nous n’avons rencontré quelqu’un, nous étions seuls sur un chemin des Andes, Oups !!!! Nous décidons donc de rebrousser chemin et revenir sur nos pas. Au total nous avons fait 12 kilomètres, mais là haut l’oxygène se raréfie, et les chemins ne sont pas plats, loin s’en faut.

Evidemment les paysages sont magnifiques, les petites fleurs  émergent tout juste du sol, ce qui est une caractéristique  du paramo qui se situe au dessus des forêts de nuages.

Cotopaxi 3 - Françoise Pineau

Il est couvert  de plantes en coussinet de graminées et de petites herbacées qui se sont adaptées à cet environnement.

Le lendemain, Diana, notre charmante guide de haute  montagne nous emmène dans son 4X4 jusqu’au parking  au pied  du volcan, qui permet ensuite de monter jusqu’au refuge à 5000 mètres.

Cotopaxi 4 - Françoise Pineau

La montée est assez éprouvante, tant pour le souffle que pour le dos. La route est très bien aménagée  en lave et la fin en terre ou cendre mouillée et pleine de trous.

Les paysages sont vraiment très beaux, mais les nuages omniprésents  gênent parfois la vue. Arrivés au parking, il fait froid, il pleut et il vente, mais là haut il pleut toujours nous dit Diana.

Cotopaxi 5 - Françoise Pineau

Nous sommes à 4800 mètres, nous essayons de gravir les 200 mètres de dénivelé qui restent pour atteindre le refuge mais en vain pour Françoise, elle rebrousse chemin car l’oxygène lui manque. Alain et Diana continuent encore un peu, mais Alain également revient au parking. Evidemment pour Diana, native de la région, c’est facile. Elle qui a gravi le Chimborazo à plus de 6000 mètres. En anecdote, elle nous disait qu’elle ne pouvait pas aller au bord de l’océan car son corps ne supportait pas la pression atmosphérique. Alors imaginez nous, inversement la haut dans les Andes !!!.

Nous sommes donc redescendus jusqu’à un beau lac, dont on peut faire le tour. Les chevaux et les vaches sauvages y sont très nombreux, les oiseaux également.

  • 25 janvier 2018 – Quilotoa :

Après nos 3 jours chez Fernando et Jenny nous avons repris le bus sur la panaméricaine et 1 heure après nous étions déjà à Latacunga.

Cette ville n’est pas très belle, bien que son petit quartier colonial soit agréable. Très peu de touristes s’y promènent. Ceux qui viennent à Latacunga , c’est essentiellement pour le Quilotoa et ses environs.

Le Quilotoa, c’est un magnifique lac de cratère situé à 3914 mètres d’altitude. L’eau turquoise miroite à 400 mètres plus bas.

Quilotoa 1 - Françoise Pineau

On peut y descendre, et même faire du kayak, mais la remontée est difficile. Il faut penser au dénivelé à 3900 mètres !!!! alors il est possible de louer une mule, mais comme on dit « têtu comme une mule », et si elle n’a pas envie de remonter eh bien on reste en bas, et parfois, inversement elle remonte comme une folle si bien que la personne qui est dessus en voit de toutes les couleurs (témoignages de personnes ayant vécu l’aventure).

Nous avons loué les services d’un guide pour faire la balade au Quilotoa, il faut environ 2 heures pour atteindre le cratère. La route est très bonne, et les paysages époustouflants.

Quilotoa 2 - Françoise Pineau

Les collines sont cultivées, et on se demande comment les gens font pour cultiver ces pentes abruptes. En fait, ils sont à genoux dans les champs, car il est presque impossible de se tenir debout pour travailler sans être emporté dans le vide. Les cultures sont essentiellement les pommes de terre, le poireau, l’ail, les fèves, les pois.

Bien évidemment tout se fait à la main, aucun engin n’est capable d’aller sur ces pentes.

L’élevage est également assez important, vaches, cochons, moutons et lamas.
Alors, quelle est la différence entre le lama, l’alpaga et la vigogne ?

Le lama est un animal de trait que l’on l’utilise pour porter des charges de 30 à 40 kg, mais il ne peut pas être monté. Il mesure environ 1,70m. On l’utilise pour sa viande et son lait. On dit que le lama est asocial et crache, ce qui n’est pas tout à fait vrai. II crache s’il se sent menacé, sinon c’est un animal assez intelligent qui répond bien a de nombreux ordres.

L’alpaga est plus petit, on peut l’utiliser pour sa viande, mais c’est surtout pour sa laine, réputée dans le monde entier.

Quilotoa 3 - Françoise Pineau

Françoise a eu l’occasion d’en câliner un, elle confirme que c’est doux comme une peluche.

La vigogne est plus petite, de couleur rousse, et elle est sauvage, tandis que les deux précédents sont domestiqués.

Nous avons longés de magnifiques canyons dont le dénivelé est de 800 mètres, on se serait cru dans le Colorado !!

Quilotoa 4 - Françoise Pineau

Puis au retour, nous sommes passés au marché de Pujili, absolument pas touristique du tout, les indigénas, viennent vendre leurs productions, patates, maïs, mélasse, farine de blé moulue sur place, ustensiles de cuisine et de culture artisanaux, cordes pour attacher les animaux dans les champs.

Quilotoa 5 - Françoise Pineau

La plupart des bêtes dans les champs sont attachées, car il n’y a pas de parcs fermés. Il n’y a des bergers que lorsque le troupeau est important sinon, ce sont 3 ou 4 bêtes dans un champ. Même les cochons sont attachés à une longue corde.

Le marché de Saquisili est immense, il s’étale sur 8 places de la petite ville de 8000 habitants.

Pour être typique il est typique, les indigénas y sont majoritaires. Ils descendent de leur village de montagne pour y vendre leurs productions ou leurs animaux.

Quilotoa 6 - Françoise Pineau

Et toujours, ils sont chaleureux et calmes. Les transactions entre eux semblent courtoises. Ils ne parlent pas l’espagnol mais le Quecha, du coup on ne comprend absolument rien.

Pour la première fois nous avons mangé du cuy (cochon d’Inde). C’est très très bon, beaucoup plus fin que le lapin.

Les marchés abondent de bananes, L’Equateur est le 1Er exportateur mondial de ce fruit.

Quilotoa 7 - Françoise Pineau

Dans ce pays, les fruits abondent, tous ceux que l’on trouve en Europe et tous les fruits tropicaux, c’est formidable.

Quant aux légumes, idem, il y a pléthore.

En ce qui concerne les fleurs, c’est identique, d’immenses serres sont installées sur le flanc des collines, on y cultive les roses et toutes autres sortes de fleurs qui sont exportées dans le monde entier. L’Equateur est le premier exportateur de roses au monde.

D’ailleurs dans les églises les bouquets composés et les gerbes de roses sont extraordinaires.

L’autre jour on a vu un homme acheter deux gros bouquets de fleurs pour 5 dollars… ça fait envie.

  • 28 janvier 2018 – Baños de Santa Agua :

Banos, 1800 mètres d’altitude, où il fait très bon la journée. Banos est une ville thermale, très touristique.

Banos 1 - Françoise Pineau

Outre ses thermes elle propose de nombreuses activités sportives, et surtout sports de l’extrême. Escalade, rafting, canyonning, VTT, motos, saut à l’élastique et bien d’autres encore.

Nous séjournerons 3 jours  dans cette agréable ville,  coincée dans une vallée verdoyante et  « chapeautée »  par le volcan Tungurahua  qui culmine à 5016 mètres.

Banos 2 - Françoise Pineau

Nous sommes très bien logés dans un hôtel qui surplombe un rio. A deux pas nous avons un super spectacle chaque jour, car du pont qui enjambe le rio, on peut y faire une nouvelle forme de chute libre appelée puenting (sorte de saut  à l’élastique  sans rebond) qui consiste à sauter  d’un pont  avec une corde  et à se laisser balancer dans le vide.

Banos 3 - Françoise Pineau

Pour les spectateurs c’est très impressionnant, mais pour les « voltigeurs », selon leurs témoignages, c’est extraordinaire.

En ce qui nous concerne nous avons fait deux tours organisés en chiva. Il s’agit d’un camion, dont la plate forme arrière est aménagée avec des sièges.

Banos 4 - Françoise Pineau

Et pour que le tour prenne un air festif, la musique à fond nous accompagne tout au long du voyage. Nous avons donc descendu la routes des 7 cascades, et sur la route il était possible de faire de la tyrolienne, et de traverser un canyon dans une  nacelle, nous avons opté pour la 2ème formule.

Les cascades sont très belles mais la dernière est carrément exceptionnelle. Elle s’appelle Payon del diablo. On arrive par le haut du canyon et on descend jusqu’au niveau du rio.

Banos 5 - Françoise Pineau

Il faut passer sur un pont suspendu puis descendre encore un escalier pour enfin arriver au niveau  de l’eau.

En soirée nous avons profité des bains traditionnels de la Virgen. Ces bains portent ce nom car la vierge serait venue ici se tremper les pieds……,  L’eau ferrugineuse est à 45 ° dans le premier bassin, puis un autre  à 36°, et enfin un autre est glacé. Nous n’avons pas pu entrer dans le plus chaud, et pourtant nous avons vu pas mal de personnes tremper dans celui-ci, tout comme dans le glacé. En revanche nous avons pu aller du bain très chaud  sous la cascade d’eau bien froide, un régal !

Le lendemain nous sommes allés aux thermes el Salado , qui sont en dehors de la ville, mais d’un coup de taxi , on y était 5 minutes plus tard.

Ils sont  peu différents. En fait le bain le plus chaud doit être à 37°/ 38°,  en revanche, ce bassin est directement fait sur les sources chaudes, si bien que ça bouillonne toujours et si on se met sur les sorties d’eau naturelles, on se brûle les pieds. Et pour se rafraîchir, au lieu d’aller sous la cascade, on va directement dans le rio glacé. Françoise à essayé, en vain, trop froid.  Qui dit Ville thermale, dit massages bien sûr, vous pensez bien que nous n’avons pas raté l’occasion  de se faire masser, et nous étions très satisfaits du résultat.

Un autre tour a été de monter à 2630 mètres avec la chiva, afin d’aller faire de la balançoire au bord d’un précipice.

Banos 6 - Françoise Pineau

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Si vous avez la chance de vous trouver en Équateur durant le mois de février, vous ne pourrez pas louper l’une des plus importantes fêtes du pays : le Carnaval ! La date est variable et correspond aux jours précédents le Carême.

Il faut noter que le carnaval en Équateur s’accompagne de 4 jours de festivités, très suivis dans le pays. Attendez-vous à voir la plupart des commerces fermés et à des plages surpeuplées pendant ces feriados.

Que se passe-t-il exactement pendant ces quelques jours ?

Le pays entre en effervescence ! De nombreux Équatoriens vivant dans les grandes villes se rendent à la plage. On se rassemble aussi dans certaines villes où se tiennent les festivités les plus importantes. Au programme : musique, couleurs et bonne humeur !

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L’eau occupe une place importante dans les célébrations. À de nombreux endroits, dans une ambiance joyeuse et bon enfant, les habitants se lancent dans des batailles d’eau, farine, talc, œufs et mousse de carnaval (espuma de carnaval). Tout le monde y participe ! Préparez-vous, vous ne serez pas épargnés !

Autre tradition : certaines villes élisent la « reine du carnaval ».

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Pour comprendre ces coutumes qui peuvent nous paraître bien différentes des nôtres, faisons un petit retour sur l’histoire du carnaval équatorien.

D’où vient le carnaval en Équateur ?

Le carnaval est arrivé en Amérique Latine avec les Espagnols. En Équateur, cette fête, héritière de traditions antiques et catholiques, s’est mélangée avec des traditions amérindiennes et afro-américaines. Les significations diffèrent en fonction des régions. Les populations andines l’associent au cycle des récoltes alors que pour les populations métisses, plus marquées par le catholicisme, le carnaval se termine avec le début du Carême.

C’est aujourd’hui une fête très populaire, mosaïque de croyances et de traditions festives hautes en couleurs.

Où profiter au mieux du carnaval ?

C’est dans la ville andine de Guaranda que le carnaval est le plus réputé. Des milliers de personnes se rassemblent dans les rues pour assister au fameux défilé de chars. Une reine et un « papa » (taita) du carnaval sont élus pour présider les festivités. Dans les rues, on se jette de l’eau, de la farine et des œufs et on boit le Párajo azul (alcool de canne à sucre mélangé à des fruits aromatisé à l’anis).

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A Ambato dans le centre du pays, on fête les fleurs et les fruits pendant le carnaval, c’est la Fiesta de las flores y las frutas. Des chars fleuris arpentent la ville et de nombreux spectacles se tiennent dans les rues. Les habitants choisissent qui sera la reine des fleurs ! Ici aussi, les batailles de mousse sont de la partie.

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Dans la province d’Esmeraldas, sur la côte nord, le carnaval est fêté par les communautés afro-américaines. C’est l’occasion pour les habitants de mettre en avant leur patrimoine culturel. Au programme : défilés, danses et festival de Marimba (le xylophone sud-américain).

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A Guayaquil, les autorités ont limité l’usage de l’eau pour les risques liés aux voitures principalement. La fête reste tout de même très présente dans les rues à travers différentes manifestations culturelles et défilés.

A Cuenca aussi on fête le carnaval. Bien que la ville se vide un peu de ses habitants qui préfèrent la chaleur de la côte. Malgré tout, la ville organise de nombreux évènements culturels et il est agréable de pouvoir déambuler dans le centre historique sans le trafic.

Quito n’est pas le meilleur endroit pour profiter du carnaval. La tradition se perd un peu car les batailles d’eau ont été interdites. Du coup, les Quiteños profitent de ces 4 jours pour quitter la ville et rejoindre la côte (principalement). Cependant, si vous êtes dans la capitale durant cette période, vous pourrez assister à quelques manifestations culturelles.

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Comme vous l’avez vu, le carnaval est une fête majeure en Équateur ! C’est l’occasion de découvrir de multiples facettes du pays dans la joie et la bonne humeur.  Si vous avez des questions, commencez une discussion sur le Forum, je vous aide avec plaisir à profiter des festivités.

À très bientôt,

Léon de Quito

Un road-trip dans les Andes ? Un séjour en Amazonie ? Une croisière aux Galapagos ? Je vous aide avec plaisir à profiter des trésors de l’Équateur aux meilleures conditions grâce aux partenaires du Réseau Solidaire ! Dès maintenant, vous pouvez aussi me poser toutes vos questions sur le Forum en commençant une nouvelle discussion. Allez, je vous attends !!!

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Étant de nature très organisée, notre itinéraire de voyage familial était pratiquement paufiné à notre arrivée à Quito en début mars 2017. Lors de notre premier déjeuner chez Léon Colonial, l’équipe de Tout Équateur nous a rejoint pour répondre à nos questions et nous donner de bons endroits à visiter. Leur soutien nous a aidé à planifier les derniers détails avant de se lancer dans un pays totalement inconnu. Comme nous avions apprécié cet hotel comme point de départ, nous avons décidé de réservé aussi notre nuit de retour, question de terminer le voyage dans un endroit familier.

Nous partons de Latagunga en autobus pour se rendre à Baños pour 3 jours. Les transport en autobus sont bien organisés et peu dispendieux. Nous avons réservé à l’hôtel La Floresta qui est, pour nous, un coup de cœur ! L’ambiance, les chambres colorées, les bons desayunos (inclus), et le personnel fort sympathique nous ont charmés.
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Nous passons notre première journée à flâner dans les rues pour découvrir la ville. Plusieurs produits à base de canne à sucre s’y trouvent, pour le plus grand bonheur de nos papilles ! Nous sommes aussi très amusés de voir des affiches indiquant la route à emprunter en cas d’éruption volcanique, affiches impossibles de trouver au Québec ! Nous remarquons plusieurs enfants munis de «bombas», ce sont des bouteilles en différents formats aérosols remplies de crème colorée. Léa et Adam nous supplient d’en acheter, ils sont maintenant prêts à attaquer….et être attaqués !! Quel plaisir nous avons eu à déambuler dans les rues lors du carnaval, les attaques fusaient de partout ; les enfants munis de leur «bombas» à pied, les camionnettes chargés d’eau, les résidents nous attaquants de leur toit avec des sceaux d’eau…impossible de revenir à l’hôtel sans être mouillés et colorés, une vraie partie de plaisir.

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Le lendemain, nous décidons d’aller vers la «Casa Del Arbol» qui signifie la maison dans l’arbre. Plusieurs boutiques d’excursions vendent des forfaits pour s’y rendre en autobus, mais j’avais lu durant les préparatifs du voyage qu’une randonnée gratuite avec un accès au site pour 1 $ / personne pouvait nous y mener. Le personnel de l’hôtel nous a fourni une carte sommaire du trajet, et nous avons choisi cette option. Ne vous arrêtez pas à la pluie matinale, le ciel se dégage souvent vers midi, c’est donc muni de nos manteaux de pluie, collations et bouteilles d’eau que nous sommes partis après le desayuno. Sachez que le sentier n’est pas balisé, peu d’indications nous assurent d’être sur le bon chemin. Le sens d’orientation de Francis nous a été bien utile puisque nous n’avons croisé que quelques personnes en route, donc peu de chances de demander de l’aide. Nous avons douté à quelques reprises, surtout au moment où on doit traverser une ferme qui semble privée. Après 3 h de marche avec les enfants, nous y étions, heureux d’avoir choisi la randonnée à pied plutôt que la montée en autobus. Ceux-ci avaient un temps limité pour admirer la vue et se balancer. L’attrait de la «Casa del arbol» étant une balançoire suspendue à une petite maison dans un arbre sur la paroi montagneuse, on a l’impression d’être complètement dans le vide, une sensation incroyable si vous n’avez pas le vertige. Nous avions tout notre temps et nous en avons profité au maximum. Un petit resto vend des collations et des breuvages.

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Comme toute bonne chose à une fin, nous avons dû nous résigner à quitter ce lieux apaisant pour retourner vers l’hôtel. Nous avons décidé de faire un arrêt au «Café del Cielo» pour manger, un arrêt qui selon moi est un incontournable si vous décidez de faire la trajet à pied. La vue sur Baños est tout simplement magnifique ! Le retour a été aussi agréable que la montée surtout que le soleil avait décidé de se pointé le nez, nous avons donc pu voir les paysages qui étaient cachés par les nuages lors de la montée. N’oubliez pas que la crème solaire est de mise à cette altitude, même par temps nuageux.

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Malgré notre réticence à participer à une promenade touristique en chiva pour découvrir la ruta de las cascadas, nous avons finalement opté pour cette option suite aux conseils reçus lors de notre première journée à Quito avec l’équipe Tout Équateur. La route à vélos avec les enfants aurait été trop longue et passe sur les chemins publics, ça pourrait être dangereux avec de jeunes enfants. Avec une réservation faite le matin même dans la boutique (il y en a plusieurs !), nous voilà donc tous les quatre assis dans un chiva coloré, entourés de touristes (mais pas trop quand même). Le chiva arrête pour faire des activités supplémentaires, prévoir de l’argent comptant pour la tyrolinenne, la cage suspendue pour approcher les cascades, et l’entrée sur le site de la cascade Pailón del diablo. Nous avons fait la tyrolienne 2 par 2 en se tenant par la main en position superman, nous avons adoré l’expérience. Sur place, il y a des salles de bain, mais il serait prévoyant d’apporter avec vous du papier hygiénique. Le site du Pailón del diablo est tout simplement magnifique, plusieurs sentiers et ponts suspendus en font un endroit où on a envie de passer la journée. Malheureusement, en chiva, le temps est compté et nous ne pouvons pas nous permettre de passer tout le temps désiré sur le site. Nous avons toutefois été en mesure d’en voir une grande partie. Somme toute, malgré notre réticence, cette petite excursion nous a plu.

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Nous avons terminé cette journée en jetant un coup d’œil aux nombreuses boutiques qui se trouvent dans la ville. Nous avons pu faire l’achat de souvenirs tels que couverture en laine d’alpaga, jeux d’échec, chandail et quelques sucreries. Tout ce qui est fabriqué à partir de la laine d’alpaga vaut vraiment la peine, c’est très peu dispendieux si on compare au prix d’achat au Canada. Sachez aussi que vous trouverez plusieurs bons restaurants ainsi que des marchés alimentaire ; pratique pour faire le plein de collations et breuvages. Somme toute, nos trois jours à cet endroit a été très apprécié de toute la famille et nous aurions même souhaité y rester quelques jours de plus….mais bon, d’autres endroits tout aussi formidables nous appelaient !

La famille LACASSE

Vendredi 10 novembre

Départ de Lyon 6h50, arrivée Quito 20h50. Un taxi nous amène Chez Léon Colonial en 45mn, nous arrivons à l’hôtel vers 22h30. Un très bel accueil nous est réservé, le personnel est super sympa. Cet hôtel est bien situé dans le centre historique de Quito.

Samedi 11

Petit déjeuner et briefing avec l’équipe de tout équateur, réception du 4×4 de location. Nous voilà partis pour un road trip de 20 jours. pour bien prendre en main ce gros 4×4 nous allons dans un premier temps à Mitad Del Mundo à 1h de voiture au nord de Quito. L’endroit est  un peu surnaturel surtout quand nous posons le pied sur cette ligne jaune qui matérialise l’équateur. Au retour nous faisons une boucle par le mirador du volcan Pululahua mais il fait froid et nous ne restons que quelques minutes. La  fatigue commence à se faire sentir. Nous dînons de bonne heure : petit resto sur la plaza del teatro au Theatrum restaurante, pas cher et bon.

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Dimanche 12

Départ pour le volcan Cotopaxi

Route un peu chaotique sur les 20 derniers km, mais elle à son charme, nous traversons la campagne avec plein de gens sur le bord de la route. Nous faisons une halte à la cascade Condor Machay, mais  il faut 3 h de marche pour l’atteindre trop long. Nous longeons juste la rivière pendant  une trentaine de minutes super paysage.

Nous logeons au Tambopaxi lodge, 3600m d’altitude, quel endroit superbe le lodge est au milieu de rien avec vue imprenable sur le majestueux Cotopaxi qui veut bien nous dévoiler son sommet enneigé.

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Petite balade à cheval en début d’après-midi puis on  décide de monter en 4×4 au pied du refuge à 4600m. Paysage désertique à cause de l’altitude mais vue à couper le souffle, au bout de 30mn l’oxygène commence à manquer il faut redescendre au lodge.

Très bon diner avec une bonne bouteille de vin et surprise un feu de bois nous attend dans notre chambre, nous hésitons à fermer les rideaux car feu plus Cotapaxi dans notre champ de vision depuis notre lit simplement magique.

Lundi 13

Lever tôt le Cotopaxi est toujours là !!!

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Départ pour la lagune de Quilotoa à environ 100km. Nous traversons le parc pour atteindre la sortie au sud et rejoindre la Panamerica. Nous la quittons vers Saquisili, et la commence la vraie aventure : chemin caillouteux ou terreux au milieu des montagnes, nous traversons des paysages magnifiques on a l’impression d’être seuls au monde, même le GPS (maps me) nous lâche de temps à autre, quel bonheur de retrouver une vraie route vers Zumbahua à 1h de Quilitoa.

Nous logeons  au Samay kirutoa lodge,  petit hôtel sympa  à l’extérieur de Quilitoa. Nous allons manger dans un restaurant communautaire situé  juste vers le sentier qui descend à la lagune, très bon et vraiment pas cher, 6 dollars le plat.

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Nous décidons de descendre tout de suite à la lagune pendant que le temps est clair, une petite heure de marche. Quel spectacle et quelle descente, le paysage est magnifique.

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Nous n’avons pas le courage de remonter à pied, et pour 10 dollars un cheval nous remonte heureusement car ça aurai été très éprouvant.

Apres un super repas à l’hôtel nous allons dormir car demain levé tôt et direction Baños.

Mardi 14

150km et voilà Baños  les paysages changent énormément au fil des km mais les routes sont bien meilleures que la veille avec peu de circulation sur la première partie du trajet.

Arrivée à hôtel Aldea real au bord d’une rivière. Accueil super sympa et chambre très propre. Nous déjeunons à Baños, il y a l’embarra du choix mais beaucoup de restaurants n’ouvrent qu’à 13h.

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L’après-midi nous partons à la cascade Paillon del diablo à environ 10km de Baños sur la route des cascades. La descente est super belle et quel endroit magnifique, la cascade est impressionnante, mais la remontée est très éprouvante physiquement.

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De retour à l’hôtel nous allons aux thermes de Baños : 3 piscines dont  2 a l’air libre avec des températures d’eau différentes, que c’est agréable et reposant même sous la pluie. Nous décidons ensuite de manger chez Marianne café : resto tenus par une française, attention c’est copieux.

Apres une nuit bien méritée nous partons pour Guayaquil avec une nuit à Cumanda à l’hötel Hosteria D’Franco, la route est longue environ 6h mais nous passons par une multitude de paysages et d’altitudes  différentes pour finalement arriver à Cumamda à 300m d’altitude ouf !!!

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Mercredi 15

Départ pour Guayaquil  1h30 de route environ

Avant d’aller à l’hôtel  nous allons visiter la mangrove de Churute sur la route de Machala. Aller jusqu’à la réserve et demander à visiter la mangrove ils vous indiqueront comment y aller.

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Nous partons ensuite à notre  hôtel Mundial City mais avant il faut traverser Guyaquil et ce n’est pas une mince affaire,  mégapole de 3millions et demi d’habitants  mais heureusement  il se trouve à côté de l’aéroport  un peut en périphérie.

Voiture au parking ça s’impose et un taxi sera le bienvenu pour aller à Guayaquil : 5$.

C’est une ville très animée  visite de iguana parc, un avant-gout des Galapagos puis une promenade en fin d’après-midi sur le malécon : promenade du bord de mer.

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Jeudi 16

Lever tôt car l’avion pour les Galapagos est à 10h et nous avons rdv à 8h sur le parking de l’aéroport avec l’agence pour rendre le véhicule.

Super la personne est la bien à l’heure, petite vérification de la voiture et nous voilà partis pour les Galapagos enfin pas tout à fait.

Enregistrement des bagages taxe de transit de 20$, petit tremblement de terre en prime, évacuation de l’aéroport,  situation classique quoi !!! Et enfin départ de l’avion à l’heure pour Santa Cruz 1h50 de vol environ.

Arrivé à l’aéroport Baltra il faut régler les droits d’entrée de 100$ par personne.

Transfert de l’aéroport à Puerto Ayora : bus vers l’embarcadère, 10mn, traversée pour rejoindre l’ile 5mn, taxi pour Puerto Ayora, 30mn 25$, sinon un bus vous y amène  aussi mais 1 h de trajet pour 2$.

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Nous logeons dans un hôtel à 500 mètres du port : Brisas del  Pacifico sympa et très propre .

Apres un petit repas nous partons pour Tortuga bay environ 40mn de marche dans un paysage lunaire, il faut y aller tôt car la plage ferme à 17h et un gardien veille au grain.

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Visite de Puerto ayora by night, les loups de mer se prélassent sur les bancs du port, les pélicans se perchent sur les barrières et on peut les approcher ils ne sont pas sauvages du tout, les petits requins viennent roder sous les lampadaires qui éclairent  les eaux du port : une soirée tout à fait ordinaire sur les Galapagos !!!

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Vendredi 17

Le matin nous partons de l’embarcadère avec un bateau taxi,  5mn de bateau puis une petite marche qui nous conduit à Las grietas, une étrange faille remplie d’eau d’une limpidité spectaculaire. Nous pouvons nous baigner mais c’est un peu frais. L’après-midi on part pour un tour en bateau sur l’ile Bahia pour une excursion de 3h30 avec un guide et faire du snorkelling, tortues, requins, les fous à pates bleu, loups de mer etc… Ensuite  une balade sur l’ile, plage, des iguanes partout,  ensuite el tunnel de los tiburones avec une bonne vingtaine de requins.

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Apres cette après-midi émotions nous retournons à Puerto Ayora ou des langoustes nous attendent pour le diner et pas cher du tout au milieu d’une rue qui devient piétonne le soir, perpendiculaire à l’avenue Baltra.

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Samedi 18

Départ tôt le matin pour l’ile de Santa Fé, 50mn de bateau, des fous à pates bleu nous observent puis nous arrivons dans un lagon splendide pour faire du snorkelling ils y a des tortues géantes des otaries et  aussi des requins mais pas vus.

Apres le repas sur le bateau nous allons à la plage Escondida une pure merveille, balade d’une plage à l’autre il y a des iguanes partout.

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Retour à Puerto Ayora vers 16h quelle journée !

Dimanche 19

Nous avons réservé un taxi pour la matinée 40$ par notre hôtel.

Visite de la réserve el chato avec tunnel de lave, au passage arrêt à el gemelos : 2 cratères géants.  Retour à puerto ayora car le bateau pour l’ile San Cristobal est à 14h et il faut y être 1h avant.

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2h de trajet pour San Cristobal  mais quel trajet : 2h de navigation très mouvementée  à cause de la vitesse du bateau (400 CV sous le capot, ça décoiffe !!!).

A l’arrivée à puerto Baquerizo Moreno nous découvrons un joli port complètement diffèrent de Puerto Ayora. Il y a des dizaines d’otaries partout sur les plages. Nous logeons dans un hôtel à 300 m du port : Royal Bambu in : le patron super sympa parle français et nous indique quoi faire à San Cristobal .

Pour finir l’après-midi nous allons à la Playa Mann à 200m de l’hôtel en passant par la Playa de oro.

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Il faut demander l’autorisation aux otaries pour poser nos serviettes et ensuite elles s’amusent avec  nous dans l’eau. En fin de journée nous assistons à un super coucher de soleil.

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Sur les conseils de notre hôte nous allons manger dans un restaurant: « El Descanso Marinero » ou vous choisissez votre poisson pêché du jour, ensuite il vous le cuisine, tout simplement un régal  et tout cela dans un cadre magnifique.

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Lundi 20

Journée tranquille, nous réservons un taxi avec l’aide de notre hôte pour 60$ et 3h de ballade : centro de crianza de tortugas terrestres David RODRIGUEZ,  plages de sables blanc « Puerto Chino », mirador avec vue imprenable sur le rocher du leon dormido, faute d’y aller car il ne fait pas très beau.

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Mardi 21

Dernier jour aux Galapagos,  dernière visite de Puerto Baquerizo. L’avion pour Quito est à 13h30 mais nous ne sommes qu’à  700m de l’aéroport. Arrivée Quito 17h30 plus 1h de taxi pour retrouver notre hôtel. Nous finissons la soirée dans un petit resto à 300m de l’hôtel : « dios no muere » et pour le fun, son code wifi  « avemaria ».

Mercredi 22

Briefing avec l’équipe de tout équateur car ce soir départ pour l’Amazonie et il y a un minimum de choses à savoir. Nous préparons nos sacs à dos avec un minimum de vêtements pour 3 jours, il faut voyager léger en Amazonie, et nous laissons nos valises à l’hôtel, cela ne pose aucun problème ils sont très sympas.

Nous continuons à visiter Quito, déjeuner dans un resto « Altamira » tenu par une française, super cuisine un peu de chez nous, ensuite visite de la basilique del voto national puis un petit passage par le marché artisanal pour acheter quelques souvenirs.

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Nous mangeons dans un endroit étrange : Bandido brewing, une micro brasserie « Sacrée » il faut y aller c’est très surprenant,  les pizzas sont excellentes et la bière délicieuse.

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Ensuite nous nous posons dans une auberge de jeunesse : «  Secret Garden » pour attendre car le bus part de cet endroit  à 23h30

Jeudi 23

Arrivée à Lago Agrio vers 7h à l’hôtel  D’mario, il faut attendre jusqu’à 9h30 qu’un  autre bus nous amène en 2h à l’embarcadère pour prendre une pirogue à moteur, 2h de pirogue pour atteindre Guacamayo lodge.

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Une petite sieste s’impose et puis nous partons avec notre guide, Elvis, en pirogue sur un lac, et là tout est magique : la quiétude des lieux, le reflet des arbres dans l’eau et l’apothéose, le coucher de soleil, impossible à décrire tellement c’est beau il faut juste le vivre.

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Retour au lodge à travers la mangrove dans la nuit, le capitaine connait la route par cœur, on ne voit absolument rien.

Nous allons nous coucher rapidement après le repas car la nuit précédente a été courte. Chaque bâtiment est monté sur pilotis et comporte 2 lodges sommaires mais assez grands, le dépaysement est total, pas de réseau téléphonique et plus d’électricité à partir de 22h.

Vendredi 24

Visite d’une communauté indigène avec le chaman qui nous explique sa méthode de soins entre autre avec des orties, puis retour au village « communauté Siona » pour une initiation aux galettes de manioc.

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L’après-midi écossage des graines de cacao et fabrique d’une tablette de chocolat que nous dégusterons au repas du soir.

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Ensuite ballade en pirogue et virée nocturne dans la forêt avec des insectes partout, il faut faire une confiance aveugle à Elvis notre guide.

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Samedi 25

Petit déjeuner copieux comme d’habitude.

Ensuite randonnée de 3 heures dans les profondeurs de la forêt amazonienne, assez éprouvante mais que d’insectes de toutes sortes à voir et la traversée dans 50 cm de boue, expérience unique.

En fin d’après-midi  nouvelle balade en pirogue jusqu’à la tombée de la nuit, nous voyons des dauphins roses et ensuite baignade dans la pénombre au milieu du lac, il faut oser !

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Dimanche 26

Il est possible de monter sur le mirador tôt le matin pour assister au réveil de la forêt. 9 heures, départ pour Quito où nous arrivons vers 21h30, quel séjour inoubliable.

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Lundi 27

Dernières emplettes à Quito, notre avion est à 15h00 pour Lyon via Panama et Francfort.  Un taxi vient nous chercher devant notre hôtel vers 12h00 il y a 45mn de trajet.

Un grand merci à l’équipe de tout Equateur,  ils sont géniaux et très disponibles, ils connaissent plein de petites combines, il ne faut pas hésiter à leur demander.

Chantal et Maurice, 

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Comme vous êtes nombreux à passer par Quito pendant un voyage en Équateur et parce que c’est important de passer de bons moments en solo, en couple, entre amis ou en famille, je vous partage mes bonnes adresses de la capitale. Pour le déjeuner, le dîner ou une sortie, j’ai des petites adresses de bars et restaurants dans tous les quartiers de la capitale. Suivez le Quiteño d’adoption pour les meilleurs endroits !

Vous allez le comprendre rapidement, j’aime autant explorer un pays que goûter sa gastronomie. Je vous partage donc des adresses locales pour trouver des plats typiques équatoriens. Même si l’Équateur n’est pas la Colombie ou le Pérou, vous y trouverez quand même de bonnes surprises culinaires dans chacune des régions. Je vous aide à vous y retrouver.

  • Où trouver un bon déjeuner local et économique à Quito ?

Pour le déjeuner, c’est très simple, le centre est très animé toute la semaine et vous trouverez aisément un petit « almuerzo ». Littéralement déjeuner, il correspond au menu du jour et c’est la solution la plus économique pour manger le midi. Il se compose en général d’une soupe, d’un plat et d’une boisson pour le prix modique de 2 à 5$ et vous en trouverez à tous les coins de rue.

Voici mes préférés :

  • Altamira : Si vous arrivez vers midi vers la Basilique, n’hésitez pas à vous arrêter dans ce petit restaurant. Accueil chaleureux en français, plats franco-équatoriens variés et de qualité.
  • Kaypi : Non pas Caipi ! Vous ne trouverez pas ici de cocktails mais ne vous inquiétez pas on y viendra. Vous retrouverez peut-être sur la terrasse intérieure de ce bâtiment plein de charme les membres de l’équipe Tout Equateur. Un des meilleurs locros de Quito !
  • Heladería San Agustin : Ce glacier fait aussi restaurant et dans cet almuerzo vous aurez en prime une glace en dessert. Si vous êtes en amoureux, installez-vous sur les « petits » balcons à l’étage.
  • Mercado Central : Vous voulez du typique ? Venez manger dans le marché du centre ! Je vous recommande notamment une fritada ou un hornado.  Vous en profiterez pour visiter le marché et repartir avec des fruits pour le goûter.

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  • Comment se faire plaisir pour le dîner ? Quels sont les meilleurs restaurants de Quito ?

Les petits budgets ou les fans de l’almuerzo pourront opter pour la « merienda », le pendant du soir. Mais, pour changer un peu et régaler vos papilles, le souper pourra être l’occasion de choisir des plats à la carte et de goûter à la gastronomie locale (voir mon article sur le sujet). Ce sera aussi l’occasion de découvrir Quito by night !

Voici mes meilleures adresses dans la capitale :

  • La Ronda : Cette rue bohème du centre historique, bien animée du mardi au samedi, regorge de petits restaurants pour tous les goûts et vous y trouverez des plats typiques de l’Equateur.
  • Centre historique : Il est toujours sympathique prendre de la hauteur et de voir Quito de nuit avec ses lumières. Pour ça, rendez-vous au Café Mosaico, au Pim’s, au Vista Hermosa ou au Carlota. Si vous avez envie de changer de la cuisine équatorienne et du riz, le petit restaurant Dios No Muero sur plusieurs étages (avec 1-2 tables par niveau) est fait pour vous !
  • La Floresta : Dans ce quartier à la mode de Quito, El Urko propose des plats typiques de qualité ! Si vous êtes de passage dans le quartier ou que vous voulez tester un restaurant équatorien non touristique, vous serez servis. Avec son arbre au milieu de la salle et sa cuisine équatorienne revisitée, Casa Warmi une adresse bien connue des locaux qui ravira toutes les papilles avec ses plats succulents.
  • La Mariscal : Une adresse privilégiée de l’équipe est la Galeria Ecuador avec une belle carte de desserts.  Pour de la cuisine traditionnelle, Miskay offre un très bon rapport qualité/prix.

Si vous trouvez d’autres bonnes adresses,  tenez-moi au courant pour les partager avec les voyageurs du Réseau Solidaire. Comme je suis un petit gourmand, je me ferai aussi un plaisir de les tester.

  • Où déguster un vrai café ou chocolat équatorien dans Quito ?

Oui, l’Équateur est un pays producteur de café et même de très bon café. D’ailleurs, pour votre information, le meilleur vient du sud du pays de la région de Loja. C’est bien sûr aussi le meilleur chocolat du monde, vous devrez y goûter au moins une fois pendant votre voyage.

Voilà mes meilleures adresses pour déguster de vrais expressos, macchiatos, chocolates calientes ou capuccinos :

  • Plaza Grande : Il y a sous les arcades de la cathédrale 4 petits cafés bien sympas avec une terrasse pour profiter du soleil et de l’animation de la place. Ma privilégiée ? Vous la découvrirez en débriefing avec l’équipe ! Pour le meilleur chocolat, c’est Pacari dans l’Office de Tourisme
  • Centre historique : En plus de déguster un très bon Café Galleti, ce sera en plus l’occasion de découvrir un de mes bâtiments préférés du centre, le Teatro Bolivar. Vista Hermosa se vante d’avoir la meilleure vue de Quito et a peut-être raison ! Attention pour la terrasse, n’oubliez pas les casquettes et la crème, le soleil tape fort à midi. Et vous me direz des nouvelles de l’ascenseur… Galeria Ecuador, aussi située dans la Mariscal, offre de très bons cafés et chocolats, c’est top en famille avec les enfants. Chez Tiff est mon adresse privilégiée sur la Ronda. Si vous êtes courageux, montez jusqu’au Palacio de Cristal, la vue est magnifique et vous êtes dans un environnement très charmant.
  • La Floresta : Les adresses de supers petits cafés ne manquent pas. Mes préférés sont l’Ocho y Medio (aussi un cinéma d’auteur), le Jervis avec sa petite terrasse et le Botanica avec son design atypique.
  • La Mariscal : Je vous ai déjà parlé de Galeria Ecuador. Même si leur spécialité est plutôt le chocolat, Republica del Cacao pourra vous offrir de très bons cafés.
  • Bellavista : Si vous allez au musée Guayasamin, je vous conseille d’aller prendre un chocolat chaud dans le Café Omama au charme fou. Vous y dégusterez aussi des très bonnes empanadas ou petits encas. Installez-vous en terrasse pour profiter de la magnifique vue de Quito.

Le meilleur de tous les « cafecitos » est bien sûr avec l’équipe. Non pour le café d’ailleurs – sauf si nous allons dans l’une de ces adresses – mais plutôt pour les bons conseils que vous y trouverez !

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  • Quels sont les meilleurs bars de Quito ? Où trouver de bonnes bières et de bons cocktails ?

Passons maintenant aux choses sérieuses ! L’Équateur n’est pas un producteur de vins contrairement au Chili et à l’Argentine mais de très bonnes bières artisanales et la majorité des brasseries sont à Quito. Comme dans tout pays latins, vous trouverez aussi de très bons cocktails grâce aux nombreux fruits exotiques.

Des fois que votre journée de marche vous ait donné envie d’une petite mousse ou d’un rafraîchissement exotique, voici quelques idées dans le centre historique :

  • La Oficina : Ne le dîtes pas à ma femme mais quand je dis que je suis « au bureau » après 17h je suis surement à « la Oficina » ! En plus de la bière on trouve dans ce bar des événements gratuits : mercredi stand up, jeudi cours gratuits de salsa, dimanche ciné. Et si vous avez choisi de prendre la navette à 23h pour partir en Amazonie, elle part d’en face, alors venez-vous y mettre au chaud et profiter de l’ambiance chaleureuse.
  • El Bandido Brewing : Une des plus vieilles brasseries artisanales de Quito mais elle est surtout connue pour être dans une ancienne chapelle laissée en état. La bière y est très bonne, la pizza aussi et le mardi il y a des concerts.
  • La Ronda : C’est l’endroit idéal pour aller déguster le fameux “canelazo” équatorien avec une “empanada de viento”. Vous pouvez aussi vous amuser dans les nombreux karaokés.
  • Le Carlota : Vous voulez déguster un petit cocktail en terrasse pour voir le coucher de soleil ? Le bar du Carlota vous attend.
  • Le Santa Rosa : La nouvelle adresse de cette brasserie à la décoration “industrielle” est à côté de la place San Agustin. On y retrouve les amateurs équatoriens de bonnes bières.
  • Le Café Democratico CAC : Situé dans le Centre d’Art Contemporain, ce bar vous permettra d’allier visite culturelle et détente autour d’un verre. Regardez le programme sur leur page, il y a souvent des concerts et événements !

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Et sortons maintenant un peu du centre !

  • La Floresta : Ce quartier est très agréable à visiter et on y trouve de nombreux bars avec des styles variés : La Cleta (de biciCLETA, le vélo, vous comprendrez vite pourquoi en entrant dans le bar) ou encore Los 3 Monjes pour déguster des bières artesanales dans une bonne ambiance. En plus, vous êtes sur la Plaza de las Tripas si vous avez une petite faim.
  • Guapulo : Ce quartier bohème vous offrira une vue superbe sur la vallée et une ambiance romantique. Café Guapulo, Ananké ou Mirador de Guapulo sont tous des valeurs sûres.
  • La Mariscal : Quartier plus étudiant, célèbre pour la fête avec ses nombreuses discothèques, on y trouve aussi des bars pour prendre un verre après vos courses au marché artisanal : La Roots 2, Dirty Sanchez, Camino del Sol, Finn Mc Cool’s, Cherusker ou encore Cafe Democratico. Pensez à regarder les événements sur leurs pages respectives.
  • Bellavista : La Reserva propose un des plus large choix de bières du pays (avec La Roots).

Comme partout dans le monde, vous pourrez généralement trouver des Happy Hours entre 18h00 et 20h00. À part le dimanche et le lundi, toujours plus calmes, ces bars se remplissent généralement à partir de 21h00. Ils ferment autour de minuit. Pensez bien à prendre un taxi pour rentrer à votre hôtel, surtout si vous avez dégusté une bière de trop, c’est toujours plus sûr.

  • Où faire la fête jusqu’au bout de la nuit ? Quelles sont les meilleures discothèques ?

Ce petit apéro vous a mis en jambe pour sortir ? Les d’jeunes de l’équipe me soufflent leurs adresses préférées. Et oui, aller se trémousser sur du reggaeton toute la nuit, ce n’est plus vraiment de mon âge !

Voici les meilleures adresses de Quito :

  • La Mariscal : Comme déjà dit, c’est le quartier des discothèques ! Vous en trouverez pour tous les goûts… Pensez à demander de rentrer pour jeter un œil à l’intérieur pour voir le style de chacun. Pensez aussi à prendre votre passeport avec vous sinon vous ne rentrerez nulle part même si vous avez largement plus de 18 ans.
  • Lavoe : Les fans de Salsa apprécieront cette « salsoteca » ,vous vous retrouverez au milieu de danseurs de très haut niveau. Si vous sortez le mardi, vous trouverez aussi de la salsa au Café Democratico.
  • La Kika : Vous cherchez une boite gay pour faire des rencontres ? La Kika est faite pour vous.
  • Le # : Boite au public plus jeune et à la musique plus commerciale mais assez appréciée des locaux. Vous en trouverez des semblables à côté, en face de l’hôtel Quito.

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Avec tout ça, je suis sûr que vous trouverez votre bonheur ! Si vous trouvez des petites adresses, partagez-les moi en commentaire ou par email, c’est comme ça que le Réseau Solidaire s’enrichit et que les prochains voyageurs profitent encore plus de leur voyage.

Bien sûr, si vous voulez plus de détails, l’équipe pourra vous en dire plus lors de votre briefing Chez Léon à Quito.

À très bientôt,

Léon de Quito

Un road-trip dans les Andes ? Un séjour en Amazonie ? Une croisière aux Galapagos ? Je vous aide avec plaisir à profiter des trésors de l’Équateur aux meilleures conditions grâce aux partenaires du Réseau Solidaire ! Dès maintenant, vous pouvez aussi me poser toutes vos questions sur le Forum en commençant une nouvelle discussion. Allez, je vous attends !!!

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Jour 1 – Départ pour les Galapagos !

Ca y est on l’a faite notre réservation pour une croisière d’une semaine aux Galapagos à bord du Millenium, les enfants en rêvaient pour nous et nous ont fait ce beau cadeau avec l’aide de Tout Équateur. C’est aujourd’hui le grand jour. En route pour l’aéroport de Quito.

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Arrivés à l’aéroport de Baltra un peu en retard, on rejoint le groupe sur l’île de Santa Cruz. Le groupe est complet et est constitué de 16 personnes. Nous sommes accompagnés d’un guide naturaliste du Parc National des Galapagos qui se prénomme Javier, il est originaire de Madrid mais réside avec son épouse équatorienne sur l’île d’Isabela, il est donc un fin connaisseur de ces îles.

Avant de rejoindre le bateau, on profite de Santa Cruz pour observer des tortues géantes. Elles sont vraiment énormes !

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Arrivés sur le magnifique bateau et comme il le fera tous les soirs, Javier nous présente le programme du lendemain avant le repas. Ensuite il nous fait un débriefing de la journée et nous montre des reportages qu’il a enregistrés sur son ordinateur. Ah oui on est là pour vivre avec la nature bien loin de la civilisation alors pas d’internet, on profite et on prend le temps…

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Jour 2 - Île Isabela : Las Tintoreras et Puerto Villamil

6h départ pour une balade à pied, voir de si près des otaries qui dorment bien enlacées, quel spectacle magique, un petit tétant bruyamment sa maman, quel spectacle attendrissant. De magnifiques crabes rouges et bleus. Des quantités énormes d’iguanes marins de toutes les tailles, de petits à vraiment gros et vieux, noirs ou colorés qui vous regardent d’un air curieux, c’est un spectacle vraiment exceptionnel qui nous met hors du temps. Dans l’eau on peut même voir des requins de belle taille se promener.

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9h départ en bus très spécial pour le volcan Sierra Negra pour une marche rapide de 2h. De beaux oiseaux en chemin avec de belles couleur : le yellow warbler, le vermilion flycatcher et un volcan vraiment top. La vue est magnifique.

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11h départ en bus pour la nursery des tortues. Là encore beaucoup d’énormes tortues et des petites. Ils les élèvent pour les remettre dans la nature et ainsi éviter la disparition des espèces.

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Après-midi libre à Puerto Villamil, on voit des greater flamingo (flamants roses) , des canards, des hérons, des whimbrel, , des black-necked stilt et bien sûr des iguanes marins et des phoques. On se baigne sur la plage l’eau est chaude puis on va se baigner dans un endroit plutôt prévu pour masque et tuba. C’est marrant les iguanes et les otaries qui dorment partout n’importe où, sur les bancs, en milieu des chemins. On est parfois bloqués pour passer car ils font des grognements pas très rassurants. Après coup c’est trop drôle.

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17h15 retour sur le bateau

Jour 3 - Île Isabela : Point Moreno

7h30 balade sur la lave séchée vraiment génial, des iguanes, un serpent, des requins.

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10h snorkeling (masque et tuba), C’est génial, qu’il est formidable de nager avec les tortues mais difficile de ne pas laisser de buée dans le masque. C’est vraiment une découverte extraordinaire.

Le bateau se dirige alors vers l’île Fernandina et Point Mangle

14h30 snorkeling, je vois une raie une tortue beaucoup de très beaux poissons et mon mari voit même un requin. L’heure passe trop vite.

16h promenade en bateau et spectacle d’oiseaux formidable: pélicans, fous à pied bleus, cormorans (et Nid avec 2 jeunes) un aigle, des pingouins, 2 otaries qui jouent autour du bateau), les fous qui plongent comme des bombes, les pingouins qui pêchent et les pélicans qui les attendent pour leur piquer un peu de leur pêche. C’est vraiment un spectacle magique.

 

 

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17h retour sur le bateau

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Jour 4 - Île Fernandina : Punta Espinoza

6h30  On est à l’heure pour une promenade, les otaries ont envie de s’amuser et de nouveau pélicans crabes, fous à pattes bleues et naturellement iguanes. La nature est magnifique à observer et les chemins bien balisés pour resspecter l’habitat naturel. On voit même un squelette de baleine. Le sable est plein de coquillage et les oiseaux très nombreux en mer il doit y avoir à manger.

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9h00 Snorkeling ah chouette on y retourne, que de tortues ! c’est génial et un cormoran qui me passe juste dessous et un tas de poissons aux belles couleur. Vraiment super cette séance, pas de buée dans le masque et je commence à me débrouiller avec les palmes

Petite séance bronzette pendant que le bateau rejoint la prochaine halte. Attention ça chauffe vraiment.

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Isabela islands Tagus Core

11h Là le paysage est totalement différent, le volcan semble couvert d’arbres morts et tout blancs qui attendent la saison des pluies pour avoir à nouveau des feuilles. On grimpe pas mal et arrivés en haut une belle surprise nous attend: une magnifique lagune mais là peu de vie animale même pas d’iguanes juste quelques oiseaux mais très peu.

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13h30 : snorkeling l’eau est beaucoup plus froide mais avec la combinaison on s’habitue vite Je vois beaucoup de tortue et une dizaine de manchots me passent à côté et plein de poissons de belles couleurs mais que je ne sais pas reconnaître, beaucoup d’étoiles de mer aussi et de beaux oursins verts.

Jour 5 - Santiago island : Puerto Egas

7h45 balade et snorkeling. Nous accostons sur une plage avec toutes nos affaires pour une super promenade de 2h, un paysage super, des beaux oiseaux, des aigles, des otaries, des iguanes

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Vite le snorkeling trop chouette, vraiment beaux les fonds marins, beaucoup de tortues et des petites otaries qui s’amusent juste à côté de nous

Là le bateau repart, on peut faire une bonne sieste avant d’arriver à Sombrero chino

15h30 snorkeling. Nouveau paysage les fonds marins ne sont que du sable et on voit une belle raie noire et vraiment énormément de poissons

16h50 On part pour une promenade au coucher du soleil, il ne faut pas traîner, à 18h00 il fait nuit noire. On s’arrête sur une belle plage de sable fin, de magnifiques plantes rouges car ce n’est pas encore la saison des pluies. On dirait un paysage de far West avec les cactus, ces plantes rouges et rien d’autres. On voit à nouveau beaucoup d’otaries, des mères des bébés c’est l’heure de la sieste pour eux et sur cette partie de l’île pas un iguane !

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Jour 6 – Santa Cruz island : Black turtle cove

7h00 Balade en bateau pour voir les tortues lors de l’accouplement, les requins mais malheureusement pas de requin marteau dans le coin.

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8h30 Dernier déjeuner et préparatifs pour certains qui doivent rejoindre l’aéroport.

Nous sommes seulement 3 couples à continuer le voyage et nous attendons sagement sur le bateau l’arrivée des nouveaux passagers 3 personnes vont nous rejoindre.

On rejoint maintenant l’îlot de Seymour et l’après-midi est bien chargé.

14h snorkeling. Encore une plongée magique des super bancs de poissons, des belles raies et des requins même pour ceux qui ont eu de la chance

15h30  Départ pour la marche. L’île est magique., les oiseaux beaucoup de frégates se laissent approcher à quelques mètres seulement, il y en a dans les nids avec des bébés, des juvéniles, des adultes mâles ou femelles et certains mâles avec leur superbe jabot rouge. on voit aussi des iguanes terrestres aux belles couleurs or, des otaries. La mer aussi est belle, de grosses vagues et une superbe couleur émeraude transparente au sommet de la vague.

 

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Encore une journée merveilleuse.

Jour 7 - Île Bartolomé

6h45 Allez il faut les monter les 365 marches pur apprécier la vue d’en haut et peu d’animaux sur cette île juste des moustiques qui piquent bien.

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9h00  Snorkeling walk on the dunes. ‎ah le Snorkeling toujours un plaisir surtout quand on voit des petits manchots s’amuser à côté de nous. Trop mignon. « So cute » comme disent las américains.

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Santiago island : Sullivan bay

14h00 Une petite promenade sur la lave bien noire, que du noir à l’horizon, paysage surprenant

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15h00 Et vite notre dernier Snorkeling avec une eau bien claire 2 tortues et une otarie très heureuse de jouer avec nous, il adorait vraiment que Javier le prenne en photo.

Allez une bonne douche et on peut commencer à ranger les affaires.

Jour 8 - Santa Cruz : Las Bachas Barges

6h30. Dommage trop de vagues, Javier prend la décision de ne pas accoster à cause du danger, le soleil est magnifique mais il ne faudrait pas tout gâcher par un accident aujourd’hui donc petit déjeuner après un tour en zodiac et départ pour l’aéroport la tête remplie de souvenirs merveilleux.

Une croisière magique ! Nous avons déjà envie de revenir. Peut-être en 2018…

Bon voyage à vous !

Anne et Marc

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photo paysage équateur

Un forum gratuit, des centaines de blogs, des bons plans, des conseils avisés, des petites adresses et tout ça gratuitement ? Ce n’est pas normal… Il y a forcément une arnaque…  Ca cache quelque chose… Oui, j’entends souvent ces petites phrases malheureusement fausses. Il est temps de rétablir la vérité ! Je vais donc vous expliquer le concept du Réseau Solidaire Tout Équateur et de notre Carte Premium, vos meilleurs amis pour profiter de votre voyage en Équateur aux meilleures conditions.

Commençons donc tout de suite par la question que vous vous posez tous :

  • Qu’est-ce que le Réseau Solidaire Tout Équateur ?

La mission du Réseau Solidaire est d’aider les voyageurs autonomes et indépendants à préparer leur aventure en Équateur et à  profiter de ses trésors aux meilleures conditions. Définir le programme ? Réserver les hébergements ? Prévoir les activités ? Non, ce n’est pas notre travail, c’est le vôtre ! Et oui, nous ne sommes pas une agence de voyage, nous aimons vous laisser libres de A à Z de faire ce que vous voulez selon vos goûts, vos envies et votre budget. Mais ne vous inquiétez pas, nous vous accompagnons tout du long. Comment nous vous aidons à organiser votre aventure ? J’ai tout prévu pour vous garantir un voyage 100% unique et magique avec :

  • Le Forum : Avant votre départ (et même pendant que vous êtes ici !), je réponds à toutes vos questions pour vous aider à affiner votre itinéraire. Je vous partage mes conseils, idées et petites adresses, fruits de ma longue expérience en Équateur et des aventures des voyageurs du Réseau Solidaire. C’est totalement GRATUIT bien sûr. Alors, n’hésitez pas et commencez dès aujourd’hui une nouvelle discussion !
  • Le Blog : Quoi de mieux que des carnets de voyage pour inspirer son aventure ? Les voyageurs du Réseau Solidaire vous partagent leurs expériences personnelles en Équateur pour vous aider à organiser la vôtre ! Vous en avez plus d’une centaine de carnets de voyage où vous pourrez piocher de bonnes idées dans chacune des régions du pays.
  • Les Bons Plans : Oui, en plus de vous partager plein de bonnes idées, je vous fais profiter de réductions de 5 à 25% dans tout le pays grâce à la Carte Premium Tout Équateur. Vous trouverez des partenaires partout, des lodges en Amazonie, des haciendas dans les Andes, des cabanes sur la côte Pacifique et des croisières aux Galapagos.  Je vous aide même à réserver votre voiture ou votre première nuit à Quito. Dès que vous avez trouvé votre bonheur, j’attends vos demandes de devis en ligne. Comme sur le Forum, je vous réponds très vite.
  • Le Briefing : À votre arrivée à Quito, l’équipe vous attend autour d’un cafecito pour répondre à vos dernières questions et vous partager tous mes petits secrets pour vous permettre de démarrer votre aventure du bond pied. Un rendez-vous toujours convivial et utile pour faire le plein de bons plans et de petites adresses hors des sentiers battus. Le mieux est bien sûr de dormir dans l’une des bases d’accueil Chez Léon pour en profiter.
  • L’assistance francophone 7j/7 et 24h/24 : Pendant toute votre voyage, nous sommes à votre disposition pour toutes vos urgences. Un petit problème de santé ? Un souci avec votre voiture ? Un hôtel à trouver en dernière minute ? Il suffit de nous passer un petit coup de fil et nous vous aidons avec plaisir à trouver une solution adaptée.

Grâce à tous ces outils, je suis sûr que vous réussirez à vivre le voyage de vos rêves en solo, en couple, en famille ou entre amis. Le principe vous plaît ? Sachez que nous sommes aussi au Costa Rica, au Pérou et à Panama. Pierre, Serge, Marc et leurs équipes se feront un même plaisir que moi de vous aider à profiter des trésors de leurs pays respectifs.

  • Comment fonctionne le Réseau Solidaire Tout Équateur ?

C’est très simple, si vous la voulez et allez la rentabiliser, je vous propose la Carte Premium Tout Équateur. En effet, contrairement aux agences de voyage et aux centrales de réservation, je ne touche pas de commission sur vos réservations, je préfère que mes partenaires vous les offrent sous forme de réductions. Avec ce système unique, tout le monde est gagnant : vous bénéficiez d’avantages partout en Équateur, mes partenaires reçoivent des voyageurs super sympas et je fais vivre mon Réseau Solidaire. Si vous ne la réservez pas ? Ce n’est pas grave, Tout Équateur est un Réseau Solidaire et nous sommes avant tout ravis si vous aimez votre aventure ici. N’hésitez pas à me contacter, l’équipe est toujours motivée par un cafecito en terrasse ! Bien sûr, si vous pouvez le faire savoir sur les réseaux sociaux, ça ne me dérange pas pour m’aider à promouvoir mon beau pays d’adoption.

réductions carte premium tout équateur

  • Quels sont les avantages et réductions avec la Carte Premium ?

Allez, il est temps de vous expliquer plus en détails et en chiffres les privilèges offerts par la Carte Premium :

  • 5 à 25% de réduction et des avantages sur plus de 100 hébergements répartis dans tout le pays, recommandés, testés et approuvés par vous-mêmes les voyageurs du Réseau Solidaire. Entre les haciendas des Andes, les lodges d’Amazonie, les cabanes du Pacifique et les maisons d’hôtes des Galapagos, je suis sûr que vous trouverez votre bonheur. Vous pouvez consulter la liste de mes partenaires en ligne.
  • 10 à 20 % de  réduction sur les ascensions dans tout le pays (volcans Cotopaxi, Chimborazo, Cayambe, Imbabura, Illiniza Norte et bien d’autres…), sur les tours à la journée et les plongées aux Galápagos, sur les sports d’eau (rafting, canyoning, plongée…) et les activités en plein air (VTT, escalade, balade à cheval, treks…). Oui, avec mes partenaires pour les activités, vous n’allez pas avoir le temps de vous ennuyez !
  • Assistance francophone 24h/24 et 7j/7 durant toute la durée de votre séjour. En cas d’urgence, l’équipe est à votre disposition par téléphone pour vous aider à trouver une solution à vos petits problèmes et nous assurer que vous viviez une superbe aventure en Équateur.

Qu’est-ce que vous en pensez ? Regardez votre itinéraire et votre programme, je suis sûr que vous pourriez bénéficier de nombreux avantages en faisant confiance aux partenaires du Réseau Solidaire et bien sûr réaliser de belles économies.

  • Comment bénéficier des avantages du Réseau Solidaire Tout Équateur ?

Il vous suffit de commander votre Carte Premium en ligne et de  contacter en direct mes partenaires pour réserver leurs prestations en indiquant que vous êtes « Miembro Tout Équateur » ou « Miembro Todo Ecuador ». Vous souhaitez réserver au dernier moment ? C’est bien sûr possible, je recommande même de voyager au rythme de vos envies du moment, c’est tellement agréable de se sentir en liberté !

Nos partenaires appliquent les réductions et avantages exclusivement aux membres du Réseau Solidaire munis de la Carte Premium Tout Équateur. L’équipe vous la remettra lors du briefing Chez Léon. Il vous suffira ensuite de la présenter au moment de votre arrivée chez mon partenaire. Attention, ces privilèges s’appliquent uniquement pour les réservations en direct (site web, téléphone, email, facebook, etc.). Si vous passez par Booking ou un autre site similaire, qui prennent déjà une commission, ça ne sera pas possible. Vous ne parlez ni espagnol ni anglais ? Demandez-moi un petit modèle d’email pour réserver vos nuits et activités.

  • Qu’est-ce que vous attendez pour devenir membre du Réseau Solidaire Tout Équateur ?

Des conseils, des bonnes adresses, des petits secrets et de super avantages ! Oui, les voyageurs du Réseau Solidaire réalisent en moyenne 100 à 150 $US d’économie en plus de bénéficier de l’aide de l’équipe, de l’expérience des voyageurs et de l’assistance francophone. Elle n’est pas belle la vie ?

Allez, j’attends maintenant votre nouvelle discussion sur le Forum, vos demandes de réservation et vos demandes de devis pour vous aider à profiter des trésors de chaque région de mon pays d’adoption. À très bientôt, Léon de Quito Un road-trip dans les Andes ? Un séjour en Amazonie ? Une croisière aux Galapagos ? Je vous aide avec plaisir à profiter des trésors de l’Équateur aux meilleures conditions grâce aux partenaires du Réseau Solidaire ! Dès maintenant, vous pouvez aussi me poser toutes vos questions sur le Forum en commençant une nouvelle discussion. Allez, je vous attends !!!