Lundi 29 mai : Volcan Cotopaxi
Jb est le premier homme à avoir fait l’ascension du volcan Cotopaxi, avec des béquilles, de mémoire de guides du parc national !!
Arrivés à l’entrée du parc, pneu crevé du taxi 4×4, pas de guide officiel qui nous accompagne… petit moment d’interrogation, surtout qu’on ne comprend pas vraiment ce qu’on nous dit ! On nous laissera finalement passer et un guide officiel nous rejoindra au pied du volcan, pour nous accompagner et donner des explications en espagnol !
Le taxi nous a déposé à 4600 m pour rejoindre un refuge. Abel et Prune, impressionnés par l’ambiance, le froid, le vent, les consignes de sécurité (inspirer par le nez et expirer par la bouche , marcher doucement) sont restés dans le taxi.
Jb et Maryline sont montés à 4869 m (au dessus du Mont Blanc !!!) au niveau du refuge. Le sommet à 5897 m est inaccessible depuis que le volcan s’est réveillé en 2015. Le Cotopaxi est un des volcans actif les plus haut du monde. Au sommet, neige et glaciers.
Au retour, les enfants ont été contents de voir des chevaux et lamas sauvages et des condors !
Mardi 30 mai : En route pour la lagune de Quilotoa !
Nous quittons Machachi direction Quilotoa. La propriétaire de l’hôtel nous emmène en voiture jusqu’au bord de la « Panaméricaine » (route principale qui traverse le pays) afin que nous puissions prendre directement un bus.
Les paysages de montagne sont magnifiques.
Quilotoa est un petit village de 150 habitants, à 3914 m d’altitude, très touristique. Il se situe au bord d’un fabuleux lac volcanique, Laguna Quilotoa.
Nous trouvons un hôtel assez sympathique mais Maryline est gelée. Impossible de se réchauffer malgré les multicouches de vêtements !!! Jb et les enfants, eux ne semblent pas souffrir du froid…
Mercredi 31 mai : De la lagune de Quilotoa aux thermes de Baños
Petite balade au bord du lac Quilotoa. Le pied de Jb ne permet pas encore de partir en randonnée. Abel, Prune et Maryline ne s’en plaignent pas ! Le vent est toujours froid. Nous comprenons pourquoi, les équatoriens mettent des bonnets sous les casquettes ! Des chiens sauvages nous suivent. Depuis le début de notre voyage, nous en voyons d’ailleurs énormément aux bords des routes et chemins. Ils sont beaucoup plus beaux que ceux du Sénégal ! Mais il n’y a pas que des chiens sauvages en Equateur car nous avons également vu plusieurs chiens en laisse avec de gilets !!!
Direction le sud pour trouver un climat moins rude. Il est vraiment facile de se déplacer en transport en commun. Pas d’horaire, pas d’arrêt. Il suffit de lever la main au bord de la route et d’attendre mais jamais très longtemps.
Camionnette puis deux bus pour arriver à Banos, à 1800 m. La végétation change complètement. On passe d’ une espèce de Taïga à une végétation quasi tropicale. Nous mangeons au bord de la route, sur un trottoir, en attendant notre deuxième bus. Une femme vend des repas tout prêts ( riz, patate, viande, salade et sauce) qu’elle a du préparer à l’avance dans des casseroles. Elle nous sert notre repas dans un gros pot en plastique à emporter avec une citronnade. Nous touchons du bois, mais bien que nous mangeons systématiquement « local » et que nous buvons l’eau du robinet, pour l’instant pas de vrais problèmes intestinaux.
Banos est très fréquentée par les touristes. Tout le monde parle anglais dans les rues.
Jb nous a trouvé un hôtel très sympa. C’est le royaume de backpakers !
Jeudi 1 juin : Farniente à Baños
Journée farniente. Lecture, écriture de carte postale, blog, dessin animé sur l’ordinateur de l’hôtel, devoirs, balade en ville… Les rues de Banos se suivent et se ressemblent : tour-opérateurs pour du rafting, vélo, escalade, excursions dans la jungle, salons de massage, restaurants, magasins de souvenirs … L’ambiance est décontractée. Chose marrante, dans les pharmacies sont vendues des sodas, des chips, des chocolats … Des vendeurs ambulants ou fixes vendent de la nourriture toute la journée et de partout dans les rues mais aussi dans les bus. À Banos, Jb trouve plus facilement de la bière. Jusque là étonnement, quasi pas de bière et en plus elle est très souvent vendue à température ambiante. Par contre, l’Equateur est le pays des jus de fruits frais ( fruits de la passion, fraise, banane, ananas …)
Coté espagnol, Jb fait beaucoup de progrès. Maryline se repose beaucoup sur lui … Merci en tous les cas aux copains de nous avoir prêté votre mini dico et guide de conversation franco-espagnol qui sont toujours dans nos poches !
Vendredi 2 juin : Farniente à Baños… suite !!
On décide d’aller visiter les alentours, » la route des cascades » en Chiva, une grosse camionnette aménagée en mini bus pour touristes ! Musique de discothèque à fond, on s’arrête tous les 500 mètres pour une attraction : petites télécabines qui passent au dessus du Rio Pastaza, tyroliennes, ponts de singe… avec pour destination finale les cascades du Pailon del Diablo. Chaque activité est bien entendue payante, avec la possibilité aussi d’acheter à manger ! On est bien loin de la culture traditionnelle mais il y a beaucoup d’équatoriens avec nous, la saison touristique n’a pas encore commencée.
Samedi 3 juin : De Baños à Salinas de Guaranda autour du Chimborazo
Nous quittons l’hôtel Chiminea où nous nous trouvions plutôt bien. On commence à prendre l’habitude de refaire nos sacs à dos. À chaque fois, il ne faut rien oublier.
Les paysages entre Banos et Riambomba sont superbes. On passe au pied du volcan Tugurahua (5016m). Cerise sur le gâteau, un film avec Stalone dans le bus ! Puis de Riobamba direction Guaranda, en contournant par le sud, l’impressionnant volcan Chimbirazo (6310m) recouvert au sommet d’un glacier. Il est le point culminant du pays mais aussi le point à la fois le plus éloigné du centre de la Terre et le plus proche des étoiles ! On voit de nombreuses vigognes (cousines du lama).
Arrivée à Guaranda, nous rejoignons en taxi collectif, Salinas, petit village à 3500 m. Nous descendons à l’hôtel La Minga, recommandé par « Tout Equateur ». La lumière au moment du coucher du soleil est superbe sur les montagnes alentour. On se sent bien dans ce petit village isolé.
Demain nous irons le découvrir…
Ce soir, c’est pizza et spaghettis à la carbonara ! Un italien tient une pizzeria, juste à côté de notre hôtel. Délicieux ! Faut dire que la cuisine équatorienne que nous avons mangé ces derniers jours n’était pas très variée et assez grasse.
Dimanche 4 juin
Déjà … On a perdu la notion du temps. Salinas est renommée en tant que modèle développement rue. D’après le Lonely Planet Salinas est un parfait exemple de projet de tourisme communautaire. On a prévu de visiter la coopérative de fromages de vache, la chocolaterie, les petites fabriques artisanales… mais c’est dimanche et les portes sont fermées. On se balade finalement près d’une ancienne (?) exploitation de sel. Pour le casse croûte de 15h, on goûte le fromage et le nougat produits à Salinas. L’activité au village est sur la place avec des hommes qui jouent au volley. Une balançoire est installée dans un champ qui surplombe le village : vue et sensations garanties. Le soir c’est à nouveau pizza et pâtes !
La famille Bouvier en Équateur