Zumba, Vilcabamba et Loja : une arrivée depuis le Pérou mouvementée !
Nous sommes arrivés en Equateur par la petite ville frontalière de Zumba, après un passage de douane ultra rapide et sympa. C’est en fait un camion avec des bancs en bois qui nous amène de la frontière jusqu’à Zumba, en deux heures, dix kilomètres plus loin. Autrement dit on irait aussi vite à pied!
Zumba est une petite ville qui n’offre rien de particulier sinon un passage simple et agréable vers l’Equateur. Une petite précaution s’impose cependant si vous y arrivez comme nous du Pérou : ayez une réserve d’argent sur vous! En effet, les deux distributeurs de Zumba n’étaient pas aptes, à l’époque où nous y sommes passé (juin 2014), à donner de l’argent aux cartes internationales!
Hôtel à Zumba : 5 dollars par personne et par nuit
Nous prenons donc la direction de Loja pour être sur de pouvoir retirer de l’argent, ce qui s’avère difficile en raison des éboulements sur la route : nous sommes obligés de prendre un taxi pick up jusqu’à La Palanda, plus cher que le bus qui ne peut pas passer. De là donc nous prenons un bus jusqu’à Loja, où victoire! Nous pouvons retirer de l’argent… Retour donc sur Vilcabamba, petite ville réputée pour sa douceur de vivre et la longévité de ses habitants.
La ville est en effet vraiment sympa, toute petite, et flanquée de montagnes découpées dans le ciel bleu intense. Elle est aussi très étonnante : beaucoup d’étrangers vivent ici : des belges, des américains et bien d’autres. Résultat, on se retrouve à manger de vraies viennoiseries qui déchirent faites par un belge et des tapas aussi bonne qu’en Espagne (dixit notre ami qui a vécu en Espagne deux ans)!
Bon mais en vrai, un intérêt de Vilcabamba est son « bosque Rumi Wilco ». C’est en fait une réserve naturelle privée tenue par une aubergiste Etats-unienne, si mes souvenirs sont bons. C’est une petite montagne parcourue par différents sentiers balisés par de petits panneaux explicatifs sur les plantes et les animaux du coin. Elle se trouve sur le terrain même de l’auberge. L’entrée est plus ou moins libre, c’est à vous de mettre votre dollars dans la boîte prévue à cet effet. Encore une fois, on vous laisse découvrir, juste on vous prévient : gare aux néphyles! Ce sont des araignées qui tissent d’épaisses toiles dorées à peu près à hauteur de visage tout le long du chemin… Mais si vous y faites attention, vous passerez une superbe balade!
Bus Palanda – Loja : 2 dollars
Bus Loja Vilcabamba : 1,5 dollars
Hôtel Mandango en face de l’arrêt de bus : 5 dollars par personne et par nuit
Nous retournons ensuite à Loja et son entrée étonnante : un pont qui passe sous une porte bordée de briques rouges. Nous prenons vite un bus pour le Santuario d’El Cisne, une grande basilique renfermant les restes de la vierge d’El Cisne, dont l’histoire est très obscure pour nous (il s’agirait d’une apparition, mais qui aurait quand même été couronnée, et certains nous disent que c’est la vierge Marie…). Nous arrivons donc dans l’après midi, alors que les tours ne viennent ici que le matin : tout est fermé! On peut tout de même entrer dans l’édifice aux allures de cathédrale, tout bleu pastel et blanc.
L’endroit est encore une fois étonnant : au pied de la basilique, on trouve des gradins de bétons bleus et blancs eux aussi, qui descendent vers un terrain multisports!
La visite terminée, nous nous rendons compte qu’il n’y a pas de bus à cette heure ci pour rentrer. Nous devons donc prendre un pick up jusqu’à Cotamayo puis un bus pour Loja… Le pick up fonce sur la route et nous nous sentons bien vulnérable, mais l’arc en ciel en surplomb des montagnes jaunissantes sous le soleil baissant vaut à lui seul le risque!
Bus Loja – El Cisne : 1 dollar
Hôtel : 6 dollars par nuit et par personne
Marine et Guillaume